lundi 31 mai 2010

Guerre et Paix - A propos des émeutes de Villiers-le-Bel



« Il faut bien que la vérité monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que des mensonges. »
Louise Michel, 1890.

25 novembre 2007, Villiers-le-Bel. Deux gamins sont tués par les flics, s’ensuivent plusieurs nuits d’émeutes durant lesquelles des dizaines et des dizaines de keufs sont attaqués directement et blessés, certains gravement. L’honneur de la police nationale est touché en plein cœur, mais leur déshonneur participe à notre bonheur. Trois mois plus tard, 1500 flics et journaflics débarquent sur place, bouclent la ville et arrêtent une trentaine de personnes sur la base de dénonciations anonymes et rémunérées par les keufs. Beaucoup payeront pour les désordres avec des peines de plusieurs années de prison ferme. Le 21 juin prochain, les quatre derniers inculpés passeront aux assises, accusés d’avoir tiré sur les flics. Ils croupissent déjà en taule depuis deux ans.

Nul besoin de faire appel à madame soleil pour savoir qu’ils sont condamnés d’avance par cette justice de classe pour laquelle désordre et révolte sont des crimes impardonnables. A travers elle, c’est toute la démocratie qui se venge des indésirables qu’elle ne parvient pas à gérer.
Une chose est sûre : il est simple, d’après ces quelques données, de choisir son camp avec clarté. Nous prenons le parti de la révolte, car nous n’attendons rien des institutions : ni le respect, ni la vérité, ni la justice.

Clairement, ces quelques nuits d’émeutes ont fissuré la paix sociale, comme en novembre 2005 ou en Grèce, c’est toute la colère et la frustration rentrées du quotidien qui explose au grand jour, c’est des bagnoles de flics qui crament, des flics pris pour cible à la chevrotine et au Molotov, des bâtiments officiels incendiés.

Où que nous soyons, laissons nous aussi éclater notre rage et prenons notre courage à deux mains, car ce qui nous détruit est partout, nos ennemis sont à notre portée. Cette paix sociale qui ne peux être imposée que par la violence de l’Etat est aussi forgée de notre propre résignation et de nos regards baissés face à l’arrogance de la canaille, celle des condés, juges, grands frères, pédagogues, petits chefs et directeurs de conscience en tout genre.

Le jeu en vaut la chandelle.

Ni justice, ni paix.
Que crèvent les balances, que la guerre sociale l’emporte.

[Tract trouvé dans les rues de Paris, Juin 2010.]

Source Indy Nantes

Kastelli (Crète) - Cocktail Molotov contre le terrain d'aviation militaire

28/05 - Vers 1H05 du matin des inconnus ont jeté deux cocktails molotov sur la porte nord-est de l'aéroport. La réaction a été immédiate, la police étant alerté et mettant en place les mesures de sécurité autour de l'aéroport. Vingt minutes après, des inconnus coupent la barrière de grillage située à l'opposé de la porte attaquée, et mettent le feu au gazon bordant les pistes. Il est à noter que ces deux derniers mois un conflit violent oppose des habitants de la région à l'"opération Kallikrates".
L'unité a été bloquée pendant un vingtaine de jours par des habitants réagissant au projet Kallikrates, et le procureur a du intervenir pour les déloger

Trad. Angry news from around the world

México - Sabotage contre le métro et une camionette d'abattoir

L'ALF (front de libération animale) revendique les actions suivantes:

- Le 12 mai: plusieurs wagons du métro Ferrero caillassés durant leur trajet entre deux stations; action dédiée au "saboteur du métro" Adrian Magdaleno González.

- 20 mai: un dispositif incendiaire est mis sous le pare-choc avant d'une camionnette de transport d'un abattoir de poulets; le dispositif a fonctionné, et le feu a brûlé le devant, les phares, le coffre, le moteur et plusieurs cables d'alimentation du véhicule, ainsi qu'une partie du pare-brise. La camionnette fut mise hors d'usage. Action dédiée à l'"incendiaire" Abraham López Martínez.

D'autre part nous saluons la décision prise par Diego Alonso de fuir son assignation à domicile. Que la protection de la nature sauvage (sic) t'accompagne où que tu sois, traçant ton chemin vers la liberté.

En mémoire de Mauricio Morales.
Liberté pour Victor Herrera, Emmanuel Hernandez et Socorro Molinero
Pour la libération animale et de la terre, sabotage et incendies !

ALF-Mexique

Traduit de Liberación Total, 30.05.10

Brindisi (Italie)- Un homme entre la vie et la mort après les affrontements avec les keufs au CIE

Évasion du centre d'identification et d'expulsion de Brindisi. Le bilan de la tentative d'évasion du centre de Restinco, survenue mardi dernier, est dramatique: un Sénégalais est entre la vie et la mort à la suite des affrontements avec les forces de l'ordre, hospitalisé à l'hôpital Perrino, tandis que neuf autres détenus ont été blessés, et cinq policiers ont déclaré avoir eu des ecchymoses et des lésions. Dix détenus, selon la préfecture de police, ont réussi à s'échapper.
Les 85 immigrés détenus au centre de Restinco ont tenté de se faire la belle en lançant pierres et morceaux de plâtre sur les flics. Ils ont forcé les grilles de plusieurs fenêtres et un grillage. Mais peu ont réussi à arriver en haut du mur d'enceinte du camp de réfugiés (ancien dépôt de l'armée), transformé dans un premier temps en Centre de séjour temporaire, puis en Centre de premier accueil et finalement en Centre pour demandeurs d'asile mais en partie aussi en Cie. Ce n'est pas la première révolte au Restinco. Il y a quelques jours un des détenus s'était cousu la bouche avec une aiguille et du fil en signe de protestation, et ce deux fois consécutives. À ce qu'il semble il lui était interdit de parler avec ses fils au téléphone.

Traduction informa-azione, Dom, 30/05/2010

Retour sur une manif à Dijon pour Umüt et les autres



Samedi 29 mai, un rassemblement a eu lieu à Dijon, devant le Consulat suisse, cour du Parc, en mémoire d’Umüt et en solidarité avec son frère Yunus et son ami Erdal, actuellement incarcérés en Suisse, et plus largement avec ceux qui font face à la répression là-bas ou ici.

Une petite centaine de personnes étaient présentes. Le consulat était bien gardé, dès notre arrivée, par quelques fourgons et une petite troupe de policiers anti-émeutes, armes et boucliers au poing. Un texte écrit par des proches d’Umüt a été lu et des explications plus larges ont été données sur le contexte répressif en Suisse, ainsi que sur d’autres solidarités en cours, comme la campagne de soutien aux inculpés de Villiers-le-Bel. Une manifestation pour Umüt et les autres, avait lieu au même moment à Vaulx-en-Velin, où habitait Umüt.

Le rassemblement dijonnais s’est vite transformé en manif sauvage, prenant la rue avec une banderole «En Suisse comme en France, la police tue - Pour Umüt et les autres» et de nombreux slogans anti-flics. Au gré de la route, les locaux de l’Armée de terre se sont pris des jets de peinture, ainsi qu’une agence Swiss Life. Des barrières ont été posées en travers de la route pour ralentir l’escorte policière jusqu’à ce que les flics et baqueux cherchent à prendre la manif en étau et à dégager la route à coups de matraques et de gazeuses. Ils peuvent toujours faire monter la pression, on lâchera pas la rue, on n’oubliera pas !


Brassicanigra
, 30 mai 2010.

dimanche 30 mai 2010

Affaire "DABs-balades..." : la 8ème personne arrêtée et interrogée

La 8ème personne, recherchée depuis février dans le cadre de l’"affaire" autour de l’agitation contre la machine à expulser (sabotages de distributeurs automatiques de billets de différentes banques, balades sauvages, etc...) a été arrêtée jeudi 27 mai en fin d’après-midi lors du rassemblement contre une expulsion de squat dans le 13ème arrdt. de Paris.

Elle a été emmenée au 36, quai des Orfèvres dans les bureaux de la Brigade Criminelle Section AntiTerroriste pour faire 23h de garde à vue et être longuement auditionnée par les superflics (éh éh !) de la SAT sur toutes les dégradations commises durant cette période d’agitation contre la machine à expulser et en solidarité avec les inculpés de Vincennes qui passaient en procès... Interrogée notamment sur une affiche qu’on lui reprocherait d’avoir collée sur une banque pendant une balade !!

Le gardé à vue à refuser de déclarer et de signer quoique ce soit, et à également refuser de donner empreintes digitales et photos, ainsi que de procéder au prélèvement ADN. Il sera sans doute poursuivi pour ce dernier délit. Enfin, les flics de la SAT (le groupe Loriot) ont saisi un téléphone portable, une clé USB, un trousseau de clés, ainsi que divers papiers que l’interpellé avait dans un sac. Ils ont aussi sa ceinture et sa casquette afin de tenter d’établir son profil ADN.

Après 23h de GAV, cette 8ème personne a été relâchée sans être passée devant la juge Rosso en charge du dossier et sera peut-être ultérieurement convoquée...

A suivre, donc !!

Indymedia Paris

samedi 29 mai 2010

[Texte] Les voyages de Prométhée

A propos de la guerre sociale en Grèce et la fin d'un ici et d'un là-bas

LE MIROIR DE LA PAIX SOCIALE commence à se fissurer. La date limite de conservation de l’Etat-providence à l’européenne semble dépassée et l’une après l’autre, les classes politiques nationales en prennent acte. Tandis que dans certains pays les bases juridiques pour ce tournant ont déjà été posées dans les parlements dans une relative tranquillité, les hostilités en Grèce ont pris une ampleur inattendue. Même si cette conflictualité pourrait être placée dans la continuité de mouvements sociaux contre le démantèlement de l’« Etat social » auxquels nous sommes habitués, elle tend à prendre un caractère considérablement différent. Un accord avec l’Etat dans la logique de l’ancien pacte social paraît de plus en plus improbable, car il n’existe plus les bases économiques, politiques et sociales pour cela. Nous sommes donc face à une nouvelle donne. Habitués à mener des luttes visant à briser la pacification sociale et le consensus autour, nous pourrions être rapidement confrontés avec une nouvelle forme de gestion qui tend plutôt à instaurer un climat de guerre. C’est pourquoi il est d’autant plus nécessaire de développer des nouvelles perspectives, de nous risquer à formuler quelque nouvelle hypothèse pour la guerre sociale.

La suite du texte en PDF

Source Indymedia Nantes.

Brindisi (Italie) : 48h de révoltes et évasion au centre de rétention de Restinco

Dans le centre de rétention de Restinco à Brindisi (Pouilles), 80 sans-papiers sont enfermés. Depuis des mois, de tels épisodes de révolte s’y déroulent.

Brindisi - De nouveaux désordres se sont produits dans le centre de rétention de Restinco à Brindisi, où se trouvent près de 80 sans-papiers en cours d’expulsion de l’Italie. Un groupe a réussi à forcer un portail, à travers lequel une quinzaine d’entre eux est parvenue à s’évader. Lors de cette fuite, il y a eu cette fois encore des affrontements avec les forces de l’ordre et celles du Bataillon San Marco [militaire] chargés de la surveillance du centre.

C’est justement pendant ces moments confus qu’une partie des "clandestins" est parvenue à ouvrir un trou dans l’un des gros portails du centre de rétention. Tout s’est produit moins de 48 heures après la précédente révolte qui a causé 7 blessés, dont 5 parmi les forces de l’ordre. Depuis des mois, de tels affrontements se répètent dans le centre de rétention de Restinco. (...)

Traduit de l’italien du corriere del mezzogiorno, publié sur informa-azione, Gio, 27/05/2010 - 15:03

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Précisions

Sur le site de Macerie, il est précisé :

"Mais qu’est ce qui s’est produit dans le centre de rétention de Restinco, à Brindisi, cette semaine ? Certainement deux révoltes avec évasion, à deux jours de distance. Des révoltes conséquentes et dures. Suivies des tabassages habituels : la rumeur dit même qu’un jeune sénégalais serait mourant à l’hôpital après être passé entre les mains des flics et des militaires du Bataillon San Marco. La préfecture dément, mais on sait que ça ne veut rien dire. En tout cas, les évadés seraient 24, et les affrontements ne se seraient terminés que hier à l’aube"

macerie @ Maggio 28, 2010

Une vidéo d’une partie des affrontements ici

(repris des brèves du désordre)

Buenos Aires: attaque explosive contre Banco Ciudad

Une fois de plus la vengeance prolétarienne fait trembler les fondements de l'Etat-Capital.
Une fois de plus les coeurs révolutionnaires disent assez et génèrent de belles étincelles qui interrompent la tranquillité et le confort des bourreaux.
Notre attaque est un signe de haine contre ceux qui ont poussé des milliers de prisonniers à la grève de la faim, ceux qui usent nos corps comme ceux des animaux, et comme ils utilisent la Terre, comme des marchandises pour alimenter leurs bourses.
Contre ceux qui partout dans le monde assassinent par milliers de millions, et particulièrement contre les nationalistes dégoûtants qui fêtent avec orgueil 200 ans d'hypocrisie, de faim, et de misère capitaliste.
Notre attaque est aussi pour rappeler le souvenir de tous nos frères tombés ou emprisonnés au cours de la guerre pour reprendre le contrôle de nos vies, notre dignité et notre liberté.

Vive la lutte subversive et révolutionnaire

Cellules révolutionnaires
Brigade Mauricio Morales


Traduit de l'espagnol, aiferricorti on 25 Mayo 2010

L’incendiaire de 12 ans en voulait au Bon Dieu

Les départs de feu de l’église du Perreux étaient le fait d’une adolescente qui voulait punir Dieu de ne pas avoir sauvé sa sœur,morte accidentée.

29.05.2010 - Elle en voulait au Bon Dieu de ne pas avoir protégé sa sœur et, pour se venger, la gamine de 12 ans a mis plusieurs fois le feu à des objets religieux dans une église du Perreux (Val-de-Marne). L’enfant n’avait pas supporté la mort de sa benjamine, disparue dans un accident l’été dernier. Et elle voulait punir le ciel de lui infliger cela.

Sa première vengeance date de septembre dernier. Ce mercredi-là, un début d’incendie est constaté tout près du tabernacle de l’église Saint-Jean-Baptiste, au Perreux. De la cire a été répandue, avant d’être maladroitement enflammée à l’aide d’un cierge. L’incendie ne fera pas de gros dégâts mais sera tout de même signalé à la police. Quelques mois plus tard, un samedi de janvier, c’est l’autel qui est visé. Là encore, rien de dramatique mais ce second feu commence à intriguer. Fin février, un nouveau départ d’incendie est constaté. Au même endroit et de la même façon.

Le curé l’a pardonnée

Le 19 mai, alors qu’il arrive dans l’église, le curé se rend compte que de la fumée s’élève à nouveau de l’autel. Il se précipite et éteint ce quatrième début de flammes alors que des enfants suivant la catéchèse se trouvent non loin de là. Une coïncidence qui suscite la curiosité des policiers de la sûreté territoriale du Val-de-Marne saisis de l’enquête après le dépôt d’une plainte, qui avaient déjà remarqué que chaque méfait s’était produit un mercredi ou un samedi. Procédant à des relevés d’empreintes, ils découvrent que les dernières traces figurant sur les cierges sont celles laissées par une main d’enfant. Un témoignage leur indique également qu’une fillette a été vue non loin. Ils convoquent l’enfant.
C’est embarrassée et repentante que l’adolescente de 12 ans, qui n’a pas le profil d’une délinquante, se rend à la convocation des policiers accompagnée de ses parents. Elle ne fait aucune difficulté pour reconnaître que la main anonyme qui a mis le feu est la sienne. Et elle confie le mobile de ses actes. Le procureur a décidé d’un rappel à la loi et de mesures éducatives. Quant au curé, touché par ces aveux poignants, il a accordé son pardon.

Source le parisien.

jeudi 27 mai 2010

Réalmont (Tarn) : Vandalisme au collège

Le collège Louisa-Paulin de Réalmont a été vandalisé durant le dernier week-end. Une quinzaine de vitres de fenêtres et portes-fenêtres ont été cassées. Trois ou quatre impacts provoqués par un objet pointu (peut-être un pic à glace) ont été relevés sur chacune. Ces vitres ont une épaisseur de 32 mm et la réparation est évaluée à 15 000 euros. Un ou plusieurs individus se sont ensuite introduits dans l’établissement sans emporter de matériel pédagogique.

27 27/05/2010, La Dépêche du Midi

Sidney : 6 sans-papiers s’évadent du centre de rétention de Villawood

From: AAP May 25, 2010

La Police recherche six Chinois toujours en fuite après s’être échappés du centre de détention pour immigrés de Villawood à Sidney.

Le Ministère de l’Immigration dit que six détenus se sont échappés du centre de haute-sécurité vers 3h30 du matin (heure de l’est de l’Australie) aujourd’hui.

"Ils n’ont pas encore été localisés", dit un porte-parole du Département.

Trois autres ont été appréhendés par les policiers sur le même lieu alors qu’ils tentaient de s’enfuir, a annoncé le Ministère.

"La Police continue ses investigations pour localiser les six autres hommes qui manquent à l’appel."

Le Ministère a déclaré qu’une enquête ’complète’ était en cours.

"Le Ministère de l’immigration prend les évasions des centres de détention très au sérieux," a transmis le porte-parole.

"Le Ministère va travailler activement avec les fournisseurs de services pour la détention afin de réviser les systèmes, procédures et l’infrastructure actuellement en place.""

Toulouse : Les portes de la Dalbade profanées

Durant le long week-end de la Pentecôte, les portes de la Dalbade ont été profanées. Des anarchistes, manifestement, se sont lâchés à grands coups de tags. C’est la seconde fois en deux ans que ce genre de dégradations est commis.

Notre-dame de la Dalbade, située au cœur du quartier des Carmes à Toulouse, a subi, durant le week-end, une attaque en règle de tagueurs anarchistes.

Lundi au petit matin, les deux portes en bois du monument étaient ornées d’inscriptions faites à la va-vite.

C’est vers 7h30 que le responsable de la paroisse a découvert le traditionnel «Ni dieu ni maître», mais aussi un message plus abscons, «Je me sens sextoy !» De quoi le laisser sans voix. «Malheureusement, ce genre de chose est déjà arrivé dans le passé. Il y a des inscriptions de temps en temps. La mairie a été prévenue et, une demie heure plus tard, tout a été nettoyé», rassure l’homme d’église.

Aucune plainte n’aurait été déposée auprès des services de police. «À quoi cela servira-t-il ? Ça n’empêchera pas que ça se reproduise», estime le responsable de l’église de la Dalbade.

Les riverains, eux, ne gardent pas la langue dans leur poche face à ce genre de dégradation. «C’est une honte et une tâche dans notre cité», lâche un riverain qui, en se rendant chez des amis lundi matin, est tombé sur ces enluminures d’un autre type.

Ces agressions picturales sur la Dalbade ne sont pas anodines.

En 2008, une trentaine de sympathisants des milieux d’extrême gauche et anarchistes avait manifesté lors de l’installation de l’abbé Franck Touzet.

C’était alors la première fois en France qu’un prêtre de l’Opus Dei était nommé prêtre.

La Dépêche du Midi, 26 mai 2010.

Draveil (Essonne) : L'antenne-relais de la discorde incendiée

Le transformateur a pris feu dimanche dernier. Un sinistre qui intrigue la police. Car, dans le quartier, des habitants soupçonnent l’antenne d’avoir provoqué plusieurs cas de cancer.

Accident ou acte criminel ? La réponse pourrait se trouver entre les mains des experts de l’identité judiciaire. La police scientifique a relevé des empreintes sur le transformateur d’une antenne-relais de Draveil, touché par un incendie. Une enquête délicate car de nombreux habitants du secteur soupçonnent cette installation de téléphonie mobile de provoquer des cancers.

Dimanche dernier, à 13h30, les pompiers sont appelés pour éteindre un incendie sur un appentis en bois, situé sur un terrain privé, rue Eugène-Delacroix, à Draveil, en bordure de la forêt de Sénart. De l’autre côté du grillage, tout contre le cabanon, se trouve le transformateur de l’antenne-relais du quartier du Belvédère.

Cet incendie inexpliqué interpelle les policiers du commissariat de Draveil. Ils font venir un expert, qui tranche : le feu est parti de trois des six câbles du transformateur de l’antenne-relais. Seuls les fils électriques ont été touchés. Le transformateur, lui, est resté intact.

Le propriétaire de l’appentis et de la maison attenante, Stéphane Darné, n’était pas présent au moment du sinistre. Ce pompier de 37 ans était à la caserne de Brunoy pour un barbecue avec ses collègues. «Ma maison a failli y passer. Heureusement, des voisins ont prévenu les secours !» s’exclame Stéphane en regardant les restes de l’incendie, où figurent une carcasse de moto, un canoë calciné et des jeux d’enfants. L’homme s’interroge sur l’origine du sinistre : «Si ça avait été un court-circuit, il n’y aurait plus eu d’électricité à l’intérieur. Pourtant, le transformateur a continué à fonctionner.»

Un incendie criminel, alors ? Un scénario pas si improbable. À Draveil, cette antenne-relais est au cœur de la polémique. Ces dernières années, neuf cas de cancer ont été recensés à l’école primaire du Belvèdère, juste à côté. Une petite fille est décédée. Des parents se sont mobilisés et une enquête épidémiologique a été commandée par la ville. L’Institut national de veille sanitaire a rendu ses résultats en octobre 2008 : rien ne prouve scientifiquement que les cancers ont un lien avec les émissions électromagnétiques.

Mais voilà qu’un nouveau cas d’enfant malade vient d’être signalé à Draveil. L’enfant est revenu à l’école, après avoir été hospitalisé. Du coup, l’inquiétude renaît dans le quartier. Quelques heures avant l’incendie, un tract anonyme a été placardé en forêt ainsi que rue Eugène-Delacroix et sur l’école du Belvédère. «La santé de nos enfants est en jeu, nous devons réagir», stipule la missive, qui invite les habitants à saisir le maire.

«Je ne peux pas me permettre de faire un lien entre l’incendie et le tract, mais je peux dire que la chronologie est troublante…» note Georges Tron, le député-maire UMP de Draveil, qui a «déposé une main courante au commissariat». Avant l’incendie, l’élu avait reçu la famille du jeune malade. «C’est évidemment très désolant. Nous avons prévenu la direction départementale des affaires sanitaires et sociales.»

Le Parisien, 26 mai 2010.

Des tags anarchistes sur des monuments de Périgueux



Des tags anarchistes ont été réalisés, durant le week-end, sur des monuments de Périgueux.

Le palais de justice mais également la cathédrale Saint-Front et les églises Saint-Georges (notre photo) et Saint-Martin ont été pris pour cibles. Des inscriptions comme «Ni dieu, ni maîtres» ont été réalisées.

Une enquête est en cours.

La Dordogne Libre, 25 mai 2010.

mardi 25 mai 2010

Derby (UK): une usine Rolls Royce taggée et bloquée

"La nuit dernière le centre de distribution de l'usine Rolls Royce de Derby a été la cible d'individus autonomes contre la machine de guerre.

Les portes ont été bloquée et les murs recouverts de graffiti précisant "Rolls Royce profite de l'industrie militaire" "Nique Rolls Royce".

La machine de guerre s'engraisse sur la vie des gens, des compagnies telles que Rolls Royce en font partie. La machine de guerre symbolise la façon dont les riches et les puissants oppressent et dépossèdent la majorité des gens, détruisent des maisons et des communautés, gèrent les migrations et mutilent irrévocablement des terres.

Nique l'industrie militaire. Nique Rolls Royce.
Attaquons maintenant. Mort au profit."

Traduit depuis 325.

Bristol (UK): Antenne-relais de téléphone portable sabotée par le feu

"pour l'auto-organisation et la résistance anti-capitaliste"

Le 21 mai 2010, approximativement à 2.30.

Une antenne de T-mobile a été détruite par le feu. Tout l'effort nécessaire a été fait pour ne pas mettre en danger n'importe quelle vie et le mât a été choisi en raison de sa distance par rapport aux immeubles d'habitation et d'activité. La barrière a été coupée à la cisaille puis placée à la base de l'antenne, enveloppée autour des câbles électriques faisant fonctionner le mât, avec un pneu coupé rempli de chiffons imbibés de paraffine. Les chiffons imbibés ont été attachés aux câbles et mis dans le pneu. Des allume-feu ont été utilisés pour enflammer le tout. L'antenne se trouvait près de la gare de chemin de fer de Temple Meads près d'une nouvelle "zone de développement".

Des actes destructifs contre l'infrastructure de télécommunications de l'économie capitaliste sont simples et reproductibles, comme le sont les attaques contre d'autres facettes de la société industrielle. Le système compte sur un réseau de câbles, d'antennes et d'unités d'énergie pour mettre en application et supporter son exploitation. Loin d'être un ennemi abstrait et impersonnel, les circuits de production de marchandises restent attaquables en beaucoup de points, vulnérables à notre courage, colère et joie.

Nous dédions cette action aux anarchistes emprisonnés Constantino, Luca et Silvia en Suisse, accusés de préparation d'attentat contre un complexe nano-technologique; à tous les prisonniers de la lutte sociale en Grèce et à ceux qui ont commencé à se battre, dans une myriade d'endroits, de langues et de noms différents.

Pour la lutte sociale et écologique internationale
Contre l'Etat et le capital.

Les cellules de Feu: Tempête de Papillons

Traduit par nos soins depuis 325

lundi 24 mai 2010

Florence (Italie) : deux véhicules de la Misericordia incendiés contre les centres de rétention

Florence, 22 mai (Ansa) : Un minibus et une Fiat Panda de la Misericordia [Ndt : confraternité religieuse qui co-gère des centres de rétention, dont celui de Bologne] ont été incendiés la nuit dernière, alors qu’ils étaient garés sur la place devant le siège de l’association à Rifredi. Sur deux ambulances garées à côté, ont été tracés des tags contre les centres de rétention (CIE). Se sont des volontaires de l’association qui se rendaient sur place vers 3h du matin pour prendre leur service qui se sont rendus compte de l’incendie.

Traduit de l’italien.

Belgique - Des prisonniers boutent le feu au centre de rétention 127bis de Steenokkerzeel

STEENOKKERZEEL - Une aile du centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel, soit 39 prisonniers, ont été évacués hier après un incendie. Des prisonniers avaient mis le feu aux matelas dans quatre cellules différentes de la même aile au même moment, vers 21h.
Les dégâts ne sont pas encore connus, mais au moins une cellule (en fait des dortoirs enfermant plusieurs prisonniers) a été entièrement détruite. L’aile est temporairement fermée.

Ce n’est pas la première fois. Il y a deux ans, un incendie également coordonné avait ravagé 2/3 du même centre fermé. A quelques dizaines de mètres de ce centre, l’Etat est en train de construire un nouveau centre fermé.

23.05.2010 Traduit de http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/regio/vlaamsbrabant/100523_127bis

Bâle (Suisse) : Une vingtaine de casseurs ravagent une rue commerçante

Une vingtaine de casseurs ravagent la rue commerçante de Bâle

(ats / 22 mai 2010 17:19)

Une vingtaine de casseurs cagoulés ont vandalisé la principale rue commerçante de Bâle vendredi en fin de soirée. Ils ont défoncé les vitrines de près de trente magasins et endommagé une dizaine de voitures, a indiqué le Ministère public de Bâle-Ville.

La police ne connaît pas les motifs des vandales, a déclaré le porte-parole du Ministère public Markus Melzl. Il a toutefois indiqué qu’ils ont sprayé des slogans et des symboles anti-capitalistes contre les murs.

Les vandales ont cassé presque toutes les vitrines des commerces sur 200 à 300 mètres le long de la Freie Strasse, mais n’ont rien volé, a précisé M. Melzl. Le montant des dégâts doit encore être estimé mais le porte-parole les évalue déjà à plusieurs centaines de milliers de francs. De 25 à 30 commerces ont été touchés.

Les casseurs ont également fracassé au passage les pare-brise d’une dizaine de véhicules. Ils se sont ensuite rapidement dispersés. Alertée par des passants, la police a retrouvé sur les lieux des masses et les pièces de vêtements qu’ils ont utilisées pour dissimuler leurs visages. Les forces de l’ordre n’ont pu arrêter personne.

Selon les premiers éléments connus, un cortège aux flambeaux non-autorisé réunissant une centaine de personnes et accompagné d’un véhicule aurait précédé les violences. Selon des témoins, cette manifestation était pacifique. Mais subitement, une vingtaine de personnes s’en sont détachés après avoir passé des cagoules et ont donné libre cours à leur furie.

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Une vingtaine de casseurs cagoulés ont vandalisé la principale rue commerçante de Bâle vendredi soir

TSR, 22 mai 2010 12:25

Une vingtaine de casseurs cagoulés ont vandalisé la principale rue commerçante de Bâle vendredi soir. Ils ont défoncé les vitrines de près de 30 magasins et endommagé une dizaine de voitures, note le Ministère public de Bâle-Ville. La police ne connaît pas les motifs des vandales, a déclaré samedi matin le porte-parole du Ministère public Markus Melzl. Il a toutefois indiqué qu’ils ont sprayé des slogans et des symboles anticapitalistes contre les murs de la Freie Strasse, sans rien voler. Selon les premiers éléments connus, un cortège aux flambeaux d’une centaine de personnes a précédé les déprédations.

Paris : Attaque d’un local d’Eiffage Construction

Paris : Brisons les barreaux

Attaque d’un local d’Eiffage Construction

Dans la nuit du 20 au 21 mai, 2 des 3 vitrines du local d’Eiffage Construction, passage Melun dans le 19ème arrondissement, ont été défoncées à coup de masse. Un tag a été laissé sur place : "Construit des taules. Feu aux C.R.A. ".

Ces connards d’Eiffage sont partie prenante de la machine à enfermer et à expulser, et du monde qui en a besoin. Clairement nous les tenons pour des ennemis de la liberté et nous nous en prenons donc directement à leurs locaux.

Brisons leurs vitres, brisons nos cages !

Solidarité avec tous les révoltés en lutte contre l’enfermement, avec ou sans papiers. Que crève la taule. Liberté pour tous.

Quelques brise-glace

Indy Nantes, samedi 22 mai 2010

Troubles en Algérie : plus de 300 voitures brûlées

24.05.2010

La mort accidentelle d'un jeune homme en fuite, à Tlemcen, prés de la frontière marocaine, a déclenché des troubles au cours desquels plus de 300 voitures ont été incendiées, rapporte ce lundi la presse algérienne.

Selon le journal Al Watan, le chauffeur du véhicule, âgé de 19 ans, en provenance du Maroc, a refusé de se soumettre à un contrôle douanier et a été pris en chasse en milieu de soirée, samedi, près du village frontalier de Boukanoun, par des véhicules de la douane.
Sa voiture a heurté de plein fouet un véhicule des douanes qui lui barrait le chemin. Son conducteur est mort sur le coup tandis qu'un douanier a été blessé dans cette collision. Il a dû être hospitalisé.

Après la course-poursuite mortelle, près d'un millier d'habitants de cette région, d'où est originaire la victime, ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche deux parcs automobiles de la douane, incendiant au total 317 voitures : 309 véhicules stationnés dans le parc des saisies, quatre des services de la douane et quatre voitures particulières. Dans la foulée, l’incendie s’est propagé au siège de la police des frontières, situé à proximité de celui de la douane. Un vingtaine de personnes, soupçonnées d'avoir pris part à ces incidents, ont été arrêtées par la gendarmerie.

La frontière algéro-marocaine est considérée, de part et d'autre, comme perméable au trafic de marchandises entre les deux pays, notamment de drogue, la zone ayant toujours été marquée par des incidents.

En novembre 2009, un trafiquant de drogue avait été tué et près de 90 kg de cannabis avaient été saisis dans la région de Tlemcen, lorsque le conducteur d'un véhicule transportant la drogue avait tenté de forcer un barrage des gardes-frontières.

Source Le Parisien

samedi 22 mai 2010

BAR-SUR-AUBE : Aube Immobilier encore pris pour cible

L’Est éclair, 20 mai 2010

Pour la seconde fois en trois mois, l’agence Aube Immobilier, dans la galerie du Corps-de- Garde, a été la cible d’actes de vandalisme. Vers 3 h hier, les résidents de l’ensemble immobilier ont entendu des bruits de verre brisé. « On aurait cru que c’était l’immeuble qui tombait », raconte une voisine réveillée en sursaut.
Le ou les auteurs se sont visiblement aidés d’une petite massue ou d’un pic pour casser douze vitres de l’agence, portes comprises. Le geste est précis, rapide, les dégâts importants.

Le précédent n’est pas ancien puisqu’il remonte à la nuit du 31 janvier au 1er février de cette année où treize vitres avaient dû être changées. « C’est clairement ciblé contre l’agence », relatait un témoin, hier matin. En revanche, rien ne permet de déterminer aujourd’hui si les deux faits sont liés. Suite à la première vague en février, l’enquête n’avait rien donné.

Hier matin, les gendarmes ont procédé aux constatations et à une enquête de voisinage.

Argentine : Lettre des compagnon-ne-s accusé-e-s de l’attaque contre l’ambassade de Grèce

Lettre des camarades accusé-e-s de l’attaque de l’ambassade de Grèce en Argentine

Indy Grenoble, vendredi 21 mai 2010

A quelques jours de notre liberté par abandon des poursuites

20 mai 2010,

Mardi 27/04, avec un groupe de camarades anarchistes nous avons décidé de nous mobiliser en solidarité avec le compagnon Giannis Dimitrakis (prisonnier en Grèce depuis 4 ans, accusé de braquage de banque).

Pendant la manifestation, en direction de l’ambassade, ont été distribués quelques tracts informatifs sur la situation du camarade, quelques tags ont été faits, laissant sur les murs que la solidarité ne connait ni limites, ni frontières et que notre dégoût de la société carcérale est totale. A un moment inattendu, comme si il s’agissait d’un film de policiers enragés, sont apparus devant nous un groupe de civils armés qui pointaient leurs armes sur les camarades et frappaient brutalement toutes les personnes qui les croisaient. Notre réponse ne s’est pas faite attendre et nous nous sommes défendu-e-s. Au final 5 personnes des nôtres sont arrêté-e-s et un hospitalisé du fait de la lâche violence à l’œuvre. La démagogie médiatique ne s’est pas non plus faite attendre, manipulant et déformant les faits comme ils en ont l’habitude.

Nous avons passé la première nuit dans le commissariat 15, pour être ensuite transféré-e-s aux tribunaux de Comodoro [une des rues de Buenos Aires] où ont été prises nos déclarations, et les accusations de dommages, lésions, attentat, résistance à l’autorité, possession d’explosifs comme d’ « arrogance idéologique » [littéralement. Qui légitime l’usage potentiel de la violence pour mettre ses idées en pratique, en gros], rien de plus absurde et éloigné de la réalité, puisque comme anarchistes nous comprenons et étendons notre geste de solidarité à tou-te-s les persécuté-e-s et victimes de la répression dans le monde. Une telle incohérence de la part du juge fédéral Claudio Bonadio ne pouvait être plus longtemps supportable. (Ce bourreau est connu pour avoir condamné à la prison préventive cinq manifestants arrêtés pendant les incidents pendant l’“escrache” [-intraduisible en français- une nouvelle forme de lutte inconnue ici et pratiquée dans des pays qui ont subi la dictature de l’armée, voir ici] contre l’agissement de l’État d’Israël ; 4 personnes ont ensuite été arrêtées dans la perquisition d’un local du FAR-MTR sur Florencio Varela, que Bonadio a jugé responsables des délits d’ « arrogance idéologique » - imposer les idées par la force -, violation de la loi anti-discrimination, lésions légères et résistance à l’autorité ; on leur met aussi sur le dos les évènements du 20 décembre).

La nuit du mercredi [28], nos maisons sont perquisitionnées par surprise. Le jeudi, nous sommes transféré-e-s à la prison de haute sécurité de Ezeiza, après nous avoir refusé la sortie (2 camarades sont transférées à l’unité numéro 3 de femmes, et 3 compagnons à l’unité numéro 1). Nous avons passé dix jours dans les geôles du Capital, assumant les conséquences que supposent l’enfermement, et assumant à tout moment notre position d’anarchistes. Le vendredi 7 mai, nous sommes de nouveau transféré-e-s aux tribunaux de Comodoro, où on nous informe que nous obtiendrons la liberté, mais en restant sous les charges mentionnées plus haut. A partir de maintenant, le scénario de cette persécution, clairement médiatique, est de nous maintenir sous la procédure pour un temps indéterminé, ce temps avec lequel nous faisons venir l’information dans la rue, la diffusion et l’agitation par différents moyen. Nous pensons qu’il est nécessaire de visibiliser cet évènement, qui ne nous touche pas seulement à tou-te-s les anarchistes, vu que la criminalisation de la protestation ne fait pas de différence entre ceux qui se rebellent ou se solidarisent dans cette lutte contre l’État/Capital, ses prisons et son autorité. Nous voulons saluer toutes et tous les anti-autoritaires, rebelles, individualités et camarades des différents parties du monde qui d’une façon ou d’une autre ont eu un geste de solidarité et de complicité pour et avec nous.

Pour la destruction totale de la société carcérale
Pour la liberté de tou-te-s les incarcéré-e-s dans le monde
Et l’abandon des poursuites contre les camarades anarchistes.

Mort à l’État et que vive l’Anarchie !

Traduit de l’espagnol de Liberacion total

[Paris] La roue de l’infortune

Dans la nuit du 19 au 20 mai, dans le nord de Paris, nous avons profité d’une balade nocturne pour faire chier quelques bourges et collabos.

Nous nous en sommes donc pris aux pneus de leurs voitures :

- 11 4X4
- 18 berlines de luxe
- 4 voitures GDF-SUEZ (qui s’enrichit dans les taules)
- 3 de la Poste (qui gère les comptes des prisonniers et balance des sans-papiers aux flics)
- 1 camion ISS (qui s’enrichit dans les centres fermés en Belgique)
- 1 bus de Veolia (nucléaire, TGV, etc..)
- 2 utilitaires Orange (qui fait travailler les taulards) Pour finir, nous avons crevé les pneus de 10 utilitaires de la mairie de Paris.

A chaque fois, plusieurs pneus ont été crevés afin d’immobiliser les bâtards.

Tout le monde peut le faire..

Quelques épines dans le pneu
.

Source Indy Nantes

Gradisca (Italie) : évasion massive réussie du centre de rétention

(article de la presse, il Piccolo du 21/05/10)

Enfermés à 40 dans une chambre de 8, ils ont réussi à s’évader du centre de rétention (CIE) de Gradisca, à Gorizia. C’est ainsi qu’a eu lieu la seconde évasion de masse de la structure pour immigrés en à peine deux semaines. L’épisode est arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 3h du matin. Encore une fois, des immigrés enfermés en centre de rétention -en grande partie Tunisiens- ont réussi à grimper sur le toit du complexe et à tenter l’évasion en se jetant dans le vide à partir du mur d’enceinte, situé à plus de 4 mètres haut : cette fois, ça a fonctionné pour 17 d’entre eux, qui ont disparu dans la campagne environnante plongée dans l’obscurité. 19 autres ont été en revanche immédiatement repris par les forces de l’ordre.

Dans la nuit du 5 au 6 mai mai, 9 d’entre eux avaient réussi à s’évader. Mais cette fois, en plus du nombre, l’évasion est aussi impressionnante suite à la reconstitution des faits effectuée hier après-midi. Un groupe fourni de sans-papiers, 39 à ce qu’il semble et apparemment "échauffés" depuis plusieurs heures, ont été enfermés dans une chambre d’à peine 8 places afin de limiter les velléités de révolte et -qui sait- d’évasion. Ce choix s’est révélé à double tranchant. Les maghrébins ont réussi à atteindre le toit en forçant une grille, la même que lors de l’évasion d’il y a deux semaines. Il s’agit d’une grille située sur un trou d’aération à l’entrée de la cellule. Ils ont forcé la grille en poussant tous ensemble, chacun son tour, et certainement aussi grâce à une ceinture cachée dans la cellule. De là, ils ont eu accès au toit du centre de rétention et pu rejoindre l’ultime obstacle, en sautant dans le vide avant de courir dans la nuit. Parmi se trouvait aussi le sans-papiers qui s’était cousu la bouche il y a quelques jours en signe de protestation avec du fil et une aiguille. Contrairement aux fois précédentes, cette fois personne ne s’est blessé en sautant du mur. Ce n’est que grâce à l’intervention rapide des gardes qu’une évasion encore plus massive a pu être évitée : "En avoir repris la moitié est déjà un très bon résultat, vu la situation", a déclaré le secrétaire régional de l’administration pénitentiaire (...) ».

Traduit de l’italien de macerie @ Maggio 21, 2010

Villetaneuse (Seine-saint-Denis) : embrouille avec les keufs, un jeune défiguré au flash ball

20/05/2010 Le Point.fr

Un policier veut récupérer son portable : un blessé grave

La scène est symptomatique de la tension qui règne actuellement dans les cités entre jeunes et forces de l’ordre. Mercredi 19 mai, en début de soirée, une patrouille de police poursuit des jeunes dans la cité Saint-Leu à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis) lorsqu’un des fonctionnaires perd son portable. Quand il revient sur les lieux après la course-poursuite, son téléphone a disparu.

Pour le récupérer, la patrouille appelle des renforts. À partir de là, les versions divergent. D’après les habitants du quartier, une cinquantaine de policiers auraient encerclé la cité, et prévenu qu’ils allaient distribuer des PV à toutes les voitures tant que le téléphone ne serait pas restitué. La tension monte alors d’un cran. "Ils ont commencé à verbaliser, les gens sont descendus pour protester. Un jeune a arraché la souche de PV des mains d’un flic, et c’est parti en live" raconte un jeune. Les policiers auraient utilisé des gaz lacrymogènes. Ce qui aurait déclenché une émeute. Nordine A., un jeune de la cité, est alors victime d’un tir à la tête de Gomm Cogne, une balle en caoutchouc. Le blessé, qui a la mâchoire brisée en plusieurs morceaux, est transporté à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris.

Connu des services de police

Côté police, la version est un peu différente. En revenant récupérer le portable, la patrouille aurait été prise à parti, leur véhicule de service bloqué par une voiture. En voulant verbaliser le conducteur, un des policiers se serait fait arracher son carnet de contraventions. Et un autre aurait été agrippé par le cou avec tentative d’étranglement. Pour se dégager de la vingtaine de jeunes venus prêter main forte à leurs copains, les policiers auraient fait usage de bombes lacrymogènes et de flash ball. C’est au cours de ces tirs que Nordine A. aurait été blessé.

Le jeune blessé à la tête serait connu des services de police, ainsi que son frère, qui a été placé en garde à vue. L’Inspection générale des services (Igs), la police des polices, a été saisie pour savoir s’il s’agit d’une bavure. Côté forces de l’ordre, on fait valoir que quatre policiers ont été blessés.

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Un jeune homme hospitalisé après un tir de flashball au visage

Libé, 21/05/2010

Un jeune homme est hospitalisé à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, après avoir reçu un tir de flashball dans le visage, mercredi soir, à Villetaneuse (Seine-saint-Denis), alors qu’il tentait, selon ses proches et son avocat, de calmer une échauffourée entre des jeunes d’une quinzaine d’années et des policiers d’Epinay-sur-Seine.

Nordine, 27 ans, a été opéré à deux reprises jeudi. Selon ses proches et son avocate, il aurait une joue perforée et la mâchoire cassée. Son frère, âgé de 31 ans, aurait lui reçu plusieurs coups de matraque après s’être rebellé en voyant que son jeune frère était blessé. Il a été transporté à l’hôpital avant d’être placé en garde à vue au commissariat d’Epinay. L’IGS (la police des polices) a été saisie de cette affaire et l’avocate de la victime affirme son intention de déposer plainte contre la police.

Tout est parti, dans l’après midi, d’une banale histoire de portable. De retour d’une patrouille dans la cité Saint-Leu, un policier d’Epinay-sur-Seine s’aperçoit qu’il a perdu son téléphone. En début de soirée, il revient sur les lieux avec d’autres policiers. Mais aucune trace du portable, malgré, selon l’avocate de Nordine, « une tentative de médiation » de son client auprès des « petits » de la cité pour retrouver le téléphone. « Les policiers ont perdu les pédales »

Plusieurs témoignages, corroborés par une source policière, indiquent que les gardiens de la paix se mettent alors à verbaliser des véhicules en série. « En trente ans, je n’ai jamais vu une seule voiture prendre un PV dans cette rue », assure un ami du frère de Nordine, habitant de la cité. « Les policiers ont perdu les pédales », admet une source policière.

Alertés par l’agitation autour de leurs voitures, plusieurs habitants sortent de chez eux. Selon l’ami du grand frère de la victime, « un attroupement de jeunes, mais aussi de pères de familles, s’est formé autour des policiers. » C’est là que survient l’étincelle. Un adolescent attrape le carnet à souche d’un policier. Ce dernier tente de l’en empêcher. Et l’échauffourée commence entre une cinquantaine de jeunes et les forces de l’ordre. Des renforts arrivent. Des bombes lacrymogènes fusent et plusieurs balles de flashball sont tirées pour disperser les jeunes.

Une balle en caoutchouc vient se loger dans le visage de Nordine, qui, selon l’ami de son frère, tentait de calmer le jeu. Ce témoin, qui dit « bien connaître » les policiers d’Epinay pour avoir passé toute sa jeunesse dans cette cité qu’il juge « tranquille », affirme avoir ensuite discuté avec le fonctionnaire qui a tiré la balle à l’origine de l’accident. Ce dernier lui aurait assuré avoir visé « vers le bas » et que Nordine était sans doute baissé au moment du tir. La préfecture de police de Paris n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire qui risque de relancer le débat sur l’utilisation du flashball par les forces de l’ordre.

Sans taf ou sans pap, combattons l’exploitation !

Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mai, à Paris, un certain nombre d’institutions, d’entreprises et de centrales syndicales qui participent à l’exploitation de tous avec ou sans papiers ont été attaquées...

8 agences d’interim ont vu leurs vitrines cassées et leurs devantures taggées :
L’agence Multipro rue des immeubles industriels 20e (tag "liberté avec ou sans papier")
L’agence Notarim rue montbrun 14e ("Notarim exploiteurs")
L’agence Intermedis rue du chateau 14e (" Intermedis exploiteurs")
Les agences Adecco de la rue ernest Renan 15e ("Adecco exploiteur de sans papiers") et celle de la rue Boudreau 9e ("Exploiteurs")
Les agences Synergie de la rue de Clichy 9e ("exploite") et celle de la rue du chemin vert 11e ("exploité, avec ou sans papier, agis !")
L’agence adaptel rue chabrol 10e ("pends ton patron")

11 autres ont eu leurs serrures engluées (étain + glue) :
L’agence Start People bld Voltaire 11e avec les tags "exploiteurs", "liberté avec ou sans papier", ainsi que 10 autres agences (dont adecco et randstat) le long du boulevard Magenta dans le 10e.

2 Pôle emploi ont été pris pour cible : le premier rue Moulin Joly dans le 11e a vu les vitres de la porte d’entrée défoncées à côté du tag "sans taf ou sans pap refusons l’exploitation". Le second, à Montreuil rue Kléber Montreuil a eu sa porte d’entrée dégradée par une poubelle enflammée.

La CGT de la rue de Nantes dans le 19e a eu ses vitres brisées (tag "CGT Collabo") et le local CGT du 11 rue leopold Bellan dans le 2e a été recouvert des tags "CGT Collabo", "Mort au travail", "Vous aurez notre sueur, pas notre peau" !

Enfin, la CAF de la rue Bouchardon (10e) a été redécorée : "cafteurs", "nik la caf"...

***

Les temps sont durs. Les capitalistes insistent toujours davantage pour faire de chacun de nous une marchandise disponible à n’importe quel prix. Les requins se font ainsi concurrence pour s’approprier notre vie en plus de notre force de travail. Ils voudraient nous condamner toujours plus durement à « travailler » ou à « mendier » auprès des gestionnaires quotidiens de notre misère pour tenter de survivre. Avec ou sans papiers, à Pôle Emploi ou au turbin, tout est bon pour nous écraser et tenter de nous soumettre au joug de l’exploitation maximale.

Parmi les profiteurs de la misère, les agences d’intérim se taillent une place de choix en utilisant et jetant les gens au gré des besoins de l’économie : conditions de travail et horaires flexibles, mais aussi élimination de tous ceux qui ne rentrent pas dans le cadre de l’exploitation docile. En plus d’engranger des profits supplémentaires sur ce marché aux esclaves, elles font généralement preuve d’un zèle très ordinaire en essayant de briser par tous les moyens les résistances possibles.

Occupées depuis octobre 2009 par des centaines de « travailleurs sans-papiers » luttant pour obtenir une régularisation, elles ont procédé à plusieurs expulsions musclées. Le 19 février, Multipro a attaqué avec ses gros bras la trentaine de sans-papiers en grève venus négocier à l’agence boulevard Voltaire. Randstat s’est quant à elle appuyée sur les forces de l’ordre le 15 décembre 2009 à Aulnay-sous-Bois, puis les 24 mars et 1er avril 2010 à Daumesnil, pour dégager des dizaines d’autres sans-papiers. Quant à Adecco, Crit Interim et Start People, elles ne se sont pas données la peine d’attendre si longtemps, et c’est après seulement 12 jours d’occupation que les 40 sans-papiers de Compiègne se sont faits virer de leurs piquets le 26 novembre 2009. Enfin, n’oublions pas Synergie, qui a également fait évacuer par les flics son agence rue de Rome le 24 octobre 2009.

Alors oui, pour toutes ces raisons, pour leur rôle de mercenaires de l’esclavage salarié et aussi par solidarité avec les sans-papiers en grève, il ne faut pas s’étonner si les agences Adecco, Multipro, Randstat, Synergie..., parmi d’autres, subissent la colère des enragés.

Mais ce tableau serait encore trop partiel si on oubliait le rôle des syndicats dans leur traditionnelle cogestion de l’exploitation. Ainsi, dans l’actuelle grève des « 6000 travailleurs sans-papiers », ils ont eux aussi fait preuve d’une grande application pour que cette mobilisation, dans ses formes comme dans ses perspectives, reste sagement dans les rails du capitalisme moderne. Ils mènent des occupations où les véritables intéressés sont priés de stationner patiemment pendant que les bureaucrates négocient, tout en s’agitant à coups de pétitions et de gesticulations médiatiques qui font exercent des « coups de pression » bidons sur l’Etat et les patrons.

En somme, les syndicats (CGT comme SUD) demandent aux sans-papiers de continuer de pourrir sur place en attendant une circulaire miraculeuse, afin de s’imposer comme les interlocuteurs incontournables du pouvoir pour fixer ensemble les règles qui régiront l’embauche de la main d’œuvre étrangère. Se plaçant dans le cadre de l’ « immigration choisie », ces sans-papiers n’obtiendront de toute façon au mieux qu’un statut de merde avec des cartes de séjour de courte durée, dont l’octroi et le renouvellement sont faits à la demande du patron, et qui les rendra dépendants de son bon vouloir. Autrement dit : trime et n’ouvre surtout pas ta gueule, sinon tu peux dire adieu à tes papiers ! Et encore, pour l’instant – cela fait déjà plus de six mois – les directives syndicales exigent de ne pas déposer de demande de régularisation tant que le gouvernement n’aura pas pondu une circulaire avec des critères fixes, applicables sur tout le territoire, qui définiront le cadre nécessairement pourri des cartes de séjour avec la mention « salarié » ou « travailleur temporaire ».

Les misérables critères que proposent les syndicats (qui peut justifier d’un an de travail déclaré à temps plein, de trois ans de présence en France, et d’une promesse d’embauche d’un patron pour un an à temps plein, y compris chez les travailleurs nationaux ?) procèdent à un tri sélectif qui dégage la plupart des sans-papiers de la lutte, et institutionnalise toujours plus la galère à laquelle on nous relègue tous. Une fois encore, les intérêts des syndicats ne sont pas différents de ceux de l’Etat et du capital, à savoir cogérer la main d’œuvre et éviter l’explosion sociale.

A présent, contre les séparations instaurées par le pouvoir et ses alliés, la solidarité peut être une des bases pour s’attaquer à ce qui nous rend esclaves et retrouver ce qui peut nous être commun, avec ou sans papiers : la réappropriation de nos vies vers un monde débarrassé de toute domination, de l’exploitation et de l’enfermement.

Liberté pour tous.
Sabotons la machine à expulser et à exploiter !


Source : Indy Nantes.

mercredi 19 mai 2010

Louvain - Grève des écoliers etc

LOUVAIN - Selon les médias, la grève des écoliers, une initiative autonome annoncée avec beaucoup de tracts, d'affiches et de tags, n'a pas été un grand succès. Les portes d'entrée de l'Athenée Royal ont été bloqués à l'aide de colle dans les serrures.

Huit bus de l'entreprise de transports en commun ont été recouverts de tags contre l'école.

11.05.2010

Source Suie&Cendres

Bonjour, nous sommes des anarchistes !

Cela fait déjà quelques temps que nous sommes présents sur ce marché, avec notre table de presse, nos sourires (parfois) et nos yeux fatigués (toujours). Comme beaucoup le savent déjà, nous sommes là pour parler de nos idées, les diffuser, faire connaitre des textes sous forme de brochures qui nous paraissent importants, faire des propositions, toujours sans médiation. Cependant une question nous revient souvent, « c’est quoi les anarchistes ? ».

On connait mal les anarchistes, et souvent on croit connaitre leurs idées alors qu’en fait nous n’en entendons parler que par le biais de faits divers (sabotages, émeutes, actions directes) transmis par la police aux journalistes, qui eux-mêmes redistribuent l’« information » au plus grand nombre. Jamais pourtant ces « informations » n’ont réellement abordé le fond de la pensée de ceux qui luttent pour l’anarchie, hormis dans le but de désinformer et stigmatiser pour mieux réprimer ensuite. On nous parle souvent de l’affaire de Tarnac et des sabotages de caténaires SNCF dont les médias parlaient tant il y a quelques temps, ou encore de la campagne récente de sabotage de distributeurs de billets de banques balances en solidarité avec les sans-papiers.

Les anarchistes en fait ont à cœur de comprendre pourquoi la terre et tout ce qui s’y trouve ne constitue pas un héritage commun à tous ceux qui la peuplent. Pourquoi certaines personnes ont fait le choix de se l’approprier et de la léguer à leurs héritiers ? Pourquoi, selon le bout de terre, exécute-t-on celui qui vole pour survivre ? Pourquoi enferme-t-on des gens qui n’ont pas le bon bout de papier ? Pourquoi traite-t-on les femmes comme des sous-hommes ? Pourquoi alors qu’une majorité est exploitée, une minorité tient les rennes de cette exploitation ? Il y a encore beaucoup de questions comme celles-la... Mais parmi elles, la plus importante est certainement : Pourquoi les dominés du monde entier acceptent-ils ce sort alors qu’il suffirait qu’ils se révoltent pour vaincre la minorité de dominants ?

Pour comprendre les idées des anarchistes, il suffit d’imaginer un monde dans lequel l’entraide remplacerait domination et concurrence. Ce monde n’est pas celui que nous connaissons.

Les anarchistes font partie de ceux qui sont en guerre contre l’existant, cet état du monde qui fait froid dans le dos ; qui ne veulent plus accepter cet ordre fou des choses, ce statu quo, qui en imposant sa paix impose la censure de nos désirs. Cette paix qui ne peut que s’imposer par la violence de l’Etat et de l’économie entre directement en conflit avec nos aspirations de liberté, avec la nécessité indivisible de combattre au quotidien. Et comme le disait en 1854 l’anarchiste Joseph Déjacque (que vous avez certainement déjà croisé sur notre table), « par le bras et le cœur, Par la parole et la plume, Par le poignard et le fusil, Par l’ironie et l’imprécation, Par le pillage et l’adultère, Par l’empoisonnement et l’incendie », les anarchistes combattent depuis des siècles la domination et l’autorité.

Nous sommes contre toute forme d’Etat et d’institutions, nous détestons la société parce qu’elle ne fait qu’opprimer les individus qui la composent, nous voulons détruire les prisons parce que l’enfermement sert à notre neutralisation sociale, parce qu’il n’a jamais rien réglé en profondeur, parce que nous ne supportons plus que la société se venge contre nous ou tous ceux qui ne supportent plus ce monde.

Si tout cela ne te fait pas peur, si comme nous tu penses que le jeu en vaut la chandelle, jette ce bout de papier et regarde autour de toi : la domination est partout : agences d’intérim, pôle emploi, boutiques de luxe, commissariats, palais de justice, centres de rétention, prisons, usines, supermarchés, expulseurs, vigiles, tous tirent profit de ta domination. Tous doivent payer pour les marques sur nos mains, pour les blessures mentales et physiques dont ils ont parsemé nos corps et nos esprits.

Et tant que ce monde existera, nous prônerons la haine de ce monde.
Et tant que ce monde existera, nous continuerons de diffuser nos idées ici comme ailleurs, alors discutons un peu.

Des anarchistes.

[Tract trouvé sur un marché quelque-part dans le nord-est de Paris.]

Source et PDF : http://nantes.indymedia.org/article/20766

Avignon : Et bien dansez maintenant (action de soutien aux camarades grecs et mexicains)

Et bien dansez maintenant

Vous vouliez vous extraire temporairement de l’atmosphère délétère de vos vies monotones en allant taquiner le corail des Caraïbes.

Vous pensez toujours que la Grèce est exotique, qu’Havas Voyages vous vendra le plus beau bronzage, celui qu’au bureau tout le monde trouvera si naturel.
Pas de bol, ici nous attaquons aussi les croque-morts en chemise à fleurs, les agents qui déguisent les fourmis que vous êtes en cigales d’opérette.
Jamais deux sans trois, le 8 Mai dans la nuit la vitrine de l’agence Havas Voyages de la rue Carnot a reçu en pleine gueule la poésie de ceux qui comme nous refusent de laisser les camarades grecs et mexicains seuls dans la guerre en cours.

La triplette jusque là inconnue

Indy Nantes, vendredi 14 mai 2010

Barcelone : un local du PS attaqué en réponse à un assassinat dans le centre de rétention

"Aujourd’hui 17 mai vers 16h30, le local du PSC [Parti socialiste catalan] de Sant Andreu a été attaqué à Barcelone. Les vitres du local ont été détruites à coups de marteaux,à la grande surprise des membres du parti qui se trouvaient à l’intérieur. Le groupe s’est ensuite dispersé dans les rues du quartier, sans que la réponse rapide des flics (qui ont patrouillé à plusieurs voitures dans le coin et placés des agents aux arrêts de métro les plus proches) ait conduit à des arrestations.

Nous avons organisé ce petit geste solidaire en réponse à l’assassinat de Mohammed Abagui, mort la semaine derrière suite aux tortures subies dans le centre de rétention (CIE) de Zona Franca.

La présence de ces camps de concentration modernes et démocratiques est inacceptable, et nous continuerons à frapper tous les engrenages de la machine qui les produit, comme nous l’avons fait aujourd’hui contre le PSC à propos de sa responsabilité politique dans cette mort.

Les bourreaux et leurs maîtres doivent être frappés à tout moment et à tous les niveaux. Ne permettons pas qu’un parti de misérables comme le PSOE, ou tout autre, s’installe tranquillement dans nos quartiers, comme s’ils n’avaient rien à voir avec les morts brutales de Mohammed et de tant d’autres.

Détruisons le silence autour des centres de rétention
Pour Mohammed Abagui, ni oubli ni pardon
Pour eux tous

Traduit de l’espagnol de aiferricorti on 18 Mayo 2010

Wanted la poucave

Villiers-le-Bel : le témoin des émeutes réclame protection

Mise à jour : 19.05.2010

A un mois de l'ouverture du procès des tireurs présumés des émeutes de Villiers-le-Bel (Val d'Oise), le témoin clé du procès réclame une protection policière. Christopher, 21 ans, dénonce les menaces et les intimidations dont il explique faire l'objet depuis deux ans, précisément depuis son témoignage devant le juge d'instruction impliquant des accusés.

Aujourd'hui, son avocat, Me Gilbert Collard, a annoncé qu'il allait déposer lundi une plainte avec constitution de partie civile. «Nous allons saisir un juge d'instruction pour savoir qui est à l'origine des menaces que subit Christopher. Depuis qu'il se plaint d'être menacé, rien n'a été fait» assure l'avocat. «S'il s'avère qu'il y a eu effectivement des menaces, je porterai plainte contre les services de police pour non assistance à personne en danger. La police aurait pu le mettre sous protection. Depuis deux ans, ce jeune homme est persécuté. Il est obligé de se cacher. Il y a un vrai problème.»

Christopher doit témoigner devant la cour d'assises du Val-d'Oise qui jugera, à partir du 21 juin prochain, les tireurs présumés des émeutes de novembre 2007. Il est l'un des rares témoins de ce procès qui n'a pas déposé sous X. Aujourd'hui, il assure qu'il sera bien présent. «Je ne retire rien de ce que j'ai dit devant le juge. C'est toute la vérité.» Me Collard ajoute : «je l'accompagnerai pour montrer que je suis à ses côtés.»

Source le parisien

[PARIS] La passion de la liberté

Dans la nuit du 16 au 17 mai nous avons rendu visite à la permanence PS du 2ème arrondissement rue Léopold Bellan. 3 des 5 vitres de la devanture ont été défoncées à coup de masse. En Grèce, le parti socialiste est au pouvoir. A Paris, le parti socialiste est attaqué en solidarité avec les révoltés en Grèce et ailleurs. La domination est internationale. La vengeance de l’individu épris de liberté est anationale.
Feu au pouvoir.
Brisons tout ce qui nous domine et multiplions les attaques.
Étouffons la démocratie dans son berceau.

Quelques érinyes en furie.

Source Indy Grenoble

vendredi 14 mai 2010

Athènes - explosion contre la prison de Korydallos

Une explosion d'une très forte puissance s'est produite à l'extérieur de la prison de sécurité maximale à Korydallos, à l'ouest d'Athènes. Selon les premières vérifications, il n'y aurait aucune victime, mais une femme a été bléssée par des éclats dus à l'explosion. La police a précisé que l'explosion s'est produite hier soir (jeudi) à l'extérieur des murs de la prison après un coup de téléphone anonyme passé au quotidien Eleftherotypia et à la chaine de télé Alter. Un inconnu aurait appelé pour avertir de l'imminence de l'explosion d'un engin placé dans un sac de voyage et déposé dans un conteneur à ordures, juste à côté de la prison, dans une zone inhabitée. Un policier a raconté que l'explosion a été si forte qu'elle a été entendue à des kilomètres à la ronde.

La prison de Korydallos et la plus grande et la plus connue des prisons grecques. Y sont détenus entre autres des membres de l'organisation subversive 17 novembre, née durant la dictature des colonels et démantelée en 2002. Korydallos est souvent pointée du doigt par des organisations de défense des droits de l'homme, qui y dénoncent des conditions de détention insupportables et des traitements inhumains

Récemment, six personnes accusées d'être liées au grouppe Lutte Révolutionnaire, ont été arrêtées et incarcérées à Korydallos.

Traduit de l'italien depuis informa-azione

La lutte paye ! - Les touristes annulent en masse leurs séjours en Grèce

Les touristes tournent le dos à la Grèce, plongée en pleine crise financière. L'Association des hôteliers d'Athènes (AHA) évoque près de 20.000 nuits d'hôtels annulées dans la capitale et ses environs, un chiffre toujours en progression.

La situation est telle que le gouvernement grec a annoncé jeudi la création d'un «comité de crise».
«Après les annulations massives de réservations, un comité de crise piloté par l'Organisme grec du tourisme a été mis en place», a annoncé un porte-parole du gouvernement à la presse, estimant le coût de ces annulations, qui touchent «toute la Grèce», à «des dizaines de millions d'euros».

«Le tourisme grec est dans une situation critique. Après les annulations massives de réservations, un comité de crise piloté par l'Organisme grec du tourisme (EOT) a été mis en place», a indiqué le porte-parole du gouvernement George Petalotis à la presse.

«Il y a des milliers d'annulations, en raison des incidents des derniers jours et de la récession, qui provoquent chaque semaine la perte de dizaines de millions d'euros», a-t-il ajouté.

Près de 20.000 nuits d'hôtel ont été annulées depuis les violences qui ont fait trois morts en marge des manifestations du 5 mai contre le plan de rigueur du gouvernement, et «ce chiffre continue d'augmenter», avait auparavant affirmé à l'AFP le directeur de l'AHA, Loukas Douvas.

«Il y a aucune raison d'être optimiste car nous avons chaque jour de nouvelles annulations et surtout nous n'avons pas de nouvelles demandes de réservation», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, l'AHA déplore «19.696 annulations de nuitées dans 68 hôtels sur les 450 hôtels de l'Attique» (agglomération d'Athènes) depuis le 5 mai, date de la dernière journée de grève nationale. Des violences avaient éclaté en marge des défilés qui avaient rassemblés plus de 30.000 personnes à Athènes. Trois personnes avaient trouvé la mort lors de l'incendie d'une banque, ce qui avait traumatisé la population.

Depuis, plusieurs manifestations contre la cure d'austérité imposée par le gouvernement ont été organisées dans le calme dans la capitale, qui compte cinq millions d'habitants. Une nouvelle grève générale est prévue le 20 mai, la quatrième depuis février.

Le tourisme est l'un des plus puissants moteurs de l'économie de la Grèce, représentant près de 17% du Produit intérieur brut (PIB). Athènes, où l'Acropole attire de nombreux visiteurs, ne représente qu'environ 10% des revenus de ce secteur.

Source leparisien.fr

Belgique - Vandalisme sur un chantier Besix à Anvers

ANVERS - Des vandales ont forcé l’accès au chantier de London Tower, mené par le constructeur Besix, et y ont causé des dégâts divers.

[BESIX participe à la construction d’un nouveau centre fermé pour clandestins à Steenokkerzeel]

12.05.2010

Source Suie & cendres

Turin - perquisitions dans 4 squats, 3 arrestations

Torino - Perquisite 4 occupazioni, 3 arresti e altri ai domiciliari

In attesa di maggiori informazioni comunichiamo che, intorno alle 6 del mattino, la digos ha perquisito diverse occupazioni(Asilo, Barocchio, Mezcal, Askatasuna) e
abitazioni, traendo in arresto tre compagni, notificando alcuni arresti domiciliari (pare siano complessivamente 4) e ad altri l'obbligo di firma. L'operazione repressiva è una vendetta per i disordini conseguenti al primo sgombero de Lostile, i
provvedimenti sono stati emanati dal PM Rinaudo. E' stata indetta un'assemblea oggi pomeriggio al Mezcal per organizzare le prossime iniziative.

Per aggiornamenti in
diretta ascoltate [anche in streaming
[2]]
Radio Blackout 105.250 a Torino

Testimonianza
dall'Asilo Squat:

Alle sei di mattina la digos e la polizia in forze si presentano davanti all'Asilo Occupato: "E' per una notifica" dichiarano agli occupanti che accorrono dopo che la polizia sta tentando di buttar giù la porta di ingresso. Ed invece non è una semplice notifica, è una perquisizione con tanto di sequestro di uno degli occupanti, portato via ancora non si sa di preciso perchè, con quali imputazioni e soprattutto senza che al momento si sappia se verrà rilasciato o se sarà trattenuto.

Polizia e digos hanno sfondato diverse porte con mazze e spranghe di ferro, insultato e spintonato gli occupanti, rei di non aver voluto immediatamente aprire le porte alle forze dell'ordine.

Analoghe perquisizioni sono in corso anche al Barocchio ed al Mezcal, altre due case occupate a Grugliasco e Collegno, ed in case private.

L'ipotesi è che tutta la faccenda derivi dagli scontri che ci furono alla metà di dicembre a Torino, in seguito allo sgombero di una casa occupata, l'Ostile.

Mentre scriviamo la polizia se ne è andata dall'Asilo Occupato, mentre sono ancora in corso le perquisizioni al Barocchio ed al Mezcal.

Comunicato diffuso da tuttosquat.net:

Torino
12 Maggio 2010

Questa mattina, all'alba, la digos della questura di Torino ha effettuato varie perquisizioni nelle stanze delle case occupate Asilo, Barocchio e Mezcal, del centro sociale Askatasuna e in case private. I
fatti riguardano lo sgombero dello spazio occupato Lostile di corso Vercelli, avvenuto il 10 Dicembre 2009.

Le misure cautelari riguardano 16 compagni: 3 arrestati, fra loro un ragazzo dell'Asilo. 4 con l'obbligo di dimora, fra cui una ragazza ed un ragazzo abitanti presso l'Asilo Squat. 9 con l'obbligo di firma giornaliera.

SOLIDARIETA' A TUTTE LE PERSONE COLPITE DALLA REPRESSIONE

Questa sera, mercoledì 12 Maggio, ore 19:00 se ne discuterà presso il Mezcal Squat

_From: www.informa-azione.info 3]_

Turin - 4 occupations searched, 3 people arrested and others to house arrest

Waiting for news, we communicate that,around 6am of the mourning, the digos (political police, ndt)has searched many occupations (Asilo, Barocchio, Mezcal, Askatasuna) and houses, arresting three people, notifing some house arrests (it seems they're 4 people) and to others, the requirement to sign in at the local police station. The repressive operation it's a revenge for the riots occurred on the first eviction of L'Ostile, the restricted measures are emaned by PM Rinaudo. There's a public assembly today afternoon at Mezcal Squat to organize future iniziatives.

For live updates listen to [also in
streaming [4]] Radio Blackout, 105.250FM in Turin.

Attestation of Asilo Squat:

At six of the mourning digos and forces of police came in front of Asilo Squat: "It's for a notification" they said to the occupant, that came after police intent to brake down the front door. In fact is not a simple notification, it's a search with arrest of one of the occupant, and we actually don't know why they arrest him, with what charges and without knowing if and when he will be released.

Police and digos have braked down many doors with hammers and metal bars, insulted and jostled the occupants, guilty of reluctance to open the door to the police.

Same searches are happening in Barocchio and Mezcal Squat, other two occupated places in Grugliasco and Collegno, and in private houses.

The hypothesis is that all the matter is about riots occurred at half december in Turin, followed the eviction of the occupated place L'Ostile.

While we write, the police is going out from Asilo, and in the meantime they're searching in Barocchio and Mezcal Squat.

Statement spread by
www.tuttosquat.net [5]:

Turin, 12nd
may 2010

This mourning, at first light, the digos of Turin police headquarters have searched the occupated houses Asilo, Barocchio and Mezcal, the social centre Askatasuna and private houses. The scene is about the eviction of the occupated space L'Ostile in Corso Vercelli, happened the 10th december 2009.

The restrictive measures beats 16 friends: 3 arrested people, one lives at Asilo. 4 with the house arrest, of whom a boy and a girl living at Asilo Squat. 9 with the requirement to sign in at the local police station daily.

SOLIDARITY TO ALL THE PEOPLE AFFECTED BY REPRESSION

This evening, 12nd of may, at 7:00pm we discuss about it at Mezcal Squat

Liens:
------
[1] http://www.informa-azione.info/
[2] http://radioblackout.org/streaming/
[3] http://www.informa-azione.info/
[4] http://stream.teknusi.org:8000/blackout.mp3
[5] http://www.tuttosquat.net/

jeudi 13 mai 2010

Londres - Un bureau de probation attaqué

11 mai 2010 - Les bureaux de probation et de service communautaire de Forest Gate ont été attaqués par le groupe anarchiste "Black Fever Gang". Des slogans ont été peints et des vitres ont été brisées. L'action a été dédiée aux prisonniers anarchistes du monde entier, et plus spécialement aux grecs.

"Nous sommes des combattants !! Pas des meurtriers !! Longue vie à l'anarchie !!"

Black Fever Gang

Traduction 325

Madrid - L'accadémie de police attaquée pour la troisième fois en deux mois

Madrid - L'académie de police attaqué en solidarité avec la révolte grecque et les personnes arrêtées à Buenos Aires

Dans la nuit de samedi dernier, nous sommes allés attaquer (pour la troisième fois en deux mois) l'académie de police du quartier Atocha. Les vitres de la porte d'entrée ont volé en éclat, et un message a été laissé sur les murs: "Solidarité avec les anarchistes argentins", "police assassine".

Les compagnons sont maintenant "libres", après avoir été arrêtés pour une manifestation de solidarité avec Giannis Dimitrakis, anarchiste grec accusé de diverses actions et braquage de banque. Nous pouvons et nous devons amplifier la solidarité, attaquer tous les symboles de l'Etat et du Capital, prendre la rue, sortir du ghetto qui se pourri tout seul, suivre l'exemple des compagnons grecs qui malgré la répression continuent de prendre la rue. Suivons-les, montrons que nous sommes avec eux, que la révolte se diffuse.

Tierra Salvaje

Source Madrid Indymedia

Bruxelles - Petite visite en solidarité avec les révoltés grecs

Petite visite en solidarité avec les révoltés grecs

Bruxelles, avenue Louise, lundi 10h : des personnes font irruption dans l’office du tourisme grec balançant sur leur passage de l’huile sur les PC, de la peinture, des bombes puantes fabrication maison et le texte ci-dessous :

Aujourd’hui, si nous rendons visite à l’Office du tourisme de l’Etat grec, ce n’est pas pour s’offrir un voyage au soleil qui nous ferait oublier la routine morbide. Nous sommes des clients inhabituels venus partager un bout de route avec les personnes qui ont choisi les chemins de la révolte. Les allers simples pour les enragés, et particulièrement les anarchistes, vers les cellules de l’Etat grec ne désamorceront pas l’explosion sociale en cours ; ne nous empêcheront pas de tracer des sentiers vers un monde sans autorité.

Liberté pour les anarchistes incarcérés !
Liberté pour toutes et tous !

Source Indy Lille

mercredi 12 mai 2010

Affiche contre le travail



Le travail est avant tout un compromis que nous acceptons pour pouvoir survivre financièrement. Parce que nous n’avons jamais choisi le fonctionnement de ce monde, et parce que nous avons été élevés avec le message qu’il nous fallait ou marcher ou crever.

Le travail nous vole notre temps et notre énergie ! Il essaye de déterminer une partie hallucinante de nos occupations et sollicite en permanence nos corps et nos esprits.

Le travail tend de plus en plus à se confondre avec notre identité. Lorsqu’on nous demande qui nous sommes, on veut en fait savoir ce qu’est notre boulot. Parce qu’en dehors du travail, il ne reste plus grand chose.
Notre statut social est aussi jaugé à la hauteur de notre travail. La société nous fait bien sentir que nous ne valons rien tant que nous ne travaillons pas, et que nous ferions mieux de rentrer dans le rang au plus vite, comme tout le monde.

Le travail s’efforce continuellement à semer la confusion en nous faisant croire que les intérêts des patrons sont aussi nos propres intérêts ; que nous faisons partie prenante de l’entreprise, que nous devons nous réjouir quand les affaires vont bien (et que l’entreprise fait beaucoup de bénéfices), et que nous devons fournir des efforts supplémentaires quand ça va moins bien.

Le travail nous considérera pourtant toujours comme de la matière jetable. Lorsque les chiffres le demandent on nous jette à la poubelle et nous pouvons alors à nouveau mettre notre dignité de côté pour nous vendre à quelqu’un d’autre.

Le travail est cette chose pour laquelle nous restons à transpirer dans les salles d’attente d’Actiris [Interim] ou dans les salles d’auditions de l’ONEM. Comme une armée de réserve, nous devons toujours nous montrer prêts à aller au casse-pipe de l’offre et de la demande. Et si nous ne le faisons pas, la menace financière revient vers nous au galop.

Le travail est cette chose sur laquelle les travailleurs crachent quand ils sabotent les machines pour pouvoir rester un jour à la maison.

Le travail est ce que les chômeurs essayent d’éviter par tous les moyens imaginables, que ce soit à l’aide de fausses sollicitations ou d’ingénieux mensonges.

Le travail est cette chose que les braqueurs rejettent quand ils vont chercher l’argent là où il est. Chez les banquiers ou les bijoutiers, chez ceux qui s’enrichissent sur le dos des autres.

Le travail est ce à quoi ils essayent, encore et encore, de nous contraindre. En tant que soldats à la rescousse de la sainte économie et de son déclin. Une économie de produits et services qui ne nous intéresse peut-être pas, mais qui nous fait quand même un odieux chantage et qui essaye de nous faire plier tous autant que nous sommes.

Refusons ce chantage. Fraudons, volons et sabotons ! Foutons en l’air l’économie et changeons le monde… Pour qu’à travers notre résistance nous puissions redécouvrir ce que respirer librement veut dire.

PDF

[Brochure] Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste



Le texte paru récemment est disponible en brochure, on peut la lire/télécharger à cette adresse: INFOKIOSQUES

A faire tourner, diffuser tant qu'on peut.

Pour rappel, deux textes parus sur les dernières arrestations en février:

- Sur les arrestations du 15 février à Paris des présumés sérial-DABers

- Quelques réflexions autour des arrestations du 15 février à Paris

Villiers-le-Bel : le texto qui a enflammé les collégiens

Le Parisien, | 11.05.2010

La rumeur, diffusée par SMS, de la suppression d’un mois de vacances en été, a provoqué la colère d’élèves de plusieurs collèges. A Villiers-le-Bel, le rassemblement a dégénéré.

Il a suffi d’un texto invraisemblable pour provoquer un mouvement de collégiens et des violences urbaines hier à Villiers-le-Bel. Il était aux alentours de 14 heures quand les portes du collège Léon-Blum ont été bloquées par un groupe d’élèves. Une centaine de collégiens se sont rassemblés devant l’établissement.

A l’origine, c’est un SMS annonçant une (fausse) décision de Nicolas Sarkozy de réduire à un seul mois les vacances d’été qui a provoqué les incidents. Deux ou trois cocktails Molotov ont été lancés, une poubelle a été incendiée. L’intervention des forces de police, une section d’intervention ayant été dépêchée sur place, a donné lieu à des jets de pierres. C’est dans ce cadre qu’un adolescent âgé de 15 ans a été interpellé pour des jets de projectiles sur des policiers et conduit au commissariat de police où il a été placé en garde à vue. Le calme est rapidement revenu dans le quartier. Mais un responsable du collège Léon-Blum a dû faire le tour des classes pour expliquer qu’il n’était pas question de supprimer un mois de vacances et que le texto était faux. Dans le Val-d’Oise, des blocages ont été également observés dans d’autres établissements secondaires, avec la même rumeur pour toile de fond. C’était le cas à Bezons, au collège Henri-Wallon, mais aussi à Louvres (collège André-Malraux) et à Goussainville (collèges Charpak et Robespierre).
La rumeur alimentée par les textos qui tournaient entre jeunes hier s’appuyait sans doute sur le souhait de Luc Chatel, le ministre de l’Education nationale, d’organiser, avant la fin du mois de juin, un débat national sur les rythmes scolaires. Lequel pourrait aborder la semaine de quatre jours, les rythmes scolaires pratiqués à l’étranger et l’évolution éventuelle des fameuses vacances d’été, notamment avec l’instauration de zones géographiques.

mardi 11 mai 2010

Braquons l’existant

Affiche

Nous n’attendons plus rien de cette société. Ce qu’elle nous impose nous dégoûte ; ce qu’elle nous offre ne nous intéresse pas. Nous ne voulons plus succomber à la routine du travail pour gagner quelques miettes en échange de notre obéissance ; nous ne voulons plus avoir comme seuls rêves ce que la télévision nous montre.

Ils nous ont déjà tués des milliers de fois. A l’école, où ils nous ont inculqué que suivre le troupeau est mieux que de créer obstinément son propre chemin. Au travail, où les rythmes de la production et les exigences de l’argent étouffent le battement de nos cœurs qui aspirent à la liberté. A la maison, où les antidépresseurs et la tradition familiale nous noient dans l’habitude de la résignation. En prison ou centre fermé, où la société nous confirme que nous sommes indésirables. A l’église, la mosquée ou la synagogue, où la promesse d’un paradis en échange d’une morale autoritaire fait oublier que c’est que dans le présent que nous vivons. Cette société aime la mort et refoule la vie.

Cette société tient tout le monde en laisse ; la seule différence, c’est la longueur. Nous ne sommes pas de ceux qui se battent pour un collier moins serré, un salaire plus élevé, une police moins brutale, des politiciens et des patrons plus soucieux et honnêtes. Nous voulons simplement ce que tout être tenu en laisse devrait avoir à cœur : nous voulons la couper, foutre le feu à la cage, écraser tous ceux qui nous tiennent ou voudraient nous tenir en laisse.

Ce déchaînement de la passion pour la vie n’est pas un grand moment final à attendre patiemment ; il est quotidien et s’intensifie à mesure qu’il incite et se diffuse. Peut-être est-il parfois confus, ne sachant pas toujours où frapper pour briser les chaînes de l’esclavage et de l’adhésion, mais il est vivant. La révolte, ce cri de vie contre une société de morts, s’exprime des milliers de couleurs d’un arc-en-ciel : des attaques contre les polices qui quadrillent les rues aux atteintes à la sacro-sainte propriété, des sabotages de structures de la domination comme les banques, les intérims, les supermarchés, les institutions en tout genre aux refus clairs et nets de se laisser contrôler, humilier, enrégimenter.

La révolte ne relève pas du simple dégoût, mais parle aussi de joie. La joie d’affirmer que malgré tout, nous sommes vivants. Que malgré l’aliénation régnante, nos chemins de révolte se croisent encore et que les possibilités de tisser des liens de complicité ne sont jamais entièrement anéanties.

Dans la fureur de l’action, nous forgeons, petit à petit, nos rêves d’un monde sans maîtres et sans esclaves. L’attaque est nécessaire car elle crée des fissures, mais ce sont les désirs qui sapent l’édifice social.

Que souffle le vent de la liberté.
Que se déchaîne la tempête de l’insurrection


http://www.cemab.be/news/2010/05/9275.php

**

Aggrediamo l’esistente

Non ci aspettiamo nulla da questa società. Quel che ci impone ci
disgusta; quel che ci offre non ci interessa. Non vogliamo più
soccombere alla routine del lavoro per guadagnare qualche briciola in
cambio della nostra obbedienza; non vogliamo più avere come unici
sogni quelli esibiti in televisione.

Ci hanno già ucciso migliaia di volte. A scuola, dove ci hanno
inculcato che seguire il branco è meglio che creare con ostinazione
il proprio percorso. Al lavoro, dove i ritmi della produzione e il
bisogno di soldi soffocano il battito del nostro cuore che aspira
alla libertà. In casa, dove gli antidepressivi e le tradizioni
famigliari ci fanno affogare nell’abitudine alla rassegnazione. In
prigione o in un Cie, dove la società ci conferma che siamo
indesiderabili. In chiesa, nella moschea o nella sinagoga, dove la
promessa di un paradiso in cambio di una morale autoritaria fa
dimenticare che si vive nel presente. Questa società ama la morte e
respinge la vita.

Questa società tiene tutti al guinzaglio; la sola differenza è la sua
lunghezza. Noi non siamo fra quelli che si battono per un collare
meno stretto, un salario migliore, una polizia meno brutale, dei
politici e dei padroni più premurosi ed onesti. Vogliamo solo ciò che
qualsiasi essere tenuto al guinzaglio dovrebbe avere a cuore:
vogliamo tagliarlo, appiccare il fuoco alla gabbia, eliminare tutti
quelli che ci tengono o vorrebbero tenerci al guinzaglio.

Questo scatenamento di passione per la vita non è un grande momento
finale da attendere pazientemente; è quotidiano e si intensifica via
via che incita e si propaga. Può darsi che talvolta sia confuso, non
sapendo sempre dove sia meglio colpire per spezzare le catene della
schiavitù e dell’adesione, ma è vivo. La rivolta, quel grido di vita
contro una società di morti, si esprime con la miriade dei colori di
un arcobaleno: dalle aggressioni alle forze dell’ordine che
pattugliano le strade agli attacchi alla sacrosanta proprietà, dai
sabotaggi di strutture del dominio quali banche, agenzie interinali,
supermercati e istituzioni d’ogni tipo al rifiuto chiaro e netto di
lasciarsi controllare, umiliare, irreggimentare.

La rivolta non dipende da un mero disgusto, ma parla anche di gioia.
La gioia di affermare che, malgrado tutto, siamo vivi. Che, malgrado
l’alienazione imperante, le nostre strade di rivolta s'incontrano
ancora e che le possibilità di tessere dei legami di complicità non
sono mai del tutto annientate.

Nel furore dell’azione, forgiamo a poco a poco i nostri sogni di un
mondo senza padroni e senza schiavi. L’attacco è necessario perché
crea delle crepe, ma sono i desideri che scalzano l’edificio sociale.

Che soffi il vento della libertà

Che si scateni la tempesta dell’insurrezione

Marseille : Nouvelles Frontières attaqué en solidarité avec les camarades mexicains de San Juan Copala (Oaxaca)

soutien aux camarades de San Juan Copala

L’embuscade paramilitaire du 27 avril 2010 contre nos camarades mexicains de San Juan Copala (Oaxaca) ne restera pas impunie. Les protestations aussi véhémentes soient-elles ne suffisent pas, les blessés et les morts se vengent.
Nous attaquerons systématiquement les complices de la violence d’état. Ici, ce sont, entre autres les agences de voyage comme Nouvelles Frontières qui profitent de la spoliation ininterrompue des territoires de nos camarades en lutte partout dans le monde. La vitrine de l’agence Nouvelles Frontières de la rue Haxo en plein centre ville de Marseille a été détruite par nos soins.
Osons répondre de manière directe et fracassante aux attaques et à la répression.

Pas de pétanque, l’état subsiste !

des boulistes enragés

Source Indy Nantes

71 distributeurs de banques sabotés à Salonique (Grèce)

Dans les premières heures du mercredi 5 mai, nous avons décidé d’inaugurer la grève générale en mettant hors service 71 DAB dans beaucoup de quartiers de Salonique (Euosmos, le centre, Touba, Ambelokipoi, Pylaia, Kalamaria, Sukies).

Cette action est juste un autre petit morceau du puzzle qui forme l’opposition substantielle au calme qui règne dans le fonctionnement de la société.

Une action contre la partie habituellement invisible de la procédure de circulation de l’argent. Une action qu’il serait facile pour chacun de reproduire (un peu de colle au séchage rapide et quelques cartes sont suffisants pour saboter quelques-unes de ces machines).

Dans une société comme celle-ci, dans laquelle les relations sont décrites en des termes consuméristes, nous essayons à chaque instant de nous opposer à la normalité qui est définie dans nos vies par l’État, en remplaçant de cette façon sa logique par la réalisation de nos passions destructrices.

Nous avons voulu agir en ce jour pour montrer que pour qu’une grève soit une menace authentique contre l’état, les critères de base sont l’interruption de la production et avec cela, de la consommation. De cette façon, la normalité est bloquée, donnant la chance à chacun dans la rue de pouvoir organiser sa résistance à ceux qui ont volé sa vie.

À cause de l’assimilation des grèves et leur transformation en un autre droit démocratique, cette menace ne s’est métamorphosé en rien de plus qu’une simple rupture joyeuse avec le quotidien.

Traduction trouvée sur la Base de Données Anarchistes.

OFII tralala

Trois p'tits coups et puis s'en va,
Les vitres de l'OFII ont pris quelques éclats..

NI ETATS, NI FRONTIERES

Office Français de l'Immigration et de l'Intégration, rue de la roquette à Paris

Source Indy Nantes

Figeac (Lot) : la permanence UMP à nouveau vandalisée

Radio Totem, le 07/05/2010

À Figeac, la permanence de l’UMP a de nouveau été vandalisée. Les faits se sont déroulés dimanche dernier malgré la caméra de surveillance installée sur les lieux. Le local avait déjà été dégradé il y a quelques semaines en pleine campagne pour les élections régionales. Les gendarmes de Figeac ont ouvert une enquête. La maire socialiste de la ville, Nicole Paulo, regrette et déplore ces actes de délinquance.

mercredi 5 mai 2010

Bruxelles - Les saccages des portillons du métro continuent

Bruxelles - Les dégradations des nouveaux portillons installés dans les métros continuent. Les dégâts s'élèvent déjà à plus de 60 000 euros. En juillet, les portillons seront mis en marche.

2.05.2010
Traduit de http://www.brusselnieuws.be/artikels/stadsnieuws/vandalisme-aan-toegangspoortjes-kost-60-000-euro

Source Suie et Cendres

Bruxelles - Attaques contre Actiris

Trois bureaux d'Actiris , le service d'emploi à Bruxelles, ont été la cible d'anarchistes, au cours du week-end. Ceux-ci ont vandalisé les antennes locales d'Evere, Berchem et Auderghem, en brisant leurs fenêtres, en collant des tracts et en taguant des slogans tels que "Vive le travail de nuit!" ou "Ne travaillez plus!".

La fête du travail aura été célébrée de manière particulière, au cours du week-end du 1er mai, par certains réfractaires du boulot. Trois antennes d'Actiris, le bureau de l'emploi à Bruxelles, ont en effet été saccagées dans la nuit de samedi à dimanche ou la suivante. Et les slogans laissés, à la peinture ou via des affiches, indiquent clairement qu'il s'agit d'actes d'un groupuscule anarchiste.
A Evere, c'est le bureau situé au numéro 114 de la rue de Paris qui a été pris pour cible, à un moment indeterminé. "Il s'agit probablement de nihilistes, qui ont tagué des graffitis à la bonbonne sur la façade de l'agence et apposé deux affichetes reprenant des messages anarchistes," dit le porte-parole de la zone de police, Roland Thiébaut.

Le texte des tracts, en format A4, est éloquent: "Le travail, c'est ce que le chômeur essaye d'éviter par tous les moyens imaginables. Refusons ce chantage! Volons, fraudons et sabotons. Foutons en l'air l'économie et changeons le monde. Pour qu'à travers notre résistance, nous puissions redécouvrir ce que respirer veut dire. Détruisons le travail."
Selon Actiris, une vitre au premier étage du bâtiment d'Evere a également été brisée au moyen d'un jet de pierre.
"Mais à Berchem-Saint-Agathe, ils ont été plus gentils," relève la porte-parole du service public d'Actiris. "Ils n'ont rien cassé au bureau du 1154, chaussée de Gand. Il y a un tag "Ne travaillez plus!" sur la façade et ils ont placé les mêmes tracts qu'à Evere sur les fenêtres d'Actiris et un autre sur la Fortis voisine, en les collant sous les vitres avec du silicone."
A Auderghem par contre, à la maison de l'emploi partagée avec le CPAS, 87 avenue du Paepedelle, les anars se sont laissés aller. Ils ont brisé trois carreaux du rez-de-chaussée, dont deux en transperçant les volets au moyen d'un objet pointu. Là aussi, le mur de façade a été tagué d'un slogan, plus cynique: "Vive le travail de nuit!" I n'y a pas eu d'intrusion et aucune interpellation n'a encore eu lieu. Mais Actiris a déposé plainte et l'enquête suit son cours.

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Le ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Economie Benoît Cerexhe a dénoncé lundi “avec la force la plus vive” les actes de vandalisme commis au cours ces derniers jours contre les antennes décentralisées d’Actiris

(Berchem-Sainte-Agathe, Evere, Forest, Ixelles, Auderghem).

Le ministre a également tenu à réaffirmer la nécessité de la politique de décentralisation de la politique d’accueil et d’accompagnement des demandeurs d’emploi, afin de rapprocher ce service des personnes touchées par l’absence d’emploi.

“Cette politique de décentralisation a prouvé ces derniers mois qu’elle répondait aux besoins des ‘clients’ d’Actiris (chercheurs d’emploi comme employeurs), avec un taux de satisfaction générale en croissance”, a ajouté le ministre.

Benoit Cerexhe a par ailleurs souligné qu’il ne pouvait être question pour les pouvoirs publics de “céder face à ces actes de dégradation et qu’à toute action de dégradation il sera répondu dans les plus brefs délais pour que les services offerts par Actiris puissent l’être dans un cadre le plus accueillant et le plus serein possible”.

Il a demandé aux autres antennes décentralisées de renforcer les dispositifs de surveillance. Il a appelé les bourgmestres et services des zones de police bruxelloises à assurer un contrôle plus serré des antennes d’Actiris.

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Ce n'est pas la première fois que l'on s'en prend aux bureaux d'Actiris. Il y a trois semaines déjà, c'était l'antenne forestoise qui avait été prise pour cible. Les auteurs avait alors brisé neuf des douze vitres de l'immeuble. Les bureaux avaient du être fermés pendant une journée. L'antenne Actiris d'Evere a, elle aussi, dû fermer momentanément ses portes ce lundi. (www.rtbf.be)

4.05.2010
http://archives.sudpresse.be/antennes-d%26%238217-actiris-vandalisees-cerexhe-indigne_t-20100503-H2FNCE.html?queryand=actiris&firstHit=0&when=-2&begYear=2010&begMonth=01&begDay=01&endYear=2010&endMonth=05&endDay=04&by=10&sort=datedesc&pos=0&all=30&nav=1 et www.rtbf.be

Source Suie et cendres

lundi 3 mai 2010

Quelques actions récentes de solidarité avec Giannis Dimitrakis

Le procès d’appel contre Giannis Dimitrakis vient d’etre renvoyé au 6 décembre 2010. Rappelons qu’il a été condamné à 35 ans de prison pour un braquage, et que l’appel devait débuter le 28 avril. Une semaine internationale de solidarité était appelée pour cette date.
A noter que des banderoles et des rassemblements ont eu lieu dans des dizaines de villes grecques depuis une semaine pour Dimitrakis et les autres compagnons anarchistes incarcérés (notamment les 6 accusés de faire partie de "Lutte révolutionnaire"), mais aussi des attaques incendiaires.


28 avril, Prague : molotovs jetés dans le jardin de l’ambassade grecque, début d’incendie. Le nom de Dimitrakis et un A cerclé sont tagués à l’entrée. Les journaux parlent d’un "incident similaire" à l’ambassade grecque du Brésil.

27 avril, Londres : occupation du centre héllenique, deux banderoles sont mises sur le toit, une sur le balcon, avec : "Liberté pour Dimitrakis et tous les anarchistes", "Honneur à Lambros Fountas - Liberté pour les 6", "Feu aux prisons ! Librté pour Alfredo Bonanno et Christos Stratigopoulos !”.

27 avril, Buenos Aires : rassemblement devant l’ambassade grecque. 5 compagnons arretés (un gravement tabassé par les flics à la tete) et perquisitionnés, la presse parle d’un molotov lancé contre l’ambassade.

26 avril, Rome : trois distributeurs de billets de la banque San Paolo sabotés à la peinture et l’acide, des tags "Liberté pour Dimitrakis" sont tracés à coté. Le communiqué finit par "Liberté pour tous les compagnons otages de l’Etat grec - Feu aux prisons"

25 avril, Barcelone : Dans le quartier Gracia, un distributeur de la banque Caixa Catalunya est incendié. Le communiqué précise : "Que les flammes de la solidarité se diffusent ! Jusqu’à réduire la répression en cendres ! Liberté pour Giannis Dimitrakis !".

Source : Occupied London et Informa-Azione.