jeudi 31 décembre 2009

Montpellier: le feu ravage une partie de la maternelle


Consternation hier matin pour les responsables éducatifs et les élus municipaux venus constater les dégâts. Ceux subi par l’école maternelle Ludwig-van-Beethoven. Car mardi, en fin de journée, un incendie s’est déclaré dans une partie des locaux de cet établissement situé chemin de Poutingon dans le quartier de la Croix d’Argent.

Un feu qui a ravagé près de la moitié des quelque 300 m2 de l’établissement. La cantine, la tisannerie et l’une des trois salles de classe ont été complètement détruites. Hier, aucune explication officielle n’avait encore été donnée pour expliquer l’origine du sinistre. Mais des pétards, utilisés par des enfants, pourraient en constituer la cause.

Restait alors le sort des soixante-douze bambins inscrits ici et devant reprendre le chemin de l’école lundi. Heureusement, dès hier, la Ville avait déjà mis en place une solution de remplacement. En début de semaine, c’est l’école Olympe-de-Gouges, dans le quartier d’Ovalie, qui accueillera les minots. Sachant que cet établissement n’abrite, pour l’heure, qu’une seule classe. « Et nous allons mettre en place, pour les parents qui le souhaitent, un système de transport scolaire », précise Jean-Louis Gély, l’adjoint délégué en charge de la réussite éducative au sein de la majorité municipale, présent au côté de l’inspecteur d’académie et d’Hélène Mandroux, qui s’étaient rendu sur les lieux, hier en fin de matinée.

Ne restera plus qu’à prendre une décision concernant l’avenir de l’école en partie détruite. Ouverte dans des bâtiments préfabriqués il y a une vingtaine d’années, celle-ci, selon le résultat des expertises, sera soit rebâtie, soit rasée pour être reconstruite. Peut-être même ailleurs.

Source: midilibre.

Mieux qu'la police...Banderole accrochée sur le périph' parisien


Quelque part, aux abords de l'artère irriguant la métropole impériale... en l'an 2009. Banderole : 12 X 8 mètres

Saint-Sylvestre : la police sur le qui-vive

Des gendarmes déployés sur les Champs-Élysées, à Paris, pour prévenir d'éventuels débordements. L'année dernière 1.147 voitures ont été incendiées. Crédits photo : Le Figaro
Le ministère de l'Intérieur mobilise 30.000 hommes pour sécuriser le réveillon et éviter les feux de voitures.

Réduction des effectifs oblige, le ministère de l'Intérieur disposera cette année d'un peu moins d'hommes pour occuper le terrain le soir de la Saint-Sylvestre. L'an dernier, la mobilisation de 35.000 policiers et gendarmes la nuit du 31 décembre au 1er janvier n'avait pas empêché une explosion de 30% du nombre des voitures incendiées, passant de 878 épaves en 2007 à 1.147 en 2008. Du jamais-vu depuis le début de cet inquiétant phénomène en 1997, à Strasbourg. On a même vu des voitures brûler dans des départements jusqu'alors totalement épargnés, à l'instar du Calvados, des Charentes, du Jura ou du Puy-de-Dôme, fief électoral de l'actuel ministre de l'Intérieur. De 35 départements touchés en 2005, leur nombre est passé à plus de 60 en 2008. Comme si la campagne se mettait à imiter les dérives des cités.

La Place Beauvau, cette fois, a peau­finé son dispositif de sécurité pour le réveillon durant des semaines. Il s'agit, tout d'abord, de rendre le passage à l'acte plus difficile. Outre l'interdiction des mortiers de feux d'artifice (lire ci-dessous), le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a pris un arrêté pour interdire la vente au détail de carburants du 30 décembre au 2 janvier inclus. La police veut compliquer la préparation de bombes incendiaires. «Mais les inconditionnels du feu de voiture auront certainement pris les devants en constituant des stocks», confie un commissaire de la Sécurité publique. L'un de ses collègues ajoute qu'un simple carré d'allume-barbecue enflammé sous un pneu suffit à embraser un véhicule en quelques minutes...

Des caméras à la rescousse

En cas de flagrant délit, les forces de l'ordre sont invitées à procéder à un maximum d'interpellations. Pour cela, CRS et gendarmes mobiles vont quadriller, par groupes de six, les zones urbaines, où les unités de renseignement auront détecté des comportements suspects. Ces dernières devront employer, autant que faire se peut, des caméras pour filmer les actes de dégradation et ramener ainsi des éléments de preuve utiles aux poursuites. Mais un officier de police d'une brigade anticriminalité avoue que «les images prises de nuit sont souvent floues et inexploitables. ­Elles éclairent surtout sur le contexte de l'arrestation».

Des fouilles systématiques seront également réalisées pour détecter les individus porteurs d'objets dangereux ou de liquides inflammables. Les parquets, quant à eux, ont reçu des instructions de la Chancellerie pour faciliter le traitement judiciaire de ces affaires. L'an dernier, le chef de l'État en personne, Nicolas Sarkozy, avait réclamé que les pyromanes soient empêchés par la justice de passer leur permis de conduire «aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité». Mais la mesure est restée un vœu pieu.

Au-delà du millier d'incendies de véhicules de la Saint-Sylvestre, environ 40.000 sinistres de ce type sont enregistrés tout au long de l'année, faisant de la France le recordman d'Europe de cette triste spécialité. Depuis le 1er octobre 2008, grâce à la proposition de loi Warsmann, toute personne victime d'un tel sinistre peut réclamer une indemnisation jusqu'à 4.000 euros à un fonds de garantie, à condition que ses ressources ne dépassent pas 2.000 euros par mois et que son véhicule ne soit pas assuré contre l'incendie. Il s'agit d'aider les personnes à faible revenu pour qui la perte d'un véhicule représente un préjudice non seulement financier mais aussi la disparition de leur principal outil de travail. De 300 demandes d'indemnisations en 2008, le nombre de dossiers instruits est passé à 1.600 en 2009.

Source lefigaro.

Berlin/Friedrichshain : occupation policière, un policier en civil tire sur un jeune

A propos du coup de feu à Friedrichshain

(Tract diffusé le 12.12.09 à Berlin, Friedrichshain, Forckenbeck Platz)

Dimanche 6 décembre, la nuit, vers 2h30. Berlin, , Forckenbeck Platz. Un hélicoptère survole le parc, recherchant le pistolet d'un policier en civil coupable d'avoir tiré avec puis de l'avoir jeté.

Dimanche dernier, un policier en civil a tiré dans la jambe d'un jeune de 18 ans. Le policier affirme avoir agi en état de légitime défense face à cinq jeunes gens ivres. Le coup de feu a été donné dans un de nos parcs, le Forckenbeck Platz. Un policier innocent aurait été attaqué par des jeunes violents : voilà ce que l'on entend les médias dire sur cet incident. Une fois de plus, on voit bien de quel côté se range la presse. Nuit et jour, en uniforme et en civil, la police est massivement présente dans les rues de Friedrichshain: rien d'étonnant donc à ce que les gens réagissent, se défendent et ripostent. En revanche, aucune évocation de la violence inhérente à la police. Pour nous, la violence policière, ce n'est pas seulement le passage à tabac, les matraques, les menottes, les cellules, mais le système dans son ensemble qui rend nécessaire la présence de la police. Un système qui se définit par une violence quotidienne à travers le travail, l'école, la prison, l'ANPE, la bureaucratie et l'ennui. La violence de milliers de panneaux publicitaires qui nous bombardent chaque jour de leur slogan et la violence d'une vie où des objets consomment d'autres objets. En fait, la violence de l'Etat et du Capitalisme.

Nous voulons que cesse l'occupation policière de Friedrichshain. Nous voulons la suppression de la police et du système qui la rend nécessaire.

Les gens doivent pouvoir prendre leur vie en main, la vivre de manière autonome, selon des principes d'anti-autorité, de solidarité, de coopération et d'aide mutuelle.

Quelques anarchistes du quartier nord.

(le contenu de ce tract est disponible en allemand : http://www.abc-berlin.net/ueber-schiesswuetige-bullen-u...effen)

Source https://nantes.indymedia.org/article/19182

Santiago du Chili: attaque contre un boucher et contre une clinique psychiatrique

Communiqué :

La nuit du mardi 29 décembre, nous avions planifié d'attaquer la maudite tranquillité de quelques exploiteurs. C'est pour cela que nous sommes sortis avec le nécessaire pour réaliser notre objectif et pour ne pas en rester aux seules intentions.

La première étape fut de nous diriger vers la maison d'un boucher assassin (désolés pour la redondance) dans la cour de laquelle trônait un camion le transport de cadavres, vers lequel nous portons notre rage. Les lumières de la maison étaient déjà éteintes quand nous avons décidé d'agir, nous répandîmes alors un acide très corrosif (qui corrode le métal et le plastique, entre autres) sur le pare-brise, le moteur et les deux roues latérales, et dans le même temps de la peinture rouge fut balancée sur la grande publicité située juste à côté et qui incitait à la consommation d'animaux, pendant que le camion était laissé en ruine. Nous avons aussi souillé l'entrée de la maison avec de la peinture.

Avec la même rage nous nous déplaçons vers une Clinique Psychiatrique, qui éclairait quelques grandes baies vitrées qui bien que renforcées, ont été éclatées à coup de pierres, aux heures où les bourreaux vêtus de blanc travaillaient encore.

Les deux attaques ont été dirigées contre les propriétés d'exploiteurs, de gérants/défenseurs de la domination de l'homme sur l'homme.

Les pratiques autoritaires se trouvent partout, et ton choix consiste à en être complice ou à les attaquer, en faisant de ta vie entière une propagande par le fait.

Ces actions sont un geste fraternel pour tous les compagnon-nes prisonnier-ères qui se trouvent en grève de la faim du 20 décembre au 1 janvier, parce que l'attitude inébranlable de chacun-e de vous nous remplit d'orgueil et nous encourage à partir à l'offensive.

Un salut plein de force à tous-tes les enragé-es et insurgé-es qui agissent sur le territoire nommé México. Continuons d'attaquer compas, que dans la guerre contre la domination nous nous animons et nous reconnaissons dans chaque action.

Comme nous l'avons déjà dit auparavant, chaque attaque va à la mémoire guerrière de Mauricio Morales, le compagnon que nous suivons en continuant de porter des coups contre l'ennemi.

Cher Diego, le fait que tu aies réussi à fuir les cages de l'Etat nous remplit de joie. Ta fureur et ta conviction nous donnent de la force dans cette guerre à mort. En avant compagnon, que chaque jour qui passe soit un coup contre le pouvoir.

Une Bande Sauvage et Insurgée en Guerre Contre la Domination

Traduit de l'espagnol depuis: http://liberaciontotal.entodaspartes.net/archives/8307

Semaine de solidarité avec les inculpés de Vincennes, du 16 au 24 janvier

Les 25, 26 et 27 janvier 2010 les dix inculpés de la révolte de Vincennes passeront en procès au Tribunal de Grande Instance de Paris, à 13h30, 16e Chambre, métro Cité.

Le 22 juin 2008 le centre de rétention de Vincennes avait été brûlé par les sans-papiers prisonniers à l’intérieur, après six mois de révoltes presque continues et suite au décès de l’un deux pour manque de soins le 21 juin. Au fil des mois qui ont suivi, des sans-papiers alors présents ont été accusés par l’État français de «destruction de biens publics par l’effet d’incendie» et «violence à agents de la force publique». La plupart ont été en détention préventive, pendant huit, dix et parfois douze mois.

Une semaine de solidarité sera organisée du 16 au 24 janvier pour entre autres exiger leur relaxe, en espérant que le maximum de personnes, où qu’elles soient, s’approprient cette histoire et ce procès et y fassent écho, tant cela résonne avec les révoltes dans les centres de rétention partout en Europe et ailleurs.

À Paris, deux moments sont pour l’instant fixés pour ouvrir et clore cette semaine :

— Le 16 janvier : à 19h, soirée de soutien avec projection, informations, discussions au CICP, 21 ter rue Voltaire, Paris 11e.

— Le 24 janvier : à 15h, rencontre et échanges sur les luttes contre les centres de rétention et plus largement les politiques migratoires dans les différents pays européens, à la CIP, 14 quai de Charente, Paris 19e. Ce moment de la semaine sera important, à la veille du premier jour du procès. Si certains de vous pouvaient être présents, dans la continuité des rencontres à Paris en mai dernier, puis à Barcelone en octobre. Le logement et la bouffe seront bien sûr assurés. Et si vous pouviez rester pour le procès ce serait encore mieux !

Nous vous enverrons dès que possible plus de détails sur le déroulement de la semaine de solidarité.En attendant de vos nouvelles, nous vous souhaitons courage et détermination dans vos luttes, à bientôt !

Collectif de solidarité avec les inculpés de Vincennes

Avant la St-Sylvestre, les mortiers de feux d’artifice interdits à la vente libre


Le décret interdisant ces engins au grand public est paru ce mercredi au Journal officiel. Si le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux en avait fait une priorité, les professionnels du secteur ne décolèrent pas.

Extinction des feux d'artifice par Hortefeux. Ce mercredi, un décret «portant réglementation des artifices de divertissement» est paru au Journal officiel. La belle bleue de la Saint-Sylvestre, le bouquet final du 14 juillet ou l'embrasement pour le mariage, c'est interdit... du moins sans «certificat de qualification ou agrément délivré par la préfecture». Le décret entre en vigueur jeudi 31 décembre, au matin, jour de réveillon et de débordements éventuels. Tout contrevenant encourt une amende de 1500 euros.
Pour le ministre de l'Intérieur, les feux d'artifices, c'est agressif et plus du tout festif. Dans certains quartiers sensibles, les mortiers – ces tubes rechargeables destinés à lancer les pièces pyrotechniques – sont détournés de leur usage et utilisés en tir tendu contre les forces de l'ordre et les secours.
Un commissaire gravement blessé à l'oeil par le tir d'une fusée en juillet 2008, à Asnière-sur-Seine ; huit policiers blessés lors d'une manifestation de soutien à Julien Coupat en février 2009, à Paris ; une patrouille sous le feu de tirs de mortiers d'artifice, le 28 juin, à Tremblay-en-France... Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat Alliance Police nationale, égrène les agressions de forces de l'ordre par mortiers. Il se félicite : «Ce texte était une demande du syndicat. Nous sommes satisfaits d'avoir été entendus si rapidement, même si nous aurions souhaité que le gouvernement aille plus loin. Les agressions par mortier de représentants de l'Etat sont des faits graves et marquants. Nous attendions cette réponse juridique.»
Agrément préfectoral nécessaire
C'est que Brice Hortefeux tonne et menace depuis quelques mois déjà. Premier coup de semonce en septembre, lors d'une visite au commissariat de Sevran (Seine-Saint-Denis): «J'en ai assez de voir tous les matins des rapports de la hiérarchie indiquant qu'au cours de la nuit, il y a eu des attaques à coups de mortiers de feux d'artifice. J'ai demandé que l'on mette fin à leur utilisation, donc à leur vente, pas pour quelques catégories, mais pour la totalité.» Bis repetita, le 17 octobre, à Saint-Etienne, lors du congrès national des sapeurs pompiers.
En France, les artifices de divertissement sont classés de «K1» à «K4», selon leur puissance et leur dangerosité. En «K1», les pétards et autres cierges magiques. Le risque est minime. Les mineurs peuvent les acheter et les utiliser. La catégorie «K4» regroupe les bombes de calibre supérieur à 105 mm et les artifices contenant plus de 500g de matière explosive. Seuls des professionnels ou des personnes qualifiées peuvent les manipuler. Les catégories «K2» et «K3» rassemblent les artifices de gabarit intermédiaire. Y compris les bombes, chandelles romaines et autres comètes qui font de belles couleurs et d'étonnants dessins dans le ciel étoilé. Le décret vise directement ces pièces pyrotechniques lancées par un mortier.
Jusqu'ici, l'utilisateur devait simplement respecter le mode d'emploi et quelques précautions élémentaires de sécurité. Dès jeudi, tout utilisateur devra solliciter un «agrément préfectoral, pour une durée déterminée, accordé ou retiré selon les garanties présentées par le demandeur, au regard des exigences de la protection de la sécurité publique».
Particuliers, communes, comités des fêtes... tous concernés
Ce texte durcit et harmonise la législation existante. Les préfets pouvaient déjà interdire temporairement certains engins pyrotechniques, après appréciation de la situation départementale. Avec ce décret, tout le monde est concerné, exceptés les professionnels, déjà qualifiés, et les mineurs, déjà exclus. Particuliers, communes, comités des fêtes, associations, sur l'ensemble du territoire et durant toute l'année.
Les professionnels de la pyrotechnie sont en pétard. «C'est de la stigmatisation», regrette Henri Miermont, secrétaire général du Syndicat des fabricants d'explosifs de pyrotechnie et d'artifices (Sfepa). «Ce décret transforme des produits de divertissement en explosifs dangereux. Ça n'a rien à voir avec ceux utilisés dans les mines ou les carrières. La manipulation de ces derniers nécessite, par exemple, un casier judiciaire vierge.»
Les professionnels sont en désaccord avec le ministère concernant la dangerosité des produits incriminés. Le Sfepa a procédé à des tests sur les protections utilisées par la police. Les protections ont résisté, assure le syndicat. «Pour le ministère, la situation est grave. Mais il n'a jamais détaillé le nombre d'agressions par mortiers d'artifice», souligne Henri Miermont.
«Stigmatisation indifférenciée et généralisée»
L'incompréhension des professionnels est d'autant plus grande qu'ils estiment avoir prouvé leur esprit de responsabilité. Dès 1999, de leur propre initiative, ils ont restreint la vente au grand public des mortiers supérieurs à 65 mm, alors que la vente jusqu'au calibre 110 est autorisée. Lundi dernier, au cours d'une réunion de travail avec le ministère, le Sfepa a proposé de ne plus vendre aux particuliers les mortiers rechargeables de 50 mm, les plus détournables. Une autorégulation refusée par le ministère.
Ce nouveau texte, «c'est de la connerie!», s'exclame ce responsable du magasin «Les Feux de la fête», boulevard Montparnasse, à Paris. «On peut aussi interdire la vente de bouteilles et d'essence, car ça sert à fabriquer des cocktail Molotov! La plupart des feux d'artifice sont concernés. Ils contiennent des mortiers, nécessaires à l'élévation des fusées et donc à la beauté du spectacle.» Pour ce vendeur, l'argument de la lutte contre l'insécurité ne tient pas : «Les mortiers de 65 à 105 mm sont inutilisables dans les manifestations ou lors de violence urbaine. En tir tendu, vu la puissance, les types s'arracheraient l'épaule. Les gabarits de 40 et 50 mm, j'ai déjà arrêté d'en vendre pour pas avoir d'embêtements.» Et de conclure: «Si c'est pour en vendre à dix clients, je ferai plus de mortiers du tout. Ça ne représente que quelques milliers d'euros.»
Le chiffre d'affaires annuel de la pyrotechnie de divertissement s'élève, en France, à 80 millions d'euros. Les mortiers, cela concerne finalement peu d'articles. Mais «on aurait préféré se faire hara kiri sur les plus petits articles, considérés comme les plus dangereux pour les forces de l'ordre, plutôt que d'assister à une stigmatisation indifférenciée et généralisée», explique Henri Miermont. «Par expérience, la paperasserie et des délais administratifs aléatoires découragent bon nombre d'acheteurs», prophétise le secrétaire général du Sfepa. Sur quels critères se fera la délivrance des autorisations ? Le syndicat d'ironiser: «Si vous vous appelez Monsieur Bernard et habitez en Lozère, cela ne devrait pas poser de problèmes...» Et d'ajouter : «Les personnes mal intentionnées n'iront pas demander une autorisation en préfecture ! Et le gouvernement ne va pas contrôler les colis d'importation.»
«A quand l'interdiction des machines à laver, des boules de pétanque, billes et autres béquilles ?», ironise le Sfepa. Autant d'objets détournés et retournés contre les forces de police.
Source Libé.

mercredi 30 décembre 2009

Vigiles, porcs, assassins

Lyon : mort après avoir été neutralisé par les vigiles

Michaël Blaise, 25 ans, immobilisé par des agents de sécurité pour vol à l'étalage au magasin Carrefour de la Part-Dieu, a succombé à un malaise survenu dans le magasin lors de sa garde.

Pris de malaise alors qu'il était maintenu au sol par des agents de sécurité, un jeune homme de 25 ans, sans domiciliation connue, est mort hier après-midi sans avoir repris connaissance. Une enquête est en cours, et quatre personnes étaient hier soir en garde à vue, pour faire la lumière sur les circonstances de ce décès.

Lundi vers 18 heures 30, le service de sécurité du magasin Carrefour de Lyon-Part-Dieu repère Michaël Blaise qui, selon la direction du magasin « volait et détériorait des marchandises », des bouteilles de bière en l'occurrence. Trois agents de sécurité interviennent pour contrôler le jeune homme qui, selon des témoins, semble très nerveux.

Solidement maintenu par un agent de sécurité de Carrefour et deux de ses collègues de la société de surveillance Byblos, affectés à la sécurité de la grande surface, il est conduit dans la salle de contrôle, équipée d'une caméra et d'un micro qui enregistrent ce qui s'y passe.

Il est très agité, se débat violemment et les personnels de sécurité, pour le maîtriser en attendant l'arrivée de la police, l'immobilisent au sol. Il essaie de se dégager, gesticule et, soudain, cesse de bouger. Selon la direction de Carrefour, les agents de sécurité le relèvent, l'installent sur une chaise, mais il est inconscient. Le manager Sécurité prodigue les premiers soins, effectue un massage cardiaque. Les pompiers du centre commercial interviennent, suivis par ceux du SDIS puis par le SAMU, qui tente vainement de le ranimer. Évacué vers 19 heures dans un état critique, il est considéré en état de mort clinique vers une heure du matin. Il est décédé hier à 14 heures 45. Une autopsie a été ordonnée pour déterminer les causes de la mort.

Entendus par la police dès lundi soir, les trois vigiles et le manager ont été placés en garde à vue hier après-midi.

Leur avocat, maître David Metaxas, qui représente également Carrefour, a indiqué hier qu'ils « sont choqués par ce qui s'est passé, mais qu'ils ont agi avec tout le professionnalisme requis, ce qui est confirmé par l'enregistrement vidéo et sonore de l'interpellation et de la rétention ». Les enregistrements des faits survenus en salle de contrôle ont été remis à la police pour les besoins de l'enquête. Selon maître Metaxas, « il n'est pas du tout question de violences », la direction affirmant pour sa part qu'il n'y a eu « aucune brutalité » face à « un individu extrêmement violent ».

La victime, Michaël Blaise, sans adresse connue, avait des antécédents de vols et de violences. Le 23 décembre, dans ce même magasin, il avait bousculé une caissière pour voler de l'argent dans sa caisse.

Source: leprogres.fr

[Faut-il rappeler pourquoi les journalistes sont des merdes ?...]

México: engin explosif contre une succursale de la banque BBVA

Communiqué:

Vers 3 heures du matin le 24 décembre nous avons laissé une machine explosive pleine de dynamite dans la succursale bancaire BBVA à Ecatepec Estado Estado de Mexico, et nous avons laissé simultanément un autre cadeau en face de la façade de l'entreprise Kengoord qui était défendue par deux patrouilles de la police étatique; les deux cibles ont subi des dommages dans leurs baies vitrées.

Nous avons réalisé cette action sur la même avenue (José López Portillo) sur laquelle, quelques semaines auparavant, les "Brigadas de Eco saboteadores por la Venganza Nunca Olvidada" avaient fait exploser une bombe composée de bouteilles de gaz butane contre une Banamex [banque mexicaine] dans la municipalité de Coacalco.

Les autorités ne se sont pas imaginées que d'autres groupes attaqueraient de nouveau sur le même "périmètre contrôlé" et elles ont laissé de telles cibles vulnérables et toutes prêtes pour que nous puissions y placer nos paquets dynamiteurs.
La destruction de leur paix sociale a été inévitable quand la mèche s'est allumée et a activé la machine, les explosions puissantes ont résonné dans les oreilles de ceux qui soutiennent le pouvoir et l'autoritarisme, gagné par la destruction de la planète dans laquelle nous subsistons actellement à cause des progressions catastrophiques du changement climatique, qui est causé à son tour en grande partie par des entreprises comme celle que nous avons attaqué à l'aube.
BBVA, qui administre un argent gagné par l'exploitation animale, humaine et de la terre, et Kenworth, liée à l'industrie de la construction qui a des liens avec des entreprises comme CAT ou Carso, responsable directe de la désolation environnementale, ont reçu notre message non avec des mots mais avec actions, car dés lors que nous affrontons d'une manière radicale des cibles comme celles citées dans ce communiqué, nous avons décidé de ne plus parler et de commencer à agir.
Le jour suivant notre action, la presse vendue n'a pas touché un mot des évènements, tout était noyé dans des messages hypocrites et idiots sur les "joyeuses fêtes de Noël", une date fatidique fêtée par le capitalisme insatiable comme la récupération socio-économique de sa domination sur le monde. La conspiration entre les médias et les autorités qui ont constaté notre action et l'ont occultée a été claire, leur but étant de maintenir la société tranquille en taisant ce qu'il passe lors de ces jours de fête : quelles personnes peut-on rassurer, en montrant dans les infos que lors de ces moments si importants pour la "vie en commun et familiale" des bombes éclatent dans le pays ?
Nous crachons sur eux, qui savent que le mécontentement n'est pas seulement dans nos têtes mais aussi dans nos sabotages, bien qu'ils les cachent.

Avec ces explosions nous voulons nous solidariser avec les personnes arrêtées le 15 décembre à Tlalpan, spécialement avec Abraham et Fermín, qui bien qu'ils soient mineurs, mènent leur engagement pour la libération de la terre en le rendant visible, et il s'agit là d'une des manières de mener l'offensive dans la solidarité directe.

Tenez bon compas, que le feu brûle et que les bombes éclatent par vos noms !

Solidarité directe avec Víctor Herrera, Emmanuel Hernández, Abraham López y Fermín Gómez!

Frente de Liberación Animal
Frente de Liberación de la Tierra

Traduit de l'espagnol depuis: http://aiferricorti.entodaspartes.net/2009/12/30/mexico-atentado-explosivo-a-sucursal-bancaria-bbva/

Bâle (Suisse): plusieurs engins de chantier crâmés

Un ou plusieurs inconnu(s) a incendié plusieurs machines de construction dans la nuit de lundi à Bâle. Le dommage matériel est estimé à plusieurs milliers de francs suisses, selon les déclarations du ministère public. Un excavateur, une pelle de chargement et un creux à bascule qui se trouvaient sur un chantier clôturé d'une société de construction ont été brûlés, sur le chemin du Rhin inférieur, sous le pont du chevalier de Saint-Jean.
L'incendie a été découvert peu après 3 heures du matin, selon les informations d'un passant qui a informé la police. Celui-ci recherche d'autres témoins.

Traduit de l'allemand depuis: http://andiewaisendesexistierenden.noblogs.org/

Buenos Aires: bombe contre la Banco Francés


Communiqué:

Dans la solidarité avec la grève de la faim internationale que des compagnons anarchistes sont en train de mener , nous attaquons au moyen d'une machine artisanale de moyenne puissance une succursale da la Banco Francés située à l'intersection des boulevards et de la rue Uruguay dans le centre de Buenos Aires.

De cette façon nous mettons en évidence la vulnérabilité des symboles de la domination du capital et l'inutilité de ses fidèles laquais. Nous saluons tous ceux qui luttent au jour le jour contre ce système de misère et de faim et nous appelons à ne pas baisser les bras et à continuer la campagne d'offensives contre l'Etat et le capital.

Células revolucionarias
Brigada Salvador Puig Antich

Traduit de l'espagnol depuis: http://aiferricorti.entodaspartes.net/2009/12/30/bs-as-atentado-explosivo-a-banco-frances/

mardi 29 décembre 2009

Itterbeek - Quatre grues et plusieurs excavatrices sur chantier Valens-Infrabel détruites par le feu

ITTERBEEK – Sur un chantier de VALENS – INFRABEL dans la rue Herdebeek à Itterbeek, quatre grues et plusieurs excavatrices ont été lourdement endommagé par un incendie. L’incendie a commencé vers 4 heures du matin et il s’agit probablement d’un incendie volontaire. La circulation des trains n’a pas été entravée, mais les travaux sur le Réseau Express Régionale doivent être interrompus temporairement.

[VALENS, qui fait partie du group Eiffage, participe à la construction du nouveau centre fermé pour clandestins à Steenokkerzeel. INFRABEL, c’est l’entreprise qui gère l’infrastructure du réseau des chemins de fer belges. Ndlr.]

Source http://suieetcendres.blogspot.com/2009/12/itterbeek-quatre-grues-et-plusieurs.html

La Conspiration des cellules de feu revendique l'attaque contre la Banque nationale de Grèce à Athènes

Attentat d’Athènes : la piste anarchiste

La police grecque examinait hier une revendication sur internet d’un groupe anarchiste pour l’attentat à la bombe contre l’immeuble de la plus grande compagnie d’assurance grecque à Athènes, qui a causé d’importants dégâts dimanche soir sans faire de victime.

«Nous examinons la revendication, pour le moment nous sommes prudents quant à son authenticité», a déclaré une source policière.

Le texte publié sur un blog se réclamant de la mouvance anarchiste revendique l’attentat au nom de l’organisation «Conspiration des cellules de feu», auteur d’attaques contre des bureaux et domiciles de responsables politiques.

L’attentat, qui a causé d’importants dégâts à l’immeuble d’Ethiniki asfalistiki, une compagnie appartenant au groupe de la Banque Nationale de Grèce (BNG), était une attaque contre «l’esprit consumériste» de Noël, assure le texte.

Se déclarant hostiles au mode de vie occidental, les auteurs du texte indiquent avoir voulu «perturber le calme de la ville». Le groupe affirme que quatre personnes ont participé à l’attentat en utilisant des explosifs «sophistiqués» avec l’aide d’autres «camarades». «Nous voulions causer des dégats matériels et avons prévenu la police qu’elle devrait évacuer les lieux à temps», indique le texte.

Le texte rend également hommage à deux anarchistes chiliens extradés par l’Argentine début décembre et à un autre anarchiste en grève de la faim en Allemagne.

L’attentat a été commis quinze minutes après un appel téléphonique à un journal grec.

Avant l’annonce de l’examen de cette revendication, la police avait indiqué privilégier la piste des extrémistes de Lutte révolutionnaire (EA), figurant sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne. Apparu l’année dernière, le groupe «Conspiration des cellules de feu» avait revendiqué en juillet un attentat à l’engin explosif contre le domicile de l’ex-secrétaire d’État à l’Intérieur, Panayotis Hinofotis, dans la banlieue d’Athènes.

En septembre, il avait revendiqué un attentat à l’engin explosif contre le siège du ministère de la Grèce du nord, à Salonique. Il a également placé un engin explosif devant le domicile de Louka Katséli, cadre socialiste à l’époque, et actuellement ministre de l’Économie et de la Marine marchande.

AFP, 29/12/2009.

Solidarité révolutionnaire: un défi



Cliquer sur les images pour lire le texte.

Le mur de la prison de Poitiers tagué


À droite de l’entrée principale de La Pierre-Levée, des inscriptions ont été taguées en souvenir du 10 octobre.

Dans la nuit de mercredi à jeudi une ou plusieurs personnes ont tagué le mur de la maison d’arrêt de La Pierre-Levée à Poitiers. À droite de l’entrée principale, on pouvait lire ceci : «Nous ne nous rendrons jamais car nous préférons mourir sous vos balles que de votre temps. Nique la police. 10 octobre.» Cette date fait référence aux émeutes du 10 octobre dernier où le centre-ville de Poitiers avait été saccagé par plusieurs personnes venues de l’extérieur du département et particulièrement bien organisées. Ces exactions avaient été commises en plein festival des Expressifs, ce qui avait jeté un émoi auprès du public venu massivement assister aux différentes animations.

Les services de la ville de Poitiers ont effacé dès jeudi matin le message des auteurs de ce texte qui, pour l’heure, n’ont pas été interpellés.

Source: http://juralibertaire.over-blog.com/article--nous-ne-nous-rendrons-jamais--41965458.html

Grenoble: panneaux de pub défoncés pour Noël

Communiqué:

Les 25-26 décembre, en différents endroits de Grenoble, une douzaine de panneaux de pub (de la TAG, merci JC Decaux) ont été éclatés, en toute discrétion.

Ils l’ont été en hommage au Père Noël, ce brave mythe qui trime comme un malade, tous les ans au mois de décembre, pour assouvir les pulsions consommatrices d’une grande partie de la population (en particulier celle qui a des ronds à consacrer aux fameux cadeaux traditionnels de fin d’année). Hé oui, comme tou-te-s les prolos qui bossent la tête dans le guidon, le Père Noël est au service des riches. Les salarié-e-s sont exploité-e-s et la bougeoisie profite. Rien de bien nouveau sous le ciel gris de Grenoble. On s’en sort comme on peut.

Alors pour soulager (très partiellement, et disons-le, «symboliquement») les souffrances du Père Noël, cet exploité qui ne manque pas de zèle dans l’effort, nous nous sommes attaqué-e-s à la publicité. Car moins il y aura de publicité, moins il y aura de consommation compulsive et moins le Père Noël travaillera. Et si le travail c’est la santé, ne rien faire c’est la conserver.

Vous nous direz, même sans publicité, le capitalisme pourrait se maintenir car il n’y a pas besoin de publicité pour que le patronat et l’État exploitent la population. Certes, certes ! On le voit bien à Cuba, on l’a bien vu du temps de l’URSS, etc. N’empêche, sans la publicité, le capitalisme se sentirait bien emmerdé.

Après, c’est pas en pétant une douzaine de panneaux qu’on va en finir avec la pub. Certes, certes ! Nous n’avons jamais prétendu le contraire. N’empêche que ça reste une attaque concrète contre le monde du capitalisme, une attaque qui se place dans le prolongement de tant d’autres actions qui ont lieu de manière à la fois continue et irrégulière, diffuse et imprévisible, depuis des années : arrachage d’affiches publicitaires, détournements de pubs, saccages de pubs, destructions de panneaux de pubs, il y a plein de moyens de s’attaquer à la pub ! C’est la diversité des tactiques et des méthodes, dans la joie et la bonne humeur !

Ha, dernière chose : nous nous sommes attaqué-e-s à toutes sortes de pubs, sans disctinction, car nous pensons qu’il n’y pas de bonne publicité, comme il n’y a pas de bon capitalisme.

Allez, encore un effort pour mettre le Père Noël au chômage…

Finissons-en avec le salariat,avec l’exploitation, le travail et l’argent !
Vive la crise économique, vive la révolution sociale !

lundi 28 décembre 2009

Evry : des vandales saccagent un groupe scolaire

Le groupe scolaire Nicolas Jacques Conté, à Evry (Val de Marne) a été la cible d'actes de vandalisme entre les lundis 22 et 28 décembre. De la peinture a été déversée sur de nombreux murs, sols et plafonds, du mobilier et du matériel scolaire ont été dégradés et des ordinateurs dérobés.

Les écoles maternelle et primaire, ainsi que le gymnase, ont été endommagés. «Beaucoup de tables et d'armoires ont été renversées, il y a des inscriptions de toute nature sur certains tableaux, et de la peinture a été renversée, mais il y a très peu de casse», a indiqué à l'AFP le député-maire d'Evry, Manuel Valls. «Nous allons porter plainte. L'école reste quelque chose de sacré, s'y attaquer est toujours un acte grave», a-t-il ajouté.
Le député-maire a précisé que l'établissement, situé non loin du centre commercial Evry 2, pourrait accueillir les élèves le 4 janvier, au retour des vacances scolaires.

Source: leparisien.fr

Buenos Aires: attaque contre le Régime Pénitentiaire Fédéral

Communiqué :

Dimanche 27 décembre, nous avons laissé une machine explosive à proximité du siège du Régime Pénitentiaire Fédéral, siitué entre les rues Lavalle et Pueyrredon. Nous avons caché la charge en dessous d'une camionnette de bourge, en démontrant encore une fois la vulnérabilité du contrôle que ces sicaires essaient d'implanter sur nos vies. Nous voulons dédier cette action aux prisonniers anarchistes en grève de la faim du 20 décembre au 1 janvier, en étendant l'offensive à laquelle ils ont contribué, et en souvenir des compagnons tombés dans la lutte contre l'Etat, le capital et ses prisons, comme Mauricio Morales, comme Zoe, comme Paco Ortiz, comme tant d 'autres...

Nos ennemis savent que tant qu'ils maintiendront nos frères et soeurs séquestrés dans leurs centres d'extermination, ils ne pourront pas se reposer en paix, même dans leurs grottes.

Cellules Révolutionnaires
Noyau Xose Tarrio

Traduit de l'espagnol depuis: http://aiferricorti.entodaspartes.net/2009/12/28/bs-as-ataque-en-regimen-penitenciario-federal/

Brindisi (Italie): Tentative d'évasion au centre de rétention

Nouvelle tentative d'évasion la nuit dernière au Centre d'identification et d'expulsion (CIE) de Restinco, aux portes de Brindisi. Une dizaine de retenus ont tenté de s'échapper de la structure. Les immigrés ont été malheureusement bloqués par les forces de l'ordre. Il n'y aurait pas de blessés. Le 9 novembre dernier une cinquantaine d'immigrés tentaient la fuite: dans cette circonstance une dizaine d'entre eux, après un affrontement avec la police et les carabiniers, avaient réussit à s'échapper.

Traduit de l'italien depuis http://www.informa-azione.info/brindisi_tentativo_di_fuga_da_cie.

Athènes - Une bombe contre le siège des Assurances Nationales

Un engin artisanal a explosé cette nuit contre le siège des Assurances nationales, dans le centre d'Athènes, causant des dommages au bâtiment et à quelques voitures garées mais ne faisant aucun blessé, selon les sources policières.

Quinze minutes auparavant, un coup de téléphone d'avertissement à un journal prévenait de l'imminence de la déflagration - selon la police - mais aucune revendication n'a été faite. La police a précisé que la bombe avait été placée près de l'entrée du siège de la société d'assurance, située près de l'hôtel Leda Marriott.
L'attentat est le dernier d'une série, tous attribués aux groupes anarchiques et de gauche, qui ont frappé la Grèce depuis décembre 2008, lorsqu'un garçon fut tué par la police.

Traduit de l'italien depuis Informa-Azione.

Madrid 31 décembre: manif contre les taules

Madrid - Manif contre les prisons et en appui aux prisonniers en lutte dans le monde

Encore un an et jusqu'au dernier jour nous montrons notre refus de l'Etat et du système pénitentiaire. Un Etat qui nous enferme dans un monde dans lequel l'individu se trouve étouffé, dans lequel on impose par la force la privation de liberté et d'intimité et où nous sommes soumis à un système autoritaire et hiérarchisé. Un état qui séquestre (comme l'a montré le cas récent de notre copine Tamara) qui torture, humilie et donne la mort à nos compagnons, aux êtres chers et aux personnes insoumises au régime dictatorial imposé, et qui ainsi mettent en danger leurs intérêts politiques, économiques et tout le système social.
Manifestons notre haine envers le système pénitentiaire en donnant tout notre appui jusqu'à la dernière minute de cette année aux camarades cruellement séquestrés par la société.

Faisons entendre bien haut nos cris de refus, avec colère et clarté contre les ténèbres qui jour après jour assassinent des millions de gens dans le monde entier.

A bas les murs!!!

Liberté pour tous les prisonniers !!!

Madrid, 31 décembre - Midi à la Gare de Mostoles Central.

dimanche 27 décembre 2009

Santiago du Chili: une boucherie crâmée en solidarité

Communiqué :

La nuit du 25 décembre une machine incendiaire a été posée dans une boucherie de l'entreprise assassine Friosa, à Santiago.

La machine composée d'un bidon d'essence et d'éponges, activé au moyen d'un simple retardateur chimique a été placée dans le plafond du centre d'extermination, pour qu'ainsi le feu se propage d'une meilleure manière.

Le feu a réussi à allumer et détruire en partie le toit de ce cimetière dégoûtant, où des êtres vivants sont vendus comme de simples objets de consommation.

Nous avons foutu le feu à ce lieu parce que nous y voyons un clair symptôme des relations de pouvoir qui existent dans la société qu'elle impose pour nourrir un système basé sur l'anéantissement et l'exploitation, de la même façon que les prisons, les écoles, les entreprises, les quartiers, etc…

Cette attaque est en solidarité avec les compagnons en grève de la faim, non comme un sacrifice mais comme un geste d'amour et d'agitation, en démontrant que la prison ne les détruira pas et que la guerre se mène aussi bien dedans que dehors.

En mémoire de tous les compagnons tombés dans cette guerre, comme c'est le cas de la compagne Soledad Rosas, qui a pris la décision d'en finir avec la vie en étant détenue. De même pour le compagnon Mauricio Morales mort dans l'explosion accidentelle de la machine qu'il portait pour attaquer l'école de gardiens de prison.
Dans cette guerre, déclarée il y a des siècles, aucun compagnon n'est seul ni oublié !

À Diego Ríos, ta cavale, que nous faisons notre, est une action continuelle pour la destruction de toutes les prisons et cages. Tes mots sont une force et une énergie pour tous ceux qui s'attaquent au pouvoir, et c'est pour cela qu'avec ces flammes nous t'accompagnons dans la fuite.

Traduit de l'espagnol depuis: http://liberaciontotal.entodaspartes.net/archives/8237

Buenos Aires: attaque incendiaire contre la Banca Nación

Communiqué :

Nous informons que dans la nuit du 23 décembre nous avons incendié le distributeur automatique de la Banco Nación, rue Federico Lacroze, 2600. L'action a été réalisée grâce à deux bidons d'essence, du savon liquide et 4 camping-gaz; tout cela allumé avec un dispositif d'allumage artisanal mais efficace.

Avec ce geste complice, nous nous joignions aux diverses manifestations d'amour révolutionnaire avec nos frères en grève de la faim, et aussi montrer clairement que nous avons une mémoire et que nous n'oublions pas Freddy et Marcelo.

Nous embrassons par ces actes tous ceux qui prennent l'espace et le temps pour pouvoir apporter les destructions les plus énergiques et fraternelles.

UNE BRIGADE DE LA COLÈRE (Mauricio Morales)

Traduit de l'espagnol depuis: http://liberaciontotal.entodaspartes.net/archives/8233

Santiago du Chili: attaque explosive contre la banque Santander

Une machine explosive a éclaté dans une succursale de la banque Santander dans la nuit du 24 décembre à l'intersection de la rue Raulí et de l'Avenue du 10 juillet, à Santiago.
La détonation qui s'est produite vers minuit a détruit les baies vitrées et a causé des dommages dans le toit de la banque.
Peu de temps après des effectifs du Groupe d'Opérations Policières Spéciales (GOPE) sont arrivés sur place et ont commencé des expertises pour identifier le type d'explosif utilisé.

Traduit de l'espagnol depuis http://liberaciontotal.entodaspartes.net/archives/8232

[Affiche] Aux résignés...


Affiche trouvée sur les murs de Paris, fin 2009.

Buenos Aires: attaque incendiaire contre une camionette

Communiqué:

Dans le cadre de la Grève de la faim Internationale de prisonniers anarchistes (du 20 décembre 2009 au 1er janvier 2010) pour tous les compagnons tombés dans la lutte pour la liberté, nous avons décidé de mettre à profit la coutume stupide des bourgeois et fascistes du quartier de Caballito en sortant samedi à l'aube pour parcourir orgueilleusement (avec ou sans automobile) les rues de la marchandise et de la consommation que beaucoup défendent parfois avec la police autorisée, et attaquer une grande camionnette garée près du Parc Rivadavia qui symbolisait la vie luxueuse que mènent les bourgeois de merde qui vivent dans ce quartier fasciste, et contribuer ainsi à la lutte contre la destruction de la Terre, mais principalement pour dire bien haut que ce que nous avons fait est une déclaration de guerre sociale contre nos oppresseurs et tous leurs suiveurs complices , aveugles fidèles du système de gouvernement.

Pour cela nous brûlons leurs voitures, parce que les consommateurs sont autant responsables que ceux qui les construisent et les vendent, et nous n'allons pas attendre leur sensibilisation, parce que dans l'attente nous voyons mourir nos rêves de liberté. Tous ont été déjà annoncés, beaucoup en ont déjà parlé, il est déjà trop tard, les conséquences sont déjà là.

Ceci est une marque de l'amour subversif qui se transmet dans les coeurs solidaires.

Célula Revolucionaria
María Soledad Rosas

Traduit de l'espagnol depuis http://aiferricorti.entodaspartes.net/2009/12/27/bs-as-ataque-incendiario-a-automovil/, 27 Diciembre 2009.

Lettre de Diego Rios depuis la clandestinité

A toutes les compagnes et compagnons que le désir de récupérer leur vie pousse à se mettre en guerre

***

Le 22 mai passé, l’anarchiste Mauricio Morales est mort alors que l’engin explosif qu’il s’apprêtait à déposer devant une école de gendarmerie lui a accidentellement explosé sur le dos. Le jour suivant, différents lieux proches de ce compagnon sont immédiatement perquisitionnés en grandes pompes : hélicoptères, groupe d’assaut, franc-tireurs,... A La Idea, une fois le squat saccagé, tout le monde sera embarqué puis relâché.

Plus tard dans l’après-midi, les flics commencent à boucler le quartier du Centre Social Occupé et Bibliothèque Sacco et Vanzetti. Les occupants décident de na pas lâcher le lieu et les compagnon.ne.s à l’extérieur sont là pour démontrer leur solidarité en actes. Des affrontements de rues auront lieu toute la nuit et finalement la police n’entrera pas dans le lieu. très vite, la solidarité s’éprouve aussi de manière internationale. Dans plusieurs pays, des actions sont revendiquées en mémoire à Mauricio et en solidarité avec l’ensemble des compagnons là-bas.

Le 9 juin, Cristian Cancino est arrêté et incarcéré pour « transport et détention illégale de matériel pour la fabrication d’explosifs »”parce que de la poudre noire aurait été retrouvée dans sa chambre lors de la perquisition à La Idea. Si le montage ne veut pas être utilisé comme défense politique, les compagnons tiennent quand même à préciser que la poudre noire « trouvée » a été déposée par les flics afin de pouvoir montrer des « résultats ». Cristian reste en détention préventive et sera probablement le premier cas jugé sous instance « anti-terroriste » au Chili.

Le 24 Juin, sur dénonciation de sa mère, le domicile de Diego rios Gonzalez est perquisitionné par différents services de carabiniers. Ne l’y trouvant pas, ils se dirigent alors vers le Centre Social Autonome et bibliothèque libertaire Jhonny Cariqueo pour y mener une perquisition. Depuis, Diego est dans la nature.

Nous reprenons une lettre envoyée en cavale, non pas tant par goût d’un certain romantisme révolutionnaire, mais parce que comme l’ont dit les compagnons du Sacco et Vanzetti : « La pouvoir ne s’intéresse pas aux particularités de chacune des vies qui subissent aujourd’hui concrètement la répression. (…) On cherche à anéantir une idée. Leur but c’est qu’après notre incarcéation, notre mort ou notre fuite, il n’y ait plus personne pour lever un principe de guerre contre l’existant, d’attaque contre le pouvoir sous toutes ses formes ».
Autant de raison de continuer..

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Comme beaucoup le savent déjà, il y a quelques semaines la police a perquisitionné dans le centre de Santiago une maison inoccupée appartenant à ma mère, dans laquelle se trouvaient deux sacs contenant divers matériels pour fabriquer des explosifs.

Depuis lors, je suis recherché et poursuivi par l’Etat et ses appareils répressifs. Je m’en suis rendu compte par la surveillance grossière d’appels téléphoniques. Quelques heures plus tard, j’ai appris la perquisition du Centre Social et Bibliothèque Libertaire Jhonny Cariqueo. C’est l’endroit où je vis, et la police est entrée soi-disant pour demander où j’étais. Ne m’y trouvant pas (et ne recevant aucune collaboration), ils ont pris tous les textes, publications et matériels de propagande qu’ils ont pu trouver (ils ont déjà dû entendre ce refrain connu selon lequel “... la propagande est une arme ...”). Alors, j’ai décidé de m’enfuir, même si je ne suis coupable de rien, pas plus qu’innocent d’ailleurs... je suis simplement leur ennemi. Je ne me rappelle ni le jour ni le lieu, mais il y a longtemps déjà que je me suis rendu compte que je ne peux (ni veux) vivre tranquille ou en paix et que j’ai décidé de compliquer ma vie au point de rendre impossible tout retour en arrière... Depuis lors, je suis l’ennemi déclaré de l’ordre existant, ennemi de la société, de toute forme d’autorité et d’exploitation, bourgeoise ou prolétaire. J’ai compris que la lutte pour la liberté c’est la guerre que mène chaque individu pour reprendre sa vie en main. C’est refuser de faire partie des masses, que d’autres pensent pour toi et te disent comment agir ; c’est rejeter les idéologies et les nombres tout comme les rôles chargés de conformisme et de passivité qui assurent au quotidien la continuité du système (quelque soit la rhétorique révolutionnaire dont ils se parent). J’ai découvert que celles et ceux qui m’ont accompagné dans les étapes significatives de ma vie et dans les attaques concrètes (matérielles et idéologiques) contre le capitalisme ne voyaient pas l’horizontalité comme un simple choix, mais comme le partage de la confiance et du désir de détruire tout ce qui nous opprime. La relation avec mes frères et soeurs m’a fait comprendre que l’arme la plus efficace, c’est ce bouleversement qualitatif qui consiste à tenter au quotidien de transformer nos vies entières en propagande par le fait, en attaquant le capital. Nous avons découvert au jour le jour que dans chaque élan destructeur nous créons quelque chose, quelque chose qui nous renforce et voilà ce qui agite mon esprit et conforte mes convictions aujourd’hui, c’est cette fierté de se sentir digne et conséquent.

Ces derniers jours, je n’ai pu m’empêcher de me souvenir des mots qu’a dit un prisonnier : “nous les anarchistes, nous avons génétiquement la prison dans le sang”, c’est peut être vrai d’une certaine manière. Nous savons toutes et tous que la prison est une conséquence possible pour celles et ceux qui assument le fait de défier l’Etat et le Capital comme position d’action et non comme un simple simulacre révolutionnaire leur permettant de poursuivre une vie confortable et sure. Mais j’ai aussi la certitude que la guerre consiste en partie à multiplier et aiguiser les attaques en veillant au maximum, sur la base de nos recherches et de nos plans, à ne pas tomber dans les griffes de l’ennemi. Je vais éloigner le plus possible la prison de ma vie, sans pour autant sombrer dans la paralysie (que ce soit par peur ou par autosatisfaction). C’est pourquoi, j’assume mes erreurs et je fais mon autocritique : pour nourrir et aiguiser ma pratique insurrectionnelle. Aujourd’hui, je considère comme une nécessité concrète que les groupes d’affinité qui sont passés à l’action s’occupent de mettre sur pied une infrastructure autonome (dans tous les sens) qui leur permette de développer leurs projets avec plus de sécurité et de confiance. Je suis tombé sur cette erreur, mais je crois que nous les antiautoritaires devrions être comme les saumons : nous devons apprendre de chaque chute et continuer fermement à contre-courant.

Que tous mes frères et sœurs de qui je m’éloigne aujourd’hui sachent que je les aime et que je sens ce qu’ils sont les seuls à pouvoir comprendre... Et que mes ennemis qui analysent ce texte, que ce soit pour me localiser ou écrire une réponse académique/idéologique éprouvent d’ici mon plus profond mépris pour la vie qu’ils ont choisie et qu’ils défendent. Axel Osorio, Cristian Cancino et tant d’autres... je vous envoie par ces lignes mes salutations les plus affectueuses et soyez certains que beaucoup dehors s’intéressent à votre vie et luttent au quotidien pour détruire ce qui aujourd’hui retient vos corps. Mais je crois que même la prison ne peut arrêter la lutte contre le pouvoir.

Pour la destruction de toutes les prisons et de toutes les cages.

Faisons la guerre à la société.

Diego Rios.
Un extrait du journal Tout Doit Partir N°6.

samedi 26 décembre 2009

Séville: molotovs contre le consulat du Chili

Jeudi 24 décembre au matin, nous avons lancé deux cocktails molotov contre le consulat du Chili à Séville.

Il y a quelques jours, les compagnons Freddy Fuentevilla et Marcelo Villaroel ont été extradés vers le Chili depuis la prison argentine de Neuquen, où ils été enfermés après une condamnation pour port d'arme de guerre; au Chili, ils font face à la répression de l'Etat et à l'emprisonnement pour leurs actions révolutionnaires et des expropriations.

Cette attaque s'inscrit dans le cadre de la semaine de lutte internationaliste appelée par Gabriel Pombo Da Silva depuis la prison d'Aachen (Allemagne), qui a commencé le 18 décembre à travers une grève de la faim suivie par quelques compagnons prisonniers dans différents Etats, à qui nous dédions l'action, pour leur libération.

Pendant que les citoyens, étrangers à cette réalité, se félicitent pour une nouvelle année de consommation débridée et de misère capitaliste, nous qui n'avons rien à célébrer mais beaucoup à détruire, saisissons l'occasion pour jeter deux cocktails molotov, l'un à l'intérieur de l'édifice et en faisant éclater l'autre contre la porte principale en bois, nous ignorons les dommages causés. Un message clair fut inscrit sur les murs à l'intention de l'Etat Chilien: LIBERTE POUR FREDDY ET MARCELO.

Avec cette action nous ne prétendons à rien d'autre qu'à la confrontation directe avec l'ennemi, en utilisant les moyens que nous avons à notre portée, et en continuant le chemin que beaucoup d'autres ont déjà emprunté. Comme Marcelo Villaroel l'a crié tandis que les bourreaux de l'état le conduisaient à l'extradition :

Tant qu'il y aura de la misère il y aura de la révolte.
La subversion peut dormir, mais ne disparaîtra jamais.

Pour Freddy, Marcelo, Pombo, Amadeu, Tamara et tous les autres qui continuent la lutte.

Traduit de l'espagnol depuis: http://aiferricorti.entodaspartes.net/2009/12/26/sevilla-ataque-incendiario-al-consulado-de-hile/

Noël : plusieurs voitures incendiées à Besançon

Noël : plusieurs voitures incendiées à Planoise

Dans la nuit du 24 au 25 décembre, soir du réveillon de Noël, plusieurs voitures ont été incendiées à Besançon dans le quartier de Planoise.

Deux véhicules ont été incendiés dans le secteur d’Ile-de-France et un autre sur la place Jean-Moulin, aux Époisses.

En qui concerne cette dernière, le feu a été maitrisé très rapidement par les sapeurs-pompiers et les habitants du secteur, habitués à une telle situation, ont rapidement évacué leurs véhicules qui étaient garés à proximité évitant ainsi que le feu ne se propage à d’autres voitures.

La nuit dans le quartier de Planoise a été très mouvementée, une dizaine d’interventions de la police et des pompiers ont été nécessaires.

Repris de http://juralibertaire.over-blog.com/article-noel-plusieurs-voitures-incendiees-a-besan-on-41860843.html

Alcala (Espagne): attaque contre la maison du peuple du PSOE (Parti socialiste au pouvoir)

Le siège des socialistes d'Alcalá de Henares s'est réveillée avec de la peinture et des détériorations dans les fermetures de sécurité.

La Maison du Peuple du parti socialiste espagnol d'Alcala de Henares, située dans la rue Río Miño, a été attaquée ce matin à l'aube, sa façade recouverte de messages peints contre le Parti Socialiste au côté de symboles anarchistes et de phrases comme "parti socialiste espagnol coupable" et "Liberté pour Amadeu". En plus des tags, les fermetures de sécurité ont été sabotées.

C'est la première attaque qui subit la Maison du Peuple du parti socialiste espagnol d'Alcala, inaugurée en mai de cette année et l'affaire est examinée par la Police Nationale.

Le Secrétaire général du parti socialiste espagnol d'Alcala, Eusebio González, s'est présenté aux premières heures du matin au siège socialiste avec des membres de la direction du parti socialiste espagnol d'Alcala, ainsi que de nombreux voisins et des sympathisants socialistes qui se sont dirigés jusqu'à la Maison du Peuple après avoir appris la nouvelle pour manifester leur soutien à la direction socialiste. Là, González a vérifié les détériorations occasionnées en compagnie des membres de la Police Locale et Nationale, pour ensuite dénoncer cette attaque.

Eusebio González a condamné une attaque qui "vient se joindre à celles que nous avons déjà subis ces les trois dernières années, où j'ai été objet de jets de cocktails molotov, d'insultes et de tags menaçants, chaque fois acompagnés de symboles des milieux radicaux". Le Secrétaire général des socialistes d'Alca a souligné le fait que le jour de Noël "de nombreux militants et sympathisants sont venus jusqu'au siège du parti, pour nous montrer leur soutien, ce qui nous incite encore plus à continuer notre travail, nous allons continuer avec toutes nos forces, en défendant nos principes et les valeurs démocratiques".

Source: http://www.klinamen.org/article7214.html

Argentine: révolte et répression à Ingeniero White (Bahia Blanca)


La patience se fout des promesses quand ce qui est réclamé est du domaine des nécessités, les apparences d'équité se brisent quand les demandes de consommation festive n'arrivent pas plus à s'illusionner, frustrées d'avance par l'impossibilité de la survie quotidienne.

Le capital n'a pas de limites. La contamination des eaux dans le port d'Ingeniero White affectent autant la santé de poissons que celle des humains, altérés chimiquement par le zinc et les métaux lourd dans les corps. La pêche artisanale se change en menace mortelle, lorsqu'elle s'offre comme aliment des familes et des voisins, et ainsi disparaît le plus vieux et le plus répandu des métiers parmis la population de White.
La survie devenant de plus en plus insupportable, et lorsque la mort devient l'unique alternative économique, les pêcheurs, après des mois de blocages des accès maritimes au port, ont dressé des barricades, brûlé des bureaux et des propriétés patronales et ont fait face aux centaines de policiers qui à coup de balles de gomme et de plomb, de gaz lacrymogènes, de patrouilleurs, de chasse à l'homme et de coups aux détenus, ont appliqué les ordres donné par les autorités politiques.
Dans la résistance d'aujourd'hui 64 personnes ont été arrêtées, parmis lesquels des pêcheurs et des voisins solidaires. Ce qui éclaircira sans doute dans la conscience les rôles sociaux, avec la propre clarté des intérêts matériels et du comportement dans les moments décisifs des conflits, a été de voir que la majorité des personnes arrêtées ont été attachées et frappées à l'intérieur de l'Église du village, après que le fidèle, lamentable et mortel Prêtre - tout de suite repenti avec de faux pleurs devant les insultes et les coups des familles des détenus - a ouvert la porte pour que les policiers commencent à chasser les ouvriers.
Les nuits de paix sont terminées dans les maisons affamées, dans les cellules solitaires, dans les environnements contaminés, dans les coeurs des opprimés qui crient à la haine contre les exploiteurs et leurs dispositifs.
Tant qu'il y aura de la misère, il y aura de la révolte.
Guerre sociale contre l'Etat et le capital.
Des anarchistes.

Dordogne : un détenu s'enfuit de prison

Un détenu de 62 ans s'est enfui à pied du centre de détention de Mauzac (Dordogne) vendredi et n'avait pas été retrouvé samedi matin, a-t-on appris auprès du parquet de Bergerac.

L'homme, condamné pour des violences «dans un cadre familial», avait encore cinq ans de prison à purger, a précisé le parquet.

Il se serait évadé en franchissant l'enceinte de barbelé du centre de détention, à l'arrière des bâtiments, avant de prendre la fuite à pied.

Les gendarmes ont mobilisé un maître-chien et un hélicoptère pour tenter de repérer le détenu en , sans succès vendredi.

Le centre de détention de Mauzac accueille une majorité de délinquants sexuels ainsi que des détenus en fin de peine. Nombre d'entre-eux bénéficient d'un régime de semi-liberté ou d'activités extra-muros.

Source: leparisien.fr

vendredi 25 décembre 2009

Niort : La vengeance du balayeur s’abat sur les triporteurs

Niort : La vengeance du balayeur s’abat sur les triporteurs

la Nouvelle République - ‎22 déc. 2009‎

Ils sont hors service. Les policiers ont arrêté un des balayeurs. Il a avoué.

Un incroyable concours de circonstances a permis, hier, aux policiers niortais, d’élucider en deux heures chrono le saccage des triporteurs du service municipal de propreté. Ces petits véhicules à moteur, dotés d’une benne à l’avant, font pratiquement partie du paysage en centre-ville. Les balayeurs les utilisent pour se déplacer avec leurs outils d’une rue à l’autre. Mais hier, aucun n’a circulé.

Au petit matin, les agents ont en effet découvert leurs outils de travail en piteux état, dans le local de la rue de Fontenay. Les trente-six pneus des douze triporteurs avaient été crevés. Les compteurs de deux d’entre eux brisés. Et les câbles d’alimentation des véhicules à moteur électrique, rechargés chaque nuit, avaient été sectionnés et volés.

En inspectant les lieux, les employés de la ville ont aussi découvert que plusieurs trousseaux de clés avaient disparu. Notamment les clés qui permettent d’ouvrir les poubelles publiques, afin de les vider. Un cyclomoteur Peugeot 103 (aux couleurs de Niort) manquait aussi à l’appel.

Autant d’éléments qui ont orienté d’emblée les policiers sur une piste interne. L’intention de nuire primait sur l’appât du gain, les biens volés n’ayant pratiquement aucune valeur marchande.

L’enquête débutée vers 8 h 15 a connu un rebondissement inattendu dès... 10 h 30. Les pompiers ont en effet signalé au commissariat qu’ils se rendaient en urgence dans le quartier du Clou-Bouchet, où un important dégagement de fumée était signalé par des témoins.

Une vengeance dirigée contre l’encadrement

Sur place, les pompiers ont rapidement constaté qu’il n’y avait aucun péril : l’incident était causé par le locataire d’un immeuble, en train de brûler des déchets dans une lessiveuse, sur son balcon. Le brûlot a été éteint promptement.

Les policiers se sont donc intéressés à ce qui brûlait. Des « papiers », a affirmé l’occupant de l’appartement envahi par l’odeur de... plastique. En réalité, la lessiveuse était pleine de câbles électriques. Et les policiers ont fait le lien avec l’affaire de la nuit, sur laquelle enquêtaient leurs collègues. Le locataire s’est retrouvé en garde à vue dans la foulée. Profession : balayeur à la ville. Au cours de ses auditions, il a reconnu être à l’origine du saccage des triporteurs.

Selon une source proche de l’enquête, il aurait expliqué son acte par un désir de vengeance, vis-à-vis de « son encadrement ». Les clés n’ont pas été retrouvées. L’homme a été remis en liberté hier soir. Sur le volet judiciaire, cette affaire lui vaudra une comparution en audience de plaider coupable, pour vols et dégradations. Sur le plan professionnel, elle risque de lui coûter plus cher.

La Ville a indiqué hier soir qu’elle porte plainte, et que le service va s’organiser pour assurer le nettoyage des rues pendant les fêtes, malgré l’indisponibilité des triporteurs.

Source: http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2810

Liège - Supermarché en flammes après une rafle

Le magasin d’alimentation générale Taaj, situé au pied des tours de Droixhe, est actuellement fermé et pour une durée indéterminée...
En effet, suite à l’incendie qui s’est déclaré jeudi dernier, le magasin a subi d’importants dégâts occasionnés par les flammes et les épaisses fumées. De gros travaux de réfection sont actuellement en cours car le plancher du magasin n’offrait plus toutes les garanties de stabilité.
Un expert incendie s’est rendu sur les lieux pour tenter de déterminer les circonstances de l’incendie.
Cet incendie était survenu quelques jours après une descente de police qui visait à interpeller des travailleurs illégaux dans les ateliers. Le rapport de l’expert permettra de savoir si l’incendie est volontaire ou s’il s’agit d’un accident.
15.12.2009

Source: http://suieetcendres.blogspot.com/2009/12/liege-supermarche-en-flammes-apres-une.html.

Belgique: Slogans dans les villages autour d'une entreprise qui construit le nouveau centre fermé

Heist-op-den-Berg – Des inconnus ont peint des slogans, en rouge et en noir, sur les façades de trois églises, de panneaux publicitaires et d’écoles. Les slogans dénonçaient une entreprise qui collabore avec la construction du nouveau centre fermé à Steenokkerzeel dans le genre du : « Michiels collabore », « Michiels se fait du fric en enfermant des sans-papiers », « Arrêtons les déportations » et « Michiels bâtards ». Les inconnus ont frappé dans trois différentes communes autour de Heist-op-den-Berg.

L’entreprise ciblée s’appelle Michiels Grondwerken, établi dans la commune de Booischot (Heist-op-den-Berg). Le directeur de l’entreprise est déconcerté : « Nous effectuons sur le chantier du nouveau centre fermé des travaux de terrassement. Nous sommes heureux de pouvoir le faire, car nous aussi devons gagner notre pain. » Et encore : « Sur internet, j’ai trouvé mon nom qui figure dans une liste noire des entreprises qui construisent le nouveau centre fermé. C’est terrifiant. Ils sont déjà peints des insultes sur les panneaux à l’entrée de l’entreprise. »

Source: http://suieetcendres.blogspot.com/2009/12/slogans-dans-les-villages-autour-dune.html

Traduit depuis: http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=GS12JQ8G4

Gand - Bureaux du parti fasciste attaqués

Gand – Les bureaux du parti fasciste Vlaams Belang ont, pour la seizième fois en trois ans, été ciblés par des vandales. Des inconnus masqués ont cassé tous les volets et les vitres à l’aide de barres de fer. Le parti déclare que la politique de tolérance de la ville envers l’extrême-gauche en est la cause. Ceux-ci utiliseraient, selon la porte-parole du parti, toujours plus de violence, pas seulement contre eux mais contre tout le système.

Source: http://suieetcendres.blogspot.com/2009/12/gand-bureaux-du-parti-fasciste-attaques.html
Traduit de: www.deredactie.be

Bruxelles: solidarité avec les compagnons grecs

Vendredi passé, les juges et autres corbeaux de douze justice de paix bruxelloises se sont retrouvés en incapacité de travail momentanée grâce à quelques serrures adroitement gluées.

Un message était laissé dans les alentours disant en substance : Alors que l’Etat grec arrête préventivement plus de 150 personnes, nous présumions que la justice allait encore sévir aujourd’hui et ici. Prison, amendes peines alternatives diverses ; voilà les punitions qu’elle inflige au quotidien.
C’est pourquoi nous avons décidé de la bloquer préventivement.

Solidarité avec les compagnons grecs ainsi qu’avec les différents compagnons qui vont bientôt passer en procès pour s’être battu contre l’Etat et le Capital.

Source http://www.cemab.be/news/2009/12/8219.php

Nouvelles d'en face: changements à la tête du renseignement



Changements à la tête du renseignement
Patrick Calvar, l'actuel numéro deux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), va être nommé directeur du renseignement à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Il sera remplacé par l'inspecteur général Frédéric Veaux, le patron de la sous-direction de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière à Nanterre dans les Hauts-de-Seine. C'est un proche de Christian Lothion, le patron de la police judiciaire (PJ).
Frédéric Veaux est considéré par ses pairs comme étant un homme de terrain et un pur produit de la PJ. Il a été successivement à la tête de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Nice, de la PJ d'Ajaccio, et de la sous-direction anti-terroriste (SDAT). Pour succéder à Veaux, le nom de Mireille Ballestrazzi qui est en charge de la sous-direction des ressources humaines, du budget et de la communication au ministère de l'Intérieur est cité.
En nommant des personnes issues de la PJ et du renseignement - une première dans l'histoire de la police -, le ministre de l'Intérieur compte-t-il mettre fin à la guerre des polices RG-PJ ? Ce changement au sein du renseignement complète en tout cas le nouveau dispositif de la lutte contre le terrorisme voulu par Brice Hortefeux et Bernard Squarcini, l'actuel parton de la DCRI.

Source: lepoint.fr

Santiago du Chili: arrestations et flics blessés après une manif anarchiste

24 décembre 2009

Un groupe d'environ 70 anarchistes a provoqué des incidents dans le centre de Santiago, à l'issu desquels des personnes ont été arrêtées et quelques policiers blessés.

Les jeunes gens qui ont provoqué les incidents manifestaient dans le cadre d'un mouvement de prisonniers en grève de la faim dans des pays comme l'Allemagne, l'Espagne et le Chili.

Les manifestants ont pris les rues au nord de la Alameda , dans la direction du quartier Poniente, obligeant les Forces Spéciales de Carabiniers à intervenir.

Les affrontements se sont prolongés pendant quelques minutes et ont inclu des attaques contre une agence financière et un fast food.

Deux carabiniers ont apparemment été blessés, selon les déclarations du chef du 3ème Commissariat central de Santiago, Claudio Rojas.

Sept personnes ont été arrêtées après cette manifestation de solidarité de ces jeunes anarchistes avec leurs compagnons en prison.

Ici au Chili, spécialement par rapport aux cas de Matías Castro, 20 ans, et Pablo Carvajal, 18 ans, en prison préventive pour l'attaque incendiaire contre les quartiers de la Brigade d'Homicides de la PDI, en septembre dernier.

Traduit de l'espagnol depuis: http://aiferricorti.entodaspartes.net/2009/12/24/santiago-de-hile-manifestacion-anarquista-termina-con-detenidos-y-policias-heridos/

jeudi 24 décembre 2009

Allocs en retard : visite avec fusil et couteau au Pôle Emploi de Morteau

Prise d’otage au Pôle Emploi de Morteau

Une prise d’otage a eu lieu au Pôle Emploi de Morteau cet après midi. Un homme d’une trentaine d’années, armé, a retenu deux membres du personnel pendant près d’une heure. Le désespéré s’est présenté avec un fusil de chasse.

Immédiatement avertie, la gendarmerie a encerclé l’immeuble. Un négociateur spécialisé dans les prises d’otage a également été appelé en renfort.

Finalement, l’homme est revenu à la raison et s’est rendu. Il voulait attirer l’attention sur le retard de paiement de ses allocations. Le haut doubien est actuellement en garde à vue à la gendarmerie de Morteau.

Source: Plein Air, 23 décembre 2009.


Doubs : brève prise d’otage dans un Pôle Emploi

Un homme de 25 ans a pris deux personnes en otage mercredi après-midi au Pôle Emploi de Morteau (Doubs) avant d’être interpellé sans faire de blessés, a-t-on appris de source judiciaire et auprès de la gendarmerie.

Vers 15 heures, l’homme est entré au Pôle Emploi armé d’un couteau et d’un fusil de chasse, chargé de deux cartouches. Six personnes, dont cinq salariés étaient à l’intérieur, ont indiqués les même sources.

L’homme a pris en otage deux salariés, laissant sortir les autres à l’arrivée des gendarmes qui avaient été alertés.

Il pensait ainsi attirer l’attention des médias sur ses difficultés personnelles et obtenir le paiement de prestations qu’il estimait en retard.

Lorsque les gendarmes ont décidé d’intervenir, l’homme est sorti de l’établissement avec son fusil de chasse «cassé», c’est-à-dire inutilisable. Il a alors été interpellé sans violence, ni résistance de sa part. Le négociateur de crise n’a pas eu à intervenir durant la prise d’otage qui a duré près d’une heure.

Le parquet de Besançon a indiqué en soirée que l’agresseur a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour «violences avec armes» et «séquestration».

Source AFP, 23 décembre.

Versailles : Un ado arrache le doigt d'un policier

Un adolescent de 16 ans doit être déféré ce jeudi devant le parquet pour mineurs de Versailles. Il a mordu et arraché le doigt d'un policier, mardi soir, dans la Cité des Rois. Aux environs de 18 heures, une patrouille de la Compagnie départementale d'intervention des Yvelines procède à un banal contrôle d'identité dans le quartier de Jussieu.

Les jeunes regroupés devant le stade de foot de la cité se laissent faire à l'exception de l'un d'eux. Il se débat et finit par mordre le doigt d'un gradé, lui arrachant une phalange.

L'adolescent a été placé en garde à vue pour «mutilation sur personne dépositaire de l'autorité publique». Quant au policier, âgé de 40 ans, il a été opéré pendant plus d'une heure mardi soir dans une clinique spécialisée à Aubergenville. Les médecins sont réservés sur la réussite de la greffe du doigt. Le policier s'est vu délivrer une interruption d'incapacité temporaire totale de travail (ITT) de 45 jours.

Source leparisien.fr, repris de http://mmpapeur.blogspot.com/2009/12/un-ado-arrache-le-doigt-dun-policier.html

mercredi 23 décembre 2009

Paris- Ballade à Barbès/Goutte d'Or contre la machine à expulser et toutes les prisons

Nous saluons l'initiative de la mairie du 18 ème qui à l'occasion des fêtes de Noël a délaissé les décorations criardes pour des inscriptions au contenu chaleureux sur les banques (BNP boulevard Barbès et la Poste de la goutte d'or) et autres bâtiments comme "feu à toutes les prisons" "la Poste balance les sans-papiers"; "la BNP balance les sans papiers aux keufs" "les flics sont des porcs", "guerre immobilière= guerre aux pauvres" sur les murs d'un marchand de biens; "flics, porcs, assassins" sur l'école en face du commissariat de la goutte d'or et une vingtaine d'autres.

A l'occasion de cette ballade nous avons collé les affiches "pour des cendres de rétention", "solidarité avec les inculpés de Vincennes", "beau comme un centre de rétention qui flambe" etc...Nous avons crié les slogans "liberté pour tous avec ou sans papier"; "feu feu feu aux centres de rétention", "pierre par pierre nous détruirons toutes les prisons", "flics porcs assassins" slogans repris à de nombreuses reprises par les passants. Des tracts comme "brûlons les frontières", "pourquoi nous sommes contre toutes les prisons" et "la grande loterie des camps" ont été distribués par milliers.

Après Belleville et Barbés parions que l'initiative sera reprise dans d'autres quartiers et d'autres villes!

Source https://nantes.indymedia.org/article/19144

mardi 22 décembre 2009

Piazza Fontana : révisionnismes d’Etat et révisionnistes du mouvement

Quarante ans se sont écoulés depuis le massacre de Piazza Fontana. Et cette année encore se sont tenus rituels hypocrites et autres commémorations : défilés de citoyens parsemés d’étendards municipaux et étouffés par des pléthores de représentants des institutions. Le massacre d’État commémoré, avec les larmes aux yeux, par l’État lui-même et par ses fidèles laquais.

Mais cette année, nous n’avons pas seulement eu droit aux commémorations, (ravivées par ailleurs par la lutte à Milan), mais également au révisionnisme. Début décembre les agences de presse répandent la nouvelle selon laquelle le Parquet de Milan se préparerait à ouvrir une nouvelle enquête sur l’explosion à la Banque de l’Agriculture en décembre 1969. En prenant appuis sur un livre écrit par un journaliste de l’Ansa, en l’occurrence Paolo Cucchiarelli, on serait en train de suivre une piste vraiment singulière : ce jour-là, deux bombes auraient en fait explosé, une posée par les fascistes (mortelle), et l’autre par des anarchistes (qui n’aurait blessé personne). Une histoire fantastique, capable au final de mettre sur un même plan les « extrémistes opposés » sur lesquels tant d’encre a été versé. Est-ce que vous imaginez Delfo Zorzi et Pietro Valpreda, l’immonde fasciste et l´anarchiste naïf, arriver chacun de son côté, avec son engin explosif ? Pourtant il y a des gens pour croire à ces conneries, ou du moins, pour leur prêter une certaine crédibilité.

Des ordures d’État, se dira-t-on, sur lesquels cracher sans perdre trop de temps. C’est vrai. Mais malheureusement l’État n’est pas l’unique producteur de ce genre de pourriture. Radiocane a également pensé rappeler ce lointain 12 décembre en accueillant à son micro Oreste Scalzone, qui s’est laissé aller à un long verbiage présenté par lui-même comme « une réflexion, dirons-nous… "difficile" et exposée avec la conscience qui, au-delà du scandale, peut engendrer perplexité et souffrance "parmi" nous. » Laissons pourtant de côté cette sulfureuse annonce auto-promotionnelle. Étant donné le personnage, nous ne trouvons pas ses mots vraiment scandaleux, ils ne nous laissent ni perplexes ni ne nous font souffrir outre mesure. Ils nous dégoûtent simplement par la mauvaise foi si vulgaire qui les anime.

Il suffit de l’écouter pour comprendre que l´objet de ses « réflexions » sont, plus que les anarchistes, les militants de Lotta Continua. L´ex-leader de Potere Operaio a peut-être quelques vieux comptes à régler avec ses anciens rivaux, et il en profite pour attaquer à tout va leur "vulgate" sur cette période. Il va de soi que les règlements de comptes posthumes entre tabasseurs-en-chef de factions politiques concurrentes (référence à leurs services d’ordre qui défonçaient les "incontrôlés" dans les manifs, Ndt) nous laissent proprement indifférents. Pour nous ce serait un plaisir de laisser les morts enterrer leurs morts. Mais ce faisant le zombie Scalzone a eu l’idée malsaine d’y mêler les anarchistes, à l’histoire du mouvement anarchiste et au sens même de l´anarchisme (alors qu’il démontre qu’il n’en possède pas une connaissance dépassant les vers de quelques chansonnettes). Et sur cela, qu’il nous soit permis de dire notre façon de penser.

Avec son air habituel d’hérétique qui voudrait « poser des questions polémiques », Scalzone se lance dans une exégèse de la Chanson de Pinelli en soutenant qu’« elle contient un malentendu. » Un de ses vers dit : « l’anarchie ne signifie pas poser des bombes, mais la justice dans la liberté ». Qu’est-ce que ça signifie, se demande Scalzone ? S’il est vrai qu’on peut « dire certaines choses sous le coup de l’émotivité et pour provoquer », ou utiliser une sorte de « licence poétique », reste le fait qu’il s’agit d’« une demie-vérité, mais une demie-vérité est toujours fausse » puisque « dans le mouvement anarchiste on a aussi utilisé les bombes. » Merde alors, quelle révélation scandaleuse ! « Voulons-nous dire que nous nous dissocions de cela ? Eh bien oui, disons-le. », s’enflamme Oreste, sinon « même un flic pourra dire que nous mentons » et ça ne serait pas bien. Oui les anarchistes posent des bombes, pas tous bien sûr, mais quelques-uns oui. Et ceci est un fait qu’on ne peut pas nier, sous peine de contracter « la maladie » de la novlangue, et de tomber dans « la contrefaçon du passé » dénoncée par Orwell.

Une fois cette introduction terminée, Scalzone met en doute l’idée même qu’il puisse s’agir d’un massacre d’État, en dénonçant aussi la tendance à la « théorie du complot » présente au sein du mouvement. Pourquoi alors, comme il est dit dans la chanson, est-ce qu’un « compagnon ne pourrait jamais avoir fait ça ? »

Scalzone s’indigne : est-ce qu’« un compagnon ne pourrait jamais avoir mis une bombe dans une banque ? », ou est-ce qu’« un compagnon désigne quelqu’un qui ne pourrait jamais poser une bombe ? » Mais alors ils ne sont pas non plus nos compagnons ceux du « FLN algérien », « de l´ETA », « de l´IRA », des « organisations palestiniennes » et tous les révolutionnaires qui posent une « bombe qui frappe des civils » ! En somme, selon Scalzone, cela aussi est une phrase catégorique qui « n’est pas exacte », car « on peut la hurler à la figure d’un flic qui vous interroge, mais elle ne peut pas devenir un dogme, parce que c’est un mensonge, et les mensonges ne sont pas justes. » Le risque qu’il perçoit dans de tels raisonnements est celui de l’enlisement dans une respectabilité mendiante : on commence par dire qu’un compagnon n’a pas posé la bombe de piazza Fontana, et on finit par condamner toute forme d’illégalité.

Tout ceci Scalzone le dit en pensant à Sofri & Compagnie [1] et en chantant, mais en faisant aussi allusion aux anarchistes, dont la « voix », le « porte-parole » était à ses dires Lotta Continua, qui parlait aussi en leur nom. Pour lui, il ne fait pas de doutes que « dans la nébuleuse anarchiste ce type de valeurs a été grosso modo intégré et accepté ».

En d’autres termes, la vieille cariatide se presse d’avaliser la thèse à peine sortie du Parquet de Milan : les anarchistes auraient tout aussi bien pu poser la bombe de Piazza Fontana, puisque : a) Il y a toujours eu dans l’histoire des anarchistes pour poser des bombes, et b) un compagnon peut très bien poser une bombe à l’intérieur d’une banque, puisqu’il s’agit là de l’institution capitaliste par excellence. Il n’y a guère que les lâches ou les naïfs pour nier ce fait.

En nous efforçant de retenir la nausée en écoutant l´ex-laquais de Toni Negri parler du haut de sa montagne pour donner des leçons aux libertaires, en se vantant de son propre « insurrectionnalisme ouvrier » (mais lequel ? celui qui s’affirme à coup de demandes de clémence à l’État ou dans le soutien à la farce électorale en invitant ouvertement à voter pour les « bulletins rouges » ?), nous nous permettons de faire quelques observations. La Chanson de Pinelli, qui ne peut de toute façon refléter la pensée de tous les anarchistes, s’inscrit dans le moment historique durant lequel elle a été écrite. C’est-à-dire, juste après un massacre de civils. Délirer sur deux vers tirés de leur contexte est pour le coup une opération de mystification du passé. Les anarchistes qui ont recours à la violence, bombes incluses, ont toujours refusé le terrorisme, c’est-à-dire l´utilisation aveugle de la violence. Quand dans leurs actions des civils ont été impliqués, on a parlé d’erreurs ou de « dommages collatéraux », ce qui a provoqué d’âpres débats à l’intérieur du mouvement anarchiste. Il y a eu des anarchistes qui pour ne pas courir le risque de blesser de simples passants ont préféré enlever la bombe à peine posée (comme l’a fait au moins deux fois Paolo Schicchi [2]), et il y a eu aussi des anarchistes qui ont choisi de continuer l’action, quels que puissent être les résultats finals (comme les auteurs de la bombe au théâtre Diana ou Severino Di Giovanni). Mais tous, sans exception, ne visaient et ne visent que leurs ennemis, les puissants, les exploiteurs et leurs sous-fifres. Rien ne sert d’évoquer les Émile Henry ou les Mario Buda [3], puisque les habitués d’un restaurant de la bourgeoisie de la fin du 18ème siècle ou de la Bourse de Wall Street en 1920 ne peuvent certainement pas être comparés aux clients d’une banque milanaise en 1969.

Poser une bombe dans un endroit public et la faire exploser pendant la journée, en causant des victimes parmi les passants de manière aveugle, c’est un acte de terrorisme, pratique typiquement politique pour laquelle la vie d’inconnus est sacrifiée (en guise d’avertissement, de chantage, de pression) dans une guerre pour la conquête ou la détention du pouvoir. Aussi en se présentant actuellement comme libertaire, Oreste Scalzone reste l´autoritaire qu’il a toujours été et il ignore que l’anarchisme se base sur une conception éthique de la vie, et non sur la politique. Pour les anarchistes, la fin ne justifie pas les moyens. C’est bien pour cette raison que dans la chanson mille fois disséquée, l´anarchiste Pinelli puisse protester contre l´idée que son compagnon ait pu accomplir un massacre comme celui perpétré le 12 décembre 1969, où de simples clients et de mornes employés furent les seuls frappés, ce qui était le but recherché. Est-ce à propos de ce terrorisme parfois employé par les organisations politiques autoritaires chères à Scalzone, que ce dernier parle de légitimité ? Nous le lui laissons tout entier, car le terrorisme provoque chez nous le dégoût, et nous ne considérerons jamais comme nos compagnons ceux qui le pratiquent (mais nous comprenons que pour le leader de l’organisation politique dont les membres ont commis le bûcher de Primavalle [4] nos mots puissent relever d’un pur infantilisme, de celui qu’on balaye d’un haussement d’épaules).

Quant à la nébuleuse anarchiste, qui d’après lui a su opter sagement pour l’innocentisme et le légalisme, elle est bien plus vaste que les quelques organisations bureaucratiques qui voudraient la représenter - les seules à émettre de misérables communiqués de condamnation vis-à-vis de chaque attaque explosive. Mais n’est ce pas ce « chansonnier aux jambes courtes » qui disait qu’une demie-vérité est un mensonge ?

Pensez que, déjà en 1977, au Palais des sports, au cours des ces journées magnifiques de Bologne, sa logorrhée de renoncement avait été écourtée par des quolibets et des sifflets (et même par quelques panini !) lancées par quelques compagnons... Quel autre événement faut-il donc revivre et commémorer ?

Notes

[1] Adriano Sofri est un journaliste et intellectuel italien, ancien dirigeant du groupe italien d’extrème-gauche Lotta Continua dans les années 1960 et 1970, condamné pour l’assassinat du commissaire de police Luigi Calabresi en 1972.

[2] Paolo Schicchi (1865 - 1950), anarchiste italien partisan du courant anti-organisationnel.

[3] Mario Buda, alias Mike Boda ( né en 1884, mort à une date inconnue) était un anarchiste illégaliste italien ayant lutté aux Etats-Unis, est l’auteur de la charrette piégée qui a explosée contre la Bourse de New York en 1920.

[4] Le 16 avril 1973, des militants de Potere Operaio incendient l’appartement de Mario Mattei, secretaire de section du Mouvement Social Italien (MSI, formation néo-fasciste) dans le quartier Primavalle à Rome, tuant deux de ses fils de 8 et 22 ans.

Repris de la base de données anarchistes http://www.non-fides.fr/?Piazza-Fontana-revisionnismes-d, traduit de l’italien depuis http://guerrasociale.blogspot.com/2009/12/piazza-fontana-revisionismi-di-stato-e.html (notes des traducteurs), 18 décembre 2009.

Buenos Aires: un fourgon de luxe incendié

Mardi à l'aube un fourgon de luxe a été brûlé dans le quartier embourgeoisé de Villa del Parque à Buenos Aires. L'action a été réalisée grâce aux célèbres molotov, qui en un instant ont éclairé les sombres nuits de cette ville à l'air vicié et gouvernée par le flux abominable des autos et de ses conducteurs.
Le feu a non seulement incendié le véhicule, mais il a aussi avivé la pratique de la rébellion que tant de compagnons sont en train d'exercer dans toutes les parties du monde. Ceci est un appel à l'action qui a reçu sa réponse et nous espérons que les autres compagnons qui luttent jour après jour pour la libération et l'anarchie répondrons.

Pour la destruction de la civilisation et de tous ses amis.
Feu à tout ce qui nous rend esclaves.

Des anarchistes.

Traduit de l'espagnol depuis http://aiferricorti.entodaspartes.net/2009/12/22/bs-as-quemada-camioneta-de-lujo/

Barcelone : banque incendiée et agence immobilière défoncée en solidarité avec les révoltés grecs

(Le 21 décembre 2009)

Barcelone : action de solidarité avec les rebelles grecs

"La domination est partout, les insurgés aussi. On se revoit dans la rue.

La nuit du 15 au 16 décembre 2009, nous avons attaqué une agence immobilière au croisement des rues Toledo et Constituciò, dans le quartier de Sants (Barcelone), en solidarité avec les rebelles grecs."

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Barcelone : une banque incendiée en solidarité avec la révolte grecque

"En solidarité avec les compagnons grecs et leur révolte, une banque a été incendiée la nuit de samedi dans le quartier Poble Nou à Barcelone. Ainsi montrons-nous notre meilleure arme solidaire, l’action directe, avec les nombreux détenus, incarcérés et ceux qui passent en procès, en Grèce et partout.

Contre ce monde et ses chaînes."

Textes traduits de l’espagnol de Klinamen.org, repris des Brèves du désordre http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2790.

Grenoble: action contre Bouygues, promoteur du système carcéral

Ces derniers jours à une semaine d’intervalle la boutique Bouygues située Grand Rue a eu :
- sa devanture taguée "Bouygues construit des taules"
- sa vitrine brisée

Rappelons que Bouygues (et d’autres http://grenoble.indymedia.org/2009-11-20-Recension-de-vautours-qui-se-font), par le biais de ses différentes filiales, participe à la construction de nombreuses prisons et centres de rétention.

Courage à ceux et celles qui croupissent en taules

Source: https://nantes.indymedia.org/article/19136