dimanche 25 juillet 2010

Hanovre (Allemagne) - Deux succursales de la Commerzbank attaquées à coup de peinture et de jets de pierres

Hanovre, 14 juillet 2010

Le communiqué suivant nous a été adressé:
"Nous avons attaqué à Hanovre 2 succursales de la Commerzbank à coup de pierres et de peintures.
Alors que les dépenses sociales ne cessent d'être sabrées, la Commerzbank a engrangé plus d'1,8 milliard avec l'argent du sauvetage des banques.
Le capitalisme ne saurait survivre sans crise. Et ça, la Commerzbank le sait. C'est pour cela qu'elle collabore activement à la protection de ce système économique en soutenant l'armée.
Elle participe par exemple à la structuration de commandos de liaison militaro-civils, chargés de combattre les révoltes.
Le capitalisme ne saurait pas non plus survivre sans guerre. C'est pour cela que la Commerzbank travaille logiquement avec l'armée. Alors que la Bundeswehr tue des gens en Afghanistan, la Commerzbank va fêter la "Bivouac d'été" avec la 1ere Panzerdivision (division blindée).
Attaquons la Commerzbank et la Bundeswehr!
Tou.te.s cell.eux qui fêteront le bivouac du 7 août avec la Bundeswehr pourront être la cible d'actions antimilitaristes!"

Version originale sur https://directactionde.ucrony.net/node/740

Breuillet (Essonne) : une voiture de la gendarmerie incendiée

Le Parisien 25.07.2010

Les gendarmes de Breuillet (Essonne) ont été réveillés en sursaut, ce matin. A 5 heures, une déflagration s'est produite dans la cour de la brigade. Une voiture de service, en feu, venait d'exploser. Les militaires ont immédiatement quitté leurs logements de fonction pour tenter d'éteindre l'incendie avec des extincteurs et des seaux d'eau.
les pompiers sont rapidement venu à bout des flammes. Le sinistre n'a pas fait de victime. D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée à la brigade de recherche d'Etampes à la section de recherche de Paris, l'embrasement serait d'origine criminelle. Une substance incendiaire aurait été répandue sur le véhicule. Le ou les pyromanes ont dû escalader le mur d'enceinte de la brigade, la caserne étant entièrement close.

samedi 24 juillet 2010

US Army : plus de suicides que de morts au combat (NY Times)

Le New York Times consacre son éditorial aux militaires qui se suicident en Afghanistan et en Irak.

Le suicide tue plus que l'ennemi en Afghanistan et en Irak : "L'année dernière, 347 militaires ont été tués dans les deux guerres, alors que 381 soldats se sont suicidés. Cette double tragédie a été signalée lors d'une audition du Congrès qui montre ce qui doit être fait pour soutenir les soldats qui ont atteint leurs limites."

L'éditorial donne l'exemple du Sergent Coleman Bean, un réserviste qui a servi deux fois en Irak, et s'est suicidé alors qu'il était en liste d'attente pour être soigné pour des troubles dus aux stress post-traumatique.

"Considérant le budget déclaré et soigneusement alloué aux deux guerres, les parlementaires ajoutent l'injure à l'insulte en évoquant des problèmes de budget face aux besoins de soins des soldats traumatisés." Le New York Times parle de 40 000 réservistes qui n'ont pas pbénéficié des examens médicaux normalement obligatoires.

Emeutes de la Villeneuve (Grenoble) - deux enquêtes ouvertes et une condamnation

Violences à Grenoble: deux enquêtes ouvertes et une condamnation

Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné vendredi à trois mois de prison ferme un jeune de 19 ans pour avoir jeté des cailloux sur des policiers sans les blesser, constituant la première «vraie condamnation» d'un manifestant lors des récentes violences urbaines. Deux informations judiciaires ont également été ouvertes.

Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République qui, dénonçant «la gravité des faits», a souligné la «volonté du parquet de poursuivre tous ceux qui voudraient semer la terreur et la violence».

Les faits poursuivis visaient des violences commises dans la nuit du 17 au 18 juillet dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, où la mort d'un jeune braqueur originaire du quartier a provoqué trois nuits de tension.

«J'étais pris par la mauvaise ambiance»

«Ce n'est pas «le prévenu» qui a mis la Villeneuve à feu et à sang, mais il a participé par son geste à ces émeutes et à ces violences», a souligné le procureur, Estelle Cros, réclamant six mois de prison, dont trois avec sursis.

En pleurs pendant toute la durée de l'audience, le jeune manifestant a reconnu les faits et exprimé des regrets. «J'étais pris par la mauvaise ambiance. Je ne sais même pas pourquoi j'ai ramassé les cailloux», a dit le prévenu, jugé pour «violences volontaires avec armes» sur des policiers, pour lesquelles il encourait trois ans de prison.

Pour son avocat, Me Emmanuel Decombard, la justice a voulu «faire porter le chapeau à ce garçon», dont «on a voulu faire un exemple» pour cette première «vraie condamnation» liée aux violences urbaines. Trois autres jeunes ont été condamnés pour des vols en marge des violences.

«On juge un garçon de 19 ans mais où sont les vrais émeutiers, ceux qui ont brûlé des voitures et qui ont tiré sur des policiers ?» s'est interrogé l'avocat [mais ferme ta gueule gros sac à merde !!]. De son côté, le père du jeune homme est sorti de l'audience en larmes.

«C'est très dur. Il a jeté deux cailloux sur des policiers. C'est un gamin. Cela va servir à quoi qu'il fasse de la prison», a dit cet homme, qui a fermement condamné les violences urbaines.

Deux informations judiciaires en cours

Le parquet de Grenoble a également ouvert vendredi deux informations judiciaires dans le cadre des enquêtes sur le braquage du casino et sur les tirs visant des policiers.

La première enquête vise le braquage du casino d'Uriage-les-Bains (Isère) commis le 16 juillet par Karim Boudouda, 27 ans et son complice, toujours en fuite, qui s'étaient ensuite fait prendre en chasse par la police jusqu'à Grenoble.

Au terme de cette course-poursuite, Boudouda avait été tué lors d'un échange de tirs avec les hommes de la BAC sur lesquels il avait ouvert le feu en premier avec un fusil-mitrailleur. Boudouda et son complice ont «tiré à neuf reprises», selon Mme Girardon.

L'autopsie a révélé que Boudouda était décédé des suites d'une balle qui a traversé l'arrière de son crâne latéralement de gauche à droite. Des analyses balistiques sont en cours dans le cadre d'une enquête confiée à l'Inspection générale de la police nationale, a précisé Mme Girardon.

La compagne du braqueur a déposé plainte contre X, dont le parquet décidera des suites éventuelles une fois reçu le rapport de l'IGPN. Les premières conclusions confortent la thèse de la légitime défense des policiers.

La mort de Boudouda, inhumé jeudi, avait donné lieu à trois nuits de violences urbaines du 16 au 18 juillet, dans son quartier de la Villeneuve à Grenoble, lequel a retrouvé un «calme précaire» ces derniers jours, selon la police.

Tirs sur les policiers

Le parquet a également ouvert vendredi une seconde information judiciaire dans l'enquête sur des tirs à balles réelles visant les policiers lors des nuits de violences.

«Il s'agit d'une enquête longue et difficile», a souligné Mme Girardon les tireurs ayant agi de nuit, les «impacts de balle» retrouvés ne suffisant pas en eux-même à «déterminer le calibre utilisé».

Deux juges d'instruction ont été co-saisis des deux informations. Le parquet a rappelé sa volonté de donner «une réponse ferme et rapide» aux violences.

(Source AFP)

vendredi 23 juillet 2010

A bas la France !

Nouvel article à propos des tensions à Belleville et dans le 19ème


[Sur les murs de Belleville fleurissent les affiches et les slogans politiques]

http://belleville.blog.lemonde.fr/2010/07/23/pour-des-policiers-du-19e-parler-de-conflits-communautaires-est-excessif/

Pour des policiers du 19e, “parler de conflits communautaires est excessif”

Comment expliquez-vous qu’à Belleville, les gens se plaignent de l’absence des policiers et de la recrudescence des agressions, à l’encontre des personnes d’origine chinoise notamment ?

Même s’il y a une coordination des services de police entre les quatre arrondissements qui composent Belleville, on manque de policiers sur le terrain. Par exemple, dans le 19e, pour 184 000 habitants, il y a environ 500 fonctionnaires. Parmi eux, il n’y a pas que des policiers sur le terrain, il y a aussi des personnes dans les bureaux. En plus, ces fonctionnaires ne sont pas présents 24 heures sur 24. Plus c’est difficile pour les policiers, plus c’est difficile pour les gens qui ont affaire à la police. A Belleville, les gens nous en veulent parce qu’ils pensent qu’on ne fait rien pour arrêter les bandes. C’est faux. J’ai moi-même fait des planques de onze heures de suite pour “serrer” des gars en flagrant délit. Mais quand on arrête un délinquant, la justice a tellement de dossiers à traiter que le type se retrouve très vite dehors. Ça énerve les policiers et les victimes.

En 2008, rue Petit, rue de Crimée et aux abords du parc des Buttes-Chaumont, des violences entre jeunes avaient été qualifiées de conflits communautaires par les pouvoirs publics et les médias. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Parler de conflits communautaires est excessif. Il y a effectivement de nombreux Africains et Nord-Africains, dont la plupart sont musulmans. Beaucoup sont pauvres. Ils ne sont pas constitués en communauté au sens de la communauté juive qui s’est installée aux abords du parc des Buttes-Chaumont. Il y a aussi beaucoup de familles modestes dans cette communauté. Quant aux bandes, elles sont composées majoritairement de jeunes d’origine nord-africaine ou africaine. Ils se disent musulmans. Mais à les écouter, on s’aperçoit qu’ils ne connaissent pas leur religion. Du côté de la communauté juive, il y a aussi des bandes qui commencent à se comporter comme les autres bandes. Ça c’est nouveau. Quand il nous arrive d’arrêter des personnes de cette communauté, il y a souvent des rébellions. Ce qui était très rare avant. On se fait traiter immédiatement d’antisémite. Les gens qui nous insultent de cette manière sont le plus souvent des personnes d’âge mûr. Même si elles n’ont pas connu la seconde guerre mondiale, elles parlent de leur souffrance, de la guerre… Ils se “victimisent” très rapidement. Pourtant, il y a quelques années, les rapports avec la communauté juive était très bons.
De toutes les façons, quelles que soient leurs origines, les personnes qu’on interpelle portent plainte systématiquement contre nous. Au cas où… Notre hiérarchie laisse faire. Jamais un mot de soutien. En plus l’IGS [Inspection générale des services] nous déteste.

De nombreuses personnes de confession juive ressentent peut-être un sentiment d’insécurité en raison de l’attitude hostile de quelques individus assimilés à des bandes de délinquants ?

Vue de la rue Petit, septembre 2008Dans ces bandes, je pense que les jeunes sont antisémites, oui ! Mais en même temps, ils n’aiment pas les autres, d’une manière générale. Ils n’aiment pas ceux qui ne sont pas comme eux. La police a bien mis en place une ligne dédiée et une adresse mail à destination des personnes victimes d’agressions racistes et antisémites mais à ma connaissance elle est très peu utilisée. Au bout de la rue Petit, il y a une bande qui fait des petits trafics et commet régulièrement des agressions. C’est de l’ordre de deux à trois par semaine, si on fait une moyenne sur l’année. On ne peut pas dire qu’il y a plus de violences. Mais on remarque que la violence est plus dure*. Quand il y a des bagarres entre eux ou avec des jeunes de la communauté juive, c’est bien plus souvent pour régler des “différends commerciaux” que pour des raisons ethniques ou religieuses. Ce sont souvent des litiges autour de matériel volé.

Guelph (Ontario) - Attaque contre la Royal Bank of Canada

Anarchistnews Thu, 2010-07-22.

Dans la soirée du 21 juillet, les DABs d'une agence RBC à Guelph ont été brisés et les fentes de sortie d'argent bouchées à l'adhésif.

La RBC, que beaucoup doivent connaître maintenant, est un protectorat financier impliqué dans des projets de construction, comme le centre de détention de Toronto-Sud, une prison immense d'une capacité de 1650 places en construction à Mimico, Ontario.

RBC, va te faire foutre.

Solidarité avec les amis et camarades aux prises avec les tribunaux, les arrestations à domicile, la police, etc..

Solidarité avec Nikos Maziotis, en grève de la faim actuellement, et Panagiota (Pola) Roupa emprisonnée en Grèce pendant son accouchement.

Solidarité avec la côte Ouest pour leur haine du flic et leur façon de le montrer..

FTP! (fuck the police)

Italie - Leonardo Landi condamné à 6 ans de prison

Informa-azione, Gio, 22/07/2010

Hier 20 juillet s'est déroulée à Lucca la dernière audience du procès contre Leo.
Le parquet avait requis 6 ans pour vol aggravé de terrorisme, la cour n'a pas retenu cette dernière circonstance aggravante, mais a quand même confirmé la condamnation à 6 ans de réclusion.
Un long procès, une sentence déjà écrite, non seulement par les cinq minutes de chambre du conseil qui sont tout acquis aux juges pour décider, mais aussi par le climat répressif qui sévit particulièrement en Toscane depuis plusieurs années et pour la tendance plus générale qui voit le pouvoir s'imposer toujours plus dans la tentative d'éliminer tous les ennemis qui plus ou moins consciemment lui font obstacle.
Cela nous fout inévitablement en colère de savoir que Leo restera encore en taule, il n'est pas étonnant qu'ils aient voulu lui faire payer le fait d'être anarchiste, d'avoir toujours porté ses idées la tête haute, mené les luttes avec détermination, et mis en pratique son amour de la liberté.
Très souvent nous nous sommes trouvés à parler et à nous occuper de répression, même lorsque nous aurions préféré consacrer toutes les énergies aux luttes sans poursuivre les rythmes qui nous étaient imposés.
Ces années nous ont toutefois beaucoup fait réfléchir à quel point était et est fondamentale une solidarité active et concrète aux compagnons et compagnes, d'autant plus lorsqu'ils sont enfermé-es.
C'est à eux, en fait, qu'on fait payer le prix d'une guerre déclarée contre une réalité inacceptable.
Nous, à leurs côtés, continuons à préférer l'attaque contre l'ennemi aux lamentations sur ses saloperies. Nous préférons ne pas rester impuissants en face des obstacles que nous rencontrons sur notre parcours, mais chercher le moyen de les franchir.
La liberté ne se mendie pas, elle se conquiert !
Quand ils s'en prennent à l'un d'entre nous, ils s'en prennent à tous !
La colère ne s'apaise pas, les pensées et le coeur avec Leo.

Anarchiche e anarchici di via del cuore

jeudi 22 juillet 2010

Manchester (UK) - Sabotage d'une mine de charbon

UK/Northern Indymedia

21/07/2010 - Des activistes ont pénétré sur le site de la mine de charbon gérée par la compagnie Cutacre aux premières heures d'une journée de juin, et ont saboté 7 camions utilisés pour le transport de charbon sur le site.
Ils rapportent que des épingles à cheveux métalliques ont été coupées dans la longueur, enduites de super-glue et insérées profondément dans les serrures des véhicules. Une autre bonne dose de glue a été utilisée pour finir le travail.
On ignore combien de temps les véhicules sont restés hors-service (bizarrement, personne n'est resté assez longtemps sur place pour le savoir..)
Situé dans la région du Grand-Manchester, la mine est gérée par "Défonçons la planète" allias UK-Coal. Elle se trouve sur un terrain appartenant à Peel Holdings, allias "Vendons nos mères pour du fric".
Les activistes disent qu'ils ont été inspirés par les excellents exemples de sabotage à Mainshill, et ils espèrent que dans tout le pays, les gens résisteront à la destruction et saboteront des machines.
Personne n'a été arrêté.

Emeutes de Saint Aignan - premières condamnations

Cher: 10 mois ferme pour un gitan

AFP 22/07/2010

Le tribunal correctionnel de Blois a condamné deux gitans, l'un à dix mois de prison ferme, l'autre à quatre mois avec sursis, pour des dégradations commises au village de Saint Aignan, après la mort de Luigi, tué par balle par un gendarme dans la vallée du Cher.

Un troisième a été relaxé des accusations d'outrage et de menaces de mort au terme de l'audience de comparution immédiate. "Surtout dites-bien que la famille Duquenet lance un appel au calme", a dit le prévenu relaxé à la sortie du tribunal. Michel Duquenet, 39 ans, est le cousin de Luigi, le jeune gitan tué d'une balle dans le flanc et le frère de Miguel, le conducteur présent au moment du tir du gendarme.

Moïse Poupeau, 23 ans, père de trois très jeunes enfants, a été condamné à dix mois de prison avec mandat de dépôt suivis d'une interdiction de séjour de 2 ans à Saint Aignan.
Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés : avoir porté une cagoule, avoir descellé des lettres sur le fronton de la gendarmerie et avoir volé des croissants à la boulangerie locale. Il avait déjà été condamné pour conduite sans permis et vol.

Franckie Garand, 40 ans, a pour sa part écopé de quatre mois de prison avec sursis. Il a salué la justice en sortant du tribunal: "Chapeau ! Elle a été impartiale elle a rendu un jugement juste" (??), a-t-il dit. Miguel Duquenet s'est rendu jeudi midi à la justice pour "rétablir la vérité" et contester la thèse de la légitime défense soutenue par les gendarmes.

Turnhout (Belgique) - Dix bus de De Lijn recouverts de tags

TURNHOUT - Dix bus et une voiture de service de la société des transports en public flamande ont été récouverts de graffiti et de peinture, les auteur(s) ciblant les vitres de l’avant et les rétroviseurs. Le lendemain, les bus n’ont pas pu être utilisés ; les dégâts sont considérables.

[De Lijn collabore aussi à la chasse aux sans-papiers,ndlr.)

19.07.2010 traduit de www.nieuwsblad.be

Sassenage (Isère) - Tags en solidarité avec les émeutes de Grenoble

Selon des brèves de l'AFP du 21 juillet, le préfet de l’Isère a porté plainte suite à des tags antiflics relevés sur les murs d’un bâtiment de la police municipale de Sassenage : «Un bon flic, c’est un flic mort», «Un flic = une balle», «Solidaire Villeneuve» ; ainsi que sur le mur d’une école de danse : «Nique le préfet, le maire et le commissaire».

mercredi 21 juillet 2010

Florence (Italie) - Il Trivio dei Tumultuosi

"Le silence des choses est celui
d'une poudrière qui n'attend que
d'être mise à feu"

Ce n'est pas un siège politique. Ce n'est pas un centre culturel.
Encore moins une galerie d'art ou une boutique.

C'est un endroit où peuvent se rencontrer des individus qui brûlent de la même passion et veulent affirmer une même exigence. Pour discuter et aiguiser leur connaissance. Pour faire de nouvelles découvertes et élargir leur univers mental. Et pour se révéler, à eux-mêmes et aux autres."

Il Trivio dei Tumultuosi
se trouve à Florence
entre le sacré et le profane
entre Santa Croce et Piazza des Ciompi
in BORGO ALLEGRI 10R
triviott@yahoo.com

O vous qui entrez
Abandonnez tout réalisme


http://guerrasociale.blogspot.com/2010/06/firenze-trivio-dei-tumultuosi.html

Italie - Mike transféré

Mike a été transféré de la prison de Rovereto à celle de Tolmezzo.
D'autres mises à jour de sa situation suivront.
Pour lui écrire:

DANIELE BENEDETTI
CASA CIRCONDARIALE
VIA PALUZZA, 77
33028 TOLMEZZO - UD

[Pour rappel: http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/rovereto-mike-de-nouveau-en-prison.html ]

informa azione, Mer, 21/07/2010

La Villeneuve (Grenoble) : 4e nuit, encore quelques incendies

Grenoble : nuit plutôt calme dans le quartier de la Villeneuve, deux suspects jugés ce mardi

(AFP) - 20 juillet 2010

GRENOBLE - Quatre véhicules ont été brûlés la nuit dernière dans le quartier de la Villeneuve, théâtre ces derniers jours de violences urbaines, mais aucun coup de feu, contrairement aux dernières nuits, n’a été tiré contre les forces de l’ordre, a-t-on appris de source policière.

Par ailleurs, deux suspects interpellés dans le cadre des violences, vont être jugés mardi après-midi en comparution immédiate pour détention de stupéfiants devant le tribunal correctionnel, a-t-on appris de source judiciaire.

Outre les véhicules brûlés cette nuit, un début d’incendie a visé une annexe de la mairie mais aucun autre incident notable n’a été signalé, a précisé un responsable de la police.

Peu avant minuit, les forces de l’ordre ont par ailleurs mené une "visite des parties communes, terrasses et coursives" d’immeubles du quartier "pour vérifier s’il n’y avait pas d’armes ou d’objets susceptibles d’être jetés sur les forces de l’ordre", a-t-on ajouté.

"L’opération s’est déroulée sans incident, on n’a reçu aucun projectile et on n’a découvert ni projectile, ni arme", a-t-il précisé.

Les incidents à Villeneuve avaient commencé dans la nuit du 16 au 17 juillet à la suite du décès d’un jeune du quartier, Karim Boudouda, tué lors d’un échange de tirs avec la police après avoir braqué un casino.

Des dizaines de voitures, des commerces avaient été incendiés. De vendredi à dimanche, les forces de l’ordre ont été visées par plusieurs tirs à balles réelles.

Deux jeunes, soupçonnés d’être impliqués dans ces tirs, devraient être déférés mardi au parquet de Grenoble.

Divers appels au calme ont été lancés par l’entourage de Boudouda alors que ses obsèques doivent se dérouler mercredi.

Maxéville (Nancy) : Deux attaques de surveillants pénitentiaires devant la prison

Deux agressions de surveillants pénitentiaires devant la prison de Nancy

Ouest France, lundi 19 juillet 2010

Deux agressions successives de surveillants de prison se sont déroulées devant le centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville, hier, provoquant la colère des syndicats pénitentiaires qui réclament un « renforcement des droits des surveillants », a-t-on appris ce lundi de source syndicale.

Trois personnes à bord d’un véhicule ont bloqué la route menant au centre pénitentiaire, dimanche matin, empêchant un surveillant de se rendre à la prison. « Ils sont montés sur la voiture du surveillant et l’ont insulté », a raconté Eric Gemmerlé, secrétaire général de l’Union fédérale de l’administration pénitentiaire (UFAP) du grand Est. Une dizaine de minutes plus tard, les agresseurs « ont roué de coups » un deuxième surveillant, qui circulait à vélo.

Le centre de détention de Nancy-Maxéville, qui compte 690 cellules (actuellement occupées par environ 640 détenus) pour 280 personnels pénitentiaires, avait été présenté comme « moderne, novateur et humain » par la garde des Sceaux, Rachida Dati, lors de son inauguration le 9 juin 2009.

Montréal : attaque contre les vitres d’un immeuble ministériel

Un édifice du fédéral ciblé à Montréal

Radio Canada, lundi 19 juillet 2010

Dans la nuit de dimanche à lundi, des vandales ont fracassé des vitrines et commis divers méfaits contre un immeuble de la rue Bel-Air dans le sud-ouest de la métropole. L’immeuble vandalisé abrite des bureaux de ministères et autres organismes fédéraux tels que la Gendarmerie Royale du Canada.

Une enquête a été instituée. Les policiers ignorent quelles étaient les motivations des vandales et ne détiennent aucun suspect.

Ce sont des citoyens des environs qui ont alerté les autorités, après avoir entendu des bruits inhabituels. Les citoyens ont vu trois personnes s’enfuir. Ces personnes étaient vêtues de couleurs foncées et elles avaient le visage couvert.

Dreux: 2 gendarmes, 1 policier et 1 motard blessés après une course-poursuite suite à un braquage

AFP 20/07/2010

Deux gendarmes ont été grièvement blessés accidentellement ainsi qu'un motard qu'ils avaient pris en chasse non loin de Dreux après un braquage, un policier ayant été également blessé plus légèrement, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

A la suite d'un vol à main armé perpétré dans le bureau de poste de Brézolles (Eure-et-Loir), pour un montant de 2.000 euros, la gendarmerie était alertée. "Des premiers éléments recueillis sur place, il apparaissait qu'un véhicule et une moto avaient été aperçus à proximité du lieu des faits", rapporte le procureur de la République de Chartres, Philippe Peyroux, dans un communiqué.

Un peu plus tard, "la gendarmerie repérait un motard circulant à très vive allure et sans casque et lui faisait signe de s'arrêter pour procéder à un contrôle" mais "prenant la fuite le conducteur de la moto réussissait à semer trois véhicules de gendarmerie".

Durant la course-poursuite, un gendarme a perdu le contrôle de son véhicule et "deux gendarmes ont été grièvement blessés" dans l'accident qui s'en est suivi. Une source judiciaire a précisé à l'AFP que les deux hommes avaient été hospitalisés, précisant toutefois que le pronostic vital n'était pas engagé.

"En relais, les forces de police de Dreux avisées, mettaient en place un dispositif destiné à interpeller le motard quelques kilomètres plus loin", selon le procureur.
"Dans sa course le motard se présentait sur les lieux du barrage et percutait violemment une véhicule de police" à l'arrêt, "il était éjecté de son deux roues et un policier était également blessé", selon la même source, "légèrement" selon une source policière.

Celle-ci précise que le motard avait glissé et était tombé de son engin, venant heurter, sans casque, le véhicule de police. Le motard a été hospitalisé dans un état grave, "les médecins ne se prononçant pas sur son état", selon une source judiciaire.

Il est apparu que sa moto, dénuée de plaques, avait été volée près de Chartes début juillet, mais à ce stade aucun lien formel avec le braquage n'a été établi, point que devra éclaircir l'enquête, conduite par la Section de recherches d'Orléans, cosaisie avec la Brigade de recherches de Dreux.

lundi 19 juillet 2010

Guerre au Paradis N°1, journal anarchiste, à télécharger en PDF

" Comme promis, suite à l'épuisement de la version papier de ce numéro 1, voici venu le temps de mettre à disposition le journal en version électronique. Dans l'idéal, nous espérons qu'il sera imprimé ici et là par ceux et celles que ça intéresse ou qui possèdent un infokiosque, une bibliothèque ou une table de presse, car nous ne procèderons pas, a priori, à un nouveau tirage afin de nous concentrer (financièrement) à la sortie d'un nouveau numéro.

Le PDF est disponible grâce à la Base de Données Anarchistes, que nous remercions d'avoir accepté d'héberger le fichier dans sa Fanzinotheque, on pourra le télécharger ICI(attention le fichier pèse environ 90 Mo).

A bientôt! "

http://guerreauparadis.blogspot.com/

Emeutes de Grenoble - premières condamnations, de six mois avec sursis à six mois fermes pour les pillages

19.07.2010, Le Parisien

Trois hommes de 20 ans, interpellés à Grenoble vendredi soir, lors de la première des trois nuits de violences urbaines, ont été condamnés en correctionnelle, lundi, pour «tentative de vol en réunion». Les peines vont de six mois avec sursis à six mois ferme. Ces trois personnes étaient jugées pour avoir tenté de dérober un commerce de motos situé à Grenoble, à quelques kilomètres du quartier de La Villeneuve, en proie à des scènes d'émeutes liées à la mort d'un braqueur le 16 juillet lors d'un échange de tirs avec la police.

«Ces faits ne s'inscrivent pas dans les émeutes mais ne leur sont à mon avis pas totalement étrangers», a soutenu le procureur de la République, Benoît Bachelet, lors de l'audience. «Car lorsque vous avez l'ensemble des forces de l'ordre mobilisés sur des faits aussi graves que ceux qui ont été commis ce week-end, vous avez toujours des petits malins qui se disent que c'est le moment d'aller faire des choses ailleurs», a-t-il poursuivi.

De son côté, l'avocat de la défense, Emmanuel Decombard, a dénoncé un «dossier quelque peu surréaliste, où on vient faire un amalgame malheureux entre ce qui s'est passé ces derniers temps à la Villeneuve et des faits situés à plusieurs kilomètres de distance».

Deux personnes soupçonnées de tirs contre les forces de l'ordre

Les forces de l'ordre ont été la cible de tirs à balles réelles pour la troisième nuit consécutive, dimanche, dans le quartier de La Villeneuve. Vingt personnes au total ont été interpellées depuis le 16 juillet. Outre ces trois jeunes, un mineur a été mis en examen pour avoir incendié un commerce. Trois autres personnes, dont la garde à vue a été prolongée, doivent être déférés mardi. Deux sont soupçonnés d'être impliqués dans des tirs contre les forces de l'ordre. Le troisième pourrait être mêlé à des violences extérieures à celles de la Villeneuve.

La famille de Karim Boudouda, le braqueur tué vendredi par des policiers, a de nouveau lancé un appel au calme ce lundi, alors que se préparent les obsèques du jeune homme.

Gros bordel dans la vallée du Cher, voitures cramées, mairies incendiées

19.07.2010, Le Parisien

De nouveaux incidents sont survenus dimanche soir dans la vallée du Cher. La région est sous tension depuis la mort d'un jeune de la communauté du voyage, tué dans la nuit de vendredi à samedi par les gendarmes, après avoir forcé un contrôle. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, est attendu à Saint-Aignan lundi dans l'après-midi.

La population locale exaspérée

Après de violents incidents dimanche matin à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), six voitures ont brûlé - cinq dans le village d'Onzain et une à Mehers - dans la nuit de dimanche à lundi, une vitrine a été défoncée à la voiture bélier à Chemery, et les salles de deux mairies ont été détruites par des incendies, à Couddes et à Thésée la Romaine.

«Nous ferons le nécessaire jusqu'à ce que l'ordre complet soit revenu», a déclaré le général Jacques Mignaux, directeur général de la gendarmerie, venu sur place. «Cela durera le temps qu'il faudra, nous interpellerons les auteurs des exactions et nous les transférerons à la justice», a-t-il ajouté alors que la population locale a fait savoir son exaspération et son inquiétude par la voix de ses élus.

«Enquête impartiale» selon la substitut du procureur

De son côté, le parquet de Blois s'efforce de calmer la colère des gens du voyage qui contestent la version officielle de la mort de Luigi Duquenet, 22 ans, père d'une fillette de deux ans. L'enquête est menée «de façon impartiale et rigoureuse», a répété la substitut du procureur de Blois, Bénédicte Laude, qui a reçu dimanche l'oncle de la victime.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme avait été pris en chasse après une agression signalée à Onzain. Lors d'un premier contrôle de gendarmerie, sa voiture ne s'était pas arrêtée, emportant sur son capot un gendarme pendant près de 500 mètres. Au deuxième barrage, la voiture, avec cette fois deux occupants à son bord a fait mine de s'arrêter. Puis, elle a réaccéléré et foncé sur deux gendarmes. L'un des deux a alors tiré deux balles en direction du véhicule, touchant mortellement le passager.

Le conducteur, le cousin de la victime qui a pris la fuite, est toujours recherché.

Les obsèques de Luigi Duquenet prévues mardi

Après la mort de Luigi Duquenet, une cinquantaine de personnes armées de haches et de barres de fer, certaines cagoulées, s'en sont pris violemment à la gendarmerie de Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Après avoir essayé de forcer le portail d'entrée, elles ont brûlé plusieurs voitures, tronçonné des tilleuls, et mis à terre des feux tricolores. Une boulangerie du village a également été dévalisée.

«C'est ahurissant, quand on voit le village, on n'imagine pas cela puisse arriver ici», a déclaré le maire Jean Michel Billon. Selon lui, «des mesures doivent être prises» car «il y a quand même des actes d'incivilité répétitifs qui exaspèrent les gens», le plus souvent «des accrochages», en général «jamais graves». Mais «la culture n'est pas la même, la cohabitation n'est pas toujours facile à gérer», selon lui.

Les obsèques de Luigi Duquenet sont prévues mardi matin à Saint-Gervais-la-Forêt, près de Blois.

Grenoble - attaque au molotov contre une gendarmerie

19.07.2010, Le Parisien

Une gendarmerie iséroise a été la cible de cocktails Molotov dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris auprès des gendarmes pour qui cette attaque est «indirectement» liée aux violences urbaines survenues depuis vendredi dans l'agglomération grenobloise.

Peu après minuit, la brigade de gendarmerie de Saint-Egrève, dans la banlieue nord de Grenoble, a fait l'objet d'une «tentative de destruction par moyens incendiaires» qui a provoqué un «petit départ de feu» rapidement maîtrisé, a précisé à l'AFP la gendarmerie de l'Isère.

Le début d'incendie, pour lequel les pompiers ne sont pas intervenus, n'a pas fait de dégât matériel. Aucun blessé n'est à déplorer.

«On pense qu'il existe un rapport indirect avec les évènements survenus dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble», les auteurs de l'attaque de la gendarmerie de Saint-Egrève ayant agi par «mimétisme», a-t-on ajouté de même source.

Selon les gendarmes, aucun autre incident n'a eu lieu à Saint-Egrève.

Le quartier de la Villeneuve, dans le sud de Grenoble, est le théâtre de violences urbaines depuis la mort d'un délinquant de 27 ans originaire du quartier, Karim Boudouda, tué vendredi lors d'un échange de tirs avec la police à la suite du braquage d'un casino en Isère.

Saint-Aignan - l'Etat rapplique en force après les affrontements

19.07.2010, Le Parisien

Quelque 300 militaires ont été déployés autour de la commune dont la gendarmerie a été attaquée à la hache après la mort d'un homme lors d'une course-poursuite avec les forces de l'ordre.

La commune de Saint-Aignan, 3 400 habitants, près de Blois (Loir-et-Cher), a été mise à sac quatre heures durant dimanche matin par une cinquantaine de gens du voyage. En colère après la mort de l'un des leurs lors d'une course-poursuite avec les gendarmes, ces personnes ont commencé à attaquer à coups de haches les locaux du peloton d'autoroute et des cabines de péage de Saint-Romain, selon la préfecture du département.

«Certains étaient cagoulés, armés de haches et de barres de fer», explique le maire de Saint-Aignan, Jean-Michel Billon. Ils s'en sont ensuite pris à la commune : «Les feux de signalisation ont été détruits à la hache, des arbres tronçonnés et enflammés et trois voitures ont été brûlées», a poursuivi le maire.

La préfecture du Loir-et-Cher a indiqué dimanche soir que près de 300 militaires étaient déployés autour de Saint-Aignan. Les forces de l'ordre assureront la sécurisation et le contrôle de la zone et «s'opposeront à toute reprise de violence», selon son communiqué.

Vendredi soir, un automobiliste a forcé un barrage de contrôle routier, selon une source proche de l'enquête.
Les gendarmes se sont alors lancés à la poursuite du véhicule et fait usage de leurs armes vers 22 heures sur la commune de Thésée. Le corps sans vie du jeune conducteur a été retrouvé à une dizaine de kilomètres du lieu de la fusillade, à Saint-Romain-sur-Cher où réside une importante communauté des gens du voyage. Une enquête administrative et judiciaire a été ouverte, mais pour l'instant, les circonstances du drame n'ont pas été précisées.

Grenoble - Les keufs se font encore canarder dimanche soir

19.07.2010, LeParisien

Pour la troisième nuit consécutive, les forces de l'ordre ont été la cible de tirs à balles réelles dans le quartier de La Villeneuve à Grenoble (Isère). Un véhicule de la Brigade anticriminalité (BAC) a été visé peu avant 22h30 dimanche par deux coups de feu, qui n'ont pas fait de blessé.

Ces violences urbaines ont commencé vendredi à la suite de la mort d'un délinquant de 27 ans originaire du quartier, Karim Boudouda, tué lors d'une fusillade avec la police à la suite du braquage d'un casino en Isère.

En début de soirée, l'ambiance était tendue, et de petits groupes de jeunes observaient les contrôles effectués par les CRS, dont la présence était moins visible que la veille, alors qu'un hélicoptère avait déjà commencé à tourner. Quelques heures auparavant, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait demandé au préfet de l'Isère d'organiser «dès cette semaine» une réunion des «acteurs publics concernés» pour garantir une «sécurité durable» à Grenoble.

Trois personnes toujours en garde à vue

Depuis vendredi soir, vingt personnes ont été interpellées. Quatre hommes ont été arrêtés dimanche à Grenoble dans le cadre d'une enquête pour tentative d'homicide sur des policiers de la BAC, pris pour cible dans la nuit de vendredi à samedi. Ce coup de filet à La Villeneuve a été mené aux alentours de 6 heures par un escadron de gendarmerie, deux compagnies de CRS et la Force d'intervention de la police nationale regroupant le RAID et le GIPN. Deux de ces personnes étaient toujours en garde à vue dimanche soir, ainsi qu'une troisième, recherchée pour des faits criminels non liés aux émeutes.

Onze autres personnes ont été arrêtées samedi soir, et cinq vendredi soir. Trois jeunes seront, eux, jugés en comparution immédiate lundi pour avoir tenté de piller un commerce dans la nuit de vendredi à samedi, au cours de laquelle une soixantaine de voitures a été brûlée et quelques commerces incendiés. Un mineur a également été mis en examen pour incendie de véhicule. {...}

dimanche 18 juillet 2010

Loir-et-Cher: une gendarmerie attaquée après une mort par balles

[Pour rappel: http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/thesee-loir-et-cher-un-homme-tue-apres.html]

SOCIÉTÉ. Une cinquantaine de personnes a attaqué dimanche la gendarmerie de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) avec des haches et des barres de fer pour protester contre la mort d'un jeune homme tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué le maire de la commune. «Il y a eu un règlement de comptes entre les gens du voyage et la gendarmerie», a expliqué Jean-Michel Billon, le maire. «Certains étaient cagoulés, armés de haches et de barres de fer», a-t-il poursuivi. (Lire la suite...)

La gendarmerie était protégée par des gendarmes mobiles, renforcés au fil de la matinée par des gendarmes du département. «Les feux de signalisation ont été hachés, des arbres tronçonnés et enflammés et trois voitures ont été brûlées», a encore précisé le maire de cette commune de 3.400 habitants. Le centre opérationnel de gendarmerie du département expliquait dimanche que la situation était «tendue» à Saint-Aignan, sans plus de précisions.
Un homme a été tué par les tirs d'un gendarme à Thésée (Loir-et-Cher), dans la nuit de vendredi à samedi lors d'une course-poursuite après avoir forcé un barrage, selon une source proche de l'enquête. Une enquête administrative et judiciaire a été ouverte. Les circonstances du drame n'ont pas été détaillées. Le parquet doit communiquer à ce propos dimanche après-midi. Les gendarmes auraient fait usage de leurs armes, vendredi vers 22 heures, après qu'un véhicule a forcé un barrage. Le corps sans vie de la victime a été retrouvé à Saint-Romain sur Cher, à une dizaine de kilomètres du lieu de la fusillade.

Libération (avec AFP)

La Villeneuve (Grenoble) - deuxième nuit d'affrontements

15 voitures incendiées dans la nuit de samedi à dimanche

Le Dauphiné libéré (avec AFP)

Quatre hommes soupçonnés d'avoir tiré à balles réelles sur des policiers dans la nuit de vendredi à samedi ont été interpellés dimanche à Grenoble, théâtre de violences urbaines en représailles de la mort d'un jeune braqueur du quartier, tué par la police.
Ce coup de filet à la Villeneuve, un quartier sensible de Grenoble, a été mené vers 6 h après une nuit plus calme, avec un bilan de 15 voitures incendiées contre une soixantaine la veille.
Il a été mené par un escadron de gendarmerie, deux compagnies de CRS et la Force d'intervention de la police nationale regroupant le RAID et le GIPN.
Les quatre hommes, dont l'âge et les antécédents n'ont pas été précisés, ont été interpellés dans le cadre d'une enquête pour «tentative d'homicide» sur des policiers, pris pour cible par des manifestants armés.
Samedi vers 2 h 30, un homme manifestant au sein d'un groupe d'une quarantaine de personnes avait sorti une arme de poing et tiré en direction des forces de l'ordre, surprises par cet acte de violence.
Les policiers avaient riposté à cinq reprises à balles réelles en direction du groupe, selon des sources policières.
Au cours de la même nuit, les policiers avaient été visés par d'autres tirs à balles réelles mais ils n'avaient riposté qu'avec des armes tirant des munitions en caoutchouc ou des flash-balls, selon la police. Les échanges de tirs n'avaient pas fait de victimes.
Les quatre interpellations s'ajoutent à sept autres effectuées dans la nuit de samedi à dimanche pour «port d'armes illégal» ou «détention d'objet pouvant servir de projectile».
Samedi, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'est rendu sur place et s'est engagé à «rétablir l'ordre public» à Grenoble, «par tous les moyens».
Dès la nuit de samedi à dimanche, un fort dispositif des forces de l'ordre composé de plus de 300 hommes a quadrillé le quartier, avec un effet dissuasif sur les groupes qui s'étaient livrés aux incendies, pillages et destructions d'abribus à coups de batte de base-ball la première nuit ayant suivi la mort du jeune braqueur du quartier.
Karim Boudouda, 27 ans, avait été tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'un échange de tirs avec la police après l'attaque d'un casino en Isère. Le parquet a conclu que la police était en état de légitime défense.
La mère de ce braqueur multirécidiviste, condamné trois fois aux assises, a lancé un «appel au calme» dimanche via la presse locale.
«La maman du jeune homme tué lors de la fusillade avec la police nous a contactés hier soir pour lancer un appel au calme, afin que cessent les violences dans les quartiers», peut-on lire en page trois du Dauphiné libéré, dans un encart de «Dernière minute» sous-titré «la maman appelle au calme».

***
Grenoble: nouveaux tirs à balles réelles contre les policiers

Après l'interpellation de quatre hommes soupçonnés d'avoir tiré sur des policiers dans la nuit de vendredi à samedi, la police a annoncé avoir essuyé de nouveaux tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche.

Le Parisien 18.07.2010

Les forces de l'ordre ont interpellé dimanche quatre hommes, soupçonnés d'avoir tiré à balles réelles sur des policiers de la BAC dans la nuit de vendredi à samedi à Grenoble, théâtre de violences urbaines. Ce coup de filet à la Villeneuve, un quartier sensible de Grenoble, a été mené aux alentours de 6 heures par un escadron de gendarmerie, deux compagnies de CRS et la Force d'intervention de la police nationale regroupant le RAID et la GIPN.

Les quatre hommes, dont l'âge et les antécédents n'ont pas été précisés, ont été interpellés dans le cadre d'une enquête pour «tentative d'homicide» sur des policiers de la BAC, pris pour cible à plusieurs reprises par des manifestants armés dans la nuit de vendredi à samedi, lors de violents incidents.

De nouveaux tirs à balles réelles sur les policiers

Et alors que la nuit de samedi à dimanche avait semblé relativement plus calme que la veille, la police a annoncé en fin de matinée avoir été de nouveau la cible de tirs à balles réelles pour la deuxième nuit de suite, sans déplorer de blessés. «On a relevé un impact de balle sur un véhicule de CRS et on s'est fait tirer dessus à deux ou trois reprises», a déclaré Brigitte Jullien, directrice départementale de la sécurité publique de l'Isère, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de police.

Par ailleurs, quinze voitures ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche dans ce quartier sensible de Grenoble, quadrillé par un fort dispositif des forces de l'ordre, où une soixantaine de véhicules et des commerces avaient brûlé la veille. Cette nuit, sept personnes, dont on ignore les âges,ont été interpellées pour «port d'arme» ou détention d'objet pouvant servir de projectile. «Plusieurs équipes» de la police «ont été visées par des projectiles mais personne n'a été blessé».

Samedi, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a exprimé sa volonté de «rétablir l'ordre public» à la Villeneuve, qui avait été quadrillé par un fort dispositif des forces de l'ordre composé de plus de 300 CRS ainsi que d'hommes du GIPN (groupement d'intervention de la police nationale) et du RAID. Peu avant minuit, la police avait commencé à fouiller et à interdire l'accès des véhicules à une rue où s'étaient produits, dans la nuit de vendredi à samedi, les incidents les plus graves.

Les violences ont été déclenchées à la suite de la mort d'un malfaiteur multirécidiviste, issu du quartier, Karim Boudouda, 27 ans, tué vendredi lors d'un échange de tirs avec la police après l'attaque d'un casino en Isère. Samedi soir, sa mère a lancé un appel au calme.

samedi 17 juillet 2010

Une dizaine de commerces tagués à Pontacq (Pyrénées atlantiques)

Une dizaine de commerces ainsi qu’un établissement bancaire ont été tagués le mercredi 14 juillet. L’auteur de ces tags a opéré aux alentours de 7h20. Muni d’une bombe de peinture noire, il a multiplié les inscriptions sur les vitrines accompagnant les messages du sigle anarchiste.

Pour l’heure, l’auteur de ces tags court toujours. Les gendarmes lancent un appel à témoins et demandent à toutes les personnes pouvant donner quelques renseignements de téléphoner à la gendarmerie de Nay au […].

La République des Pyrénées, 17 juillet 2010.

Coulaines (Sarthe) - Le détenu qui s'est évadé à vélo, est toujours recherché

Ouest-France

Un homme de 27 ans, incarcéré à la maison d'arrêt des Croisettes à Coulaines (Sarthe), a profité d'une sortie pour prendre la fuite, mardi, vers 16 h. Il s'agissait d'une sortie pique-nique à vélo, à laquelle participaient cinq détenus encadrés par trois surveillants. L'homme s'est échappé à proximité du tunnel des Jacobins, alors que le groupe traversait le centre-ville du Mans pour rejoindre la maison d'arrêt.

D'abord incarcéré à Argentan, dans l'Orne, l'évadé avait été transféré à Coulaines après une première tentative d'évasion. Il devait être libéré en février 2011.

Habitué du quartier disciplinaire de la prison et réputé pour avoir insulté les surveillants à plusieurs reprises, ce détenu originaire de la région parisienne avait pourtant bénéficié d'une autorisation pour participer à cette sortie.

Ce samedi, il est toujours recherché

Thésée (Loir-et-Cher) - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie

17.07.2010, Le Parisien

Un homme a été tué par les gendarmes à Thésée (Loir-et-Cher) dans la nuit de vendredi à samedi lors d'une course-poursuite avec les militaires après qu'il eut forcé un barrage.

La préfecture, le parquet de Blois et la gendarmerie se sont refusés pour le moment à tout commentaire sur cette information.

Selon une source proche de l'enquête, les gendarmes ont fait usage de leurs armes vendredi vers 22 heures, après qu'un véhicule eut forcé un barrage.

Le corps sans vie de la victime a été retrouvé à Saint-Romain sur Cher, à une dizaine de kilomètres du lieu de la fusillade, où réside une importante communauté des gens du voyage.

Une enquête administrative et judiciaire a été ouverte, selon la même source.

Sans papiers ni frontières - journal mural

Partout, les frontières sont omniprésentes : dans la rue, les transports, les administrations, les banques, les agences d’intérim... Chaque contrôle d’identité peut aboutir à l’enfermement en centre de rétention et à l’expulsion. Face à cela, aux quatre coins du monde, des anonymes, avec ou sans papiers, se révoltent. Ce sont quelques unes de ces histoires de solidarité, de révolte et d’insoumission qui sont partagées ici...

Le numéro 1 est ici: http://nantes.indymedia.org/attachments/jul2010/journal_mural_fin.pdf (et déjà visible sur les murs..)

Diegem (Belgique) - Dégradations sur un chantier Valens et BAM

DIEGEM – Des vandales ont fait du gros travail la nuit de mardi à mercredi sur un chantier de construction dans la Broekstraat. Ils ont détruit les vitres d’engins de chantiers et coupés les câblages.

[Dans la Broekstraat, un chantier immense du projet de mobilité bruxellois Diabolo est en cours, exécutés par les entreprises BAM et Valens. BAM est également candidat pour la construction de nouvelles prisons en Belgique tandis que Valens, qui fait partie du groupe EIFFAGE, est en train de construire un nouveau centre fermé pour illégaux à Steenokkerzeel, ndlr.]

16/07/2010
Traduit de http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?articleid=7F2SU647_3

Belgique - Un pylône de portables en feu

SINT-STEVENS-WOLUWE - Dans la Frans Smoldersstraat, des pompiers ont dû intervenir dans la nuit de mercredi à jeudi parce qu’un pylône de portables y était en flammes. Le pylône a entièrement brûlé.

16/07/2010 http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx ?articleid=7F2SU647_1

Grenoble - nuit de violences après la mort d'un braqueur



Des braqueurs s'en sont pris vendredi matin au casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Lors de la course-poursuite qui a suivi, l'un des malfaiteurs a été mortellement blessé. De violents incidents se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi dans la cité où il résidait.

Mise à jour : 17.07.2010

De violents incidents ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi à Grenoble, après la mort d'un malfaiteur, à l'issue d'une course-poursuite avec la police. La tension est restée vive toute la nuit et un homme a tiré sur les forces de l'ordre, entrainant une riposte des policiers, sans faire de blessé.

Entre «50 et 60 voitures» ont été brûlées et deux jeunes, dont un mineur, ont été arrêtés selon un bilan définitif de la police pour la nuit.

Les deux jeunes arrêtés sont âgés de 17 et de 18 ans, a précisé à l'AFP un responsable de la police sans plus d'indications sur les circonstances et les raisons de leur arrestation. En outre des «engins de chantier» ainsi que «deux commerces» ont également été brûlés, a-t-il ajouté.

Brigitte Jullien, directrice départementale de la sécurité publique de l'Isère, avait précédemment confirmé «les tirs au pistolet automatique sur des policiers, qui ont riposté à quatre reprises», ajoutant qu'il n'y avait «aucun blessé». Selon Mme Jullien, les incidents ont véritablement commencé par «l'attaque d'un tramway» par des jeunes du quartier. «Ils ont mis des feux de broussailles devant et derrière. Ca a fait stopper le tramway dans lequel sont rentrés une trentaine d'individus cagoulés et armés de battes de base-ball et de barres de fer», a-t-elle poursuivi. «Ils ont fait descendre les gens qui ont eu très très peur. La police est intervenue rapidement et a pu faire repartir le tramway», a-t-elle ajouté.

Brice Hortefeux attendu sur place dans la journée

Suite à ces événements, Alliance, deuxième syndicat de gardiens de la paix, a annoncé qu'il «attendait de la fermeté de la part de la justice». «Dans cette affaire, nos collègues policiers ont eu beaucoup de chance de ne pas être tués, une voiture de police a pris des balles au milieu du pare-brise», a déclaré à l'AFP le secrétaire-général adjoint d'Alliance, Frédéric Lagache. «On a le sentiment que plus le temps passe et plus les policiers doivent s'excuser de faire leur travail. On attend désormais de la fermeté de la part des pouvoirs publics et de la justice», a-t-il ajouté. La police de l'Isère, déjà aidée par une soixantaine de CRS, a sollicité d'autres renforts. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, doit par ailleurs se rendre à Grenoble dans la journée.

«Ils ont ouvert le feu à trois reprise»

Tout a en fait commencé dans la nuit de jeudi à vendredi, au casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Alors que l'établissement est bondé, deux hommes, porteurs d'armes lourdes, se font remettre le contenu de la caisse avant de prendre la fuite. Une course-poursuite s'engage alors entre les policiers et les braqueurs, entre 1 heure et 2 heures du matin. Les braqueurs sont munis d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur. Lors de la poursuite, un premier échange de tirs a lieu à l'entrée de Grenoble, au cours duquel un adjoint de sécurité est légèrement brûlé par une balle qui lui a frôlé les lèvres.

La BAC prend ensuite le relais, alors que les voleurs ont abandonné leur voiture et le butin, et se dirigent vers le quartier populaire de Villeneuve. Un des braqueurs est abattu alors qu'il continue à tirer sur les policiers en fuyant à pied. «Les malfaiteurs ont arrêté leur véhicule, le conducteur et le passager sont sortis. Ils ont ouvert le feu à au moins trois reprises vers les policiers», a déclaré le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe, devant la presse. «Les policiers de la Bac ont alors riposté, l'un de l'intérieur du véhicule avec un fusil à pompe et l'autre de l'extérieur». Karim Boudada, 27 ans, est touché à la tête. L'homme, originaire de Villeneuve, avait déjà été condamné trois fois aux assises pour vol à main armée.

Une partie du quartier est restée bouclée jusqu'en fin de matinée vendredi et des hélicoptères ont survolé les lieux à la recherche du second braqueur en fuite. La police judiciaire est saisie de l'enquête. L'Inspection générale de la police nationale a également été saisie. L'autopsie du malfaiteur tombé sous les balles de la police aura lieu samedi.

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FAIT DIVERS - Le quartier reste sous tension...

Un homme a tiré sur les forces de l'ordre, sans faire de blessé, lors d'incidents survenus à Grenoble dans la nuit de vendredi à samedi après la mort d'un braqueur de casino, tué la nuit précédente lors d'un échange de tirs avec la police.

Cet homme manifestant au sein d'un groupe d'une quarantaine de personnes a sorti une arme de poing et tiré en direction des policiers. Les policiers ont alors ouvert le feu afin de disperser la foule et d'«assurer leur sécurité», selon une source policière.

L'autre braqueur toujours en fuite

La tension était encore très vive vers 3h00 du matin à la Villeneuve, quartier populaire de Grenoble d'où était originaire le braqueur de casino tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'un échange de tirs avec la police. Des dizaines de CRS ont été dépêchés sur place dès vendredi soir.

Après une prière au mort récitée par un imam, écouté en silence par une cinquantaine de jeunes rassemblés dans un parc, la situation a dégénéré, avec de petits groupes de casseurs s'en prenant à coups de battes à des abribus et un tramway, a constaté une journaliste de l'AFP.

La victime, Karim Boudouda, âgé de 27 ans, est décédé lors d'un échange de tirs en pleine rue avec la police, qui intervenait à la suite du braquage d'un casino près de Grenoble. L'autre braqueur est en fuite.

20minutes

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Incidents à Grenoble: entre "50 et 60" voitures brûlées, Brice Hortefeux sur place samedi

(AFP) – il y a 1 heure

GRENOBLE — Entre "50 et 60 voitures" ont été brûlées et deux jeunes, dont un mineur, ont été arrêtés dans la nuit de vendredi à samedi à Grenoble, théâtre de violents incidents après une course poursuite mortelle entre la police et un malfaiteur, selon un bilan définitif de la police pour la nuit.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, est attendu sur place dans la journée.

Les deux jeunes arrêtés sont âgés de 17 et de 18 ans, a précisé à l'AFP un responsable de la police sans plus d'indications sur les circonstances et les raisons de leur arrestation.

En outre des "engins de chantier" ainsi que "deux commerces" ont également été brûlés, a-t-il ajouté.

Les incidents se sont déroulés dans la nuit dans un quartier populaire de Grenoble, la Villeneuve, d'où était originaire un braqueur tué un jour plus tôt lors d'un échange de tirs avec la police.

Agé de 27 ans, Karim Boudouda, déjà condamné trois fois aux assises pour vol à main armée, a trouvé la mort dans la course-poursuite qui a suivi sa fuite du casino d'Uriage-les-Bains, près de Grenoble. Avec un complice, actuellement en fuite, il s'était fait remettre le contenu de la caisse sous la menace d'armes lourdes.

L'heure du déplacement du ministre de l'Intérieur n'a pas été précisée.

La police de l'Isère, déjà renforcée d'une soixantaine de CRS, a sollicité d'autres renforts. Dans la nuit, les forces de l'ordre ont également ouvert le feu sur un groupe après qu'un jeune a tiré au pistolet automatique vers les policiers.

Personne n'a été blessé.

vendredi 16 juillet 2010

Salliqueló (Argentine) - Furie après la mort d'un jeune dans les mains de la police



La mort suspecte de Gilberto Giménez ,un garçon arrivé de Mendoza depuis quelques mois et qui travaillait comme maçon, a causé une onde de choc chez les habitants de Salliqueló. Apparemment, le jeune homme a été arrêté dimanche dernier pour des incidents sur la voie publique et, deux heures plus tard, a été retrouvé pendu dans sa cellule.

Le procureur Fabián Arcomano qui enquête sur la cause du décés a révélé ce matin que le résultat de l'autopsie "a clairement indiqué" que la cause de la mort est "un suicide par pendaison". Une version qui coïncide avec celle soutenue par la Police. Cependant, pour le père de la victime, Carlos Fernández, il ne s'agit pas d'un suicide. "Mon fils était fracassé de tous les côtés. Ils lui ont coupé le cou et l'ont défiguré".

La nouvelle a causé une onde de choc chez les habitants de la localité, située à 500 kilomètres à l'ouest de Buenos Aires. La protestation a commencé hier soir, vers 22 heures, en face du commissariat impliqué.150 personnes se sont d'abord réunies, mais au fil du temps ce nombre a augmenté. Des pneus et une voiture ont été incendiés.

L'émeute a d'abord été réprimée par des gaz lacrymogènes, mais elle a continué de croître en intensité. Jusqu'à ce que plus tard, la Police reçoive les renforts d'autres villes de la province de Buenos Aires, qui ont utilisé du gaz et des balles de gomme, et ont dispersé les voisins vers minuit.

Vidéo des émeutes

Info trouvée sur ai ferri corti, 14 juillet.

Grenoble - crainte de violences urbaines après la mort d'un braqueur

Un braquage s'est déroulé à l'aube au casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Lors de la course-poursuite qui s'est ensuivie, l'un des malfaiteurs a été mortellement blessé. Un fonctionnaire de police a été légèrement blessé.

16.07.2010 Le Parisien

Un braquage s'est déroulé à l'aube au casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Deux hommes se sont fait remettre, sous la menace d'armes lourdes, le contenu de la caisse alors que l'établissement était bondé. Ils ont ensuite pris la fuite. Selon France-Info, une course-poursuite s'est alors engagée entre les forces de l'ordre et les braqueurs, entre 1 heure et 2 heures du matin.

A l'entrée de Grenoble, un premier échange de tirs a eu lieu avec une voiture de police, blessant légèrement un adjoint de sécurité brûlé par une balle qui lui a frôlé les lèvres. Les braqueurs étaient munis d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur.

Des braqueurs lourdement armés

La BAC a alors pris le relais, poursuivant les voleurs ayant abandonné leur voiture et le butin et qui se dirigeaient dans le quartier populaire de Villeneuve. Un des braqueurs a été abattu alors qu'il continuait à tirer sur les policiers dans sa fuite à pied. «Les malfaiteurs ont arrêté leur véhicule, le conducteur et le passager sont sortis. Ils ont ouvert le feu à au moins trois reprises vers les policiers», a déclaré le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe, devant la presse. «Les policiers de la Bac ont alors riposté, l'un de l'intérieur du véhicule avec un fusil à pompe et l'autre de l'extérieur», touchant Karim Boudada à la tête. Agé de 27 ans, l'homme avait déjà été condamné trois fois aux assises pour vol à main armée. Il était originaire de Villeneuve.

En fin de matinée, une partie du quartier était encore bouclée. Des riverains indiquent que des hélicoptères ont survolé les lieux à la recherche du second braqueur en fuite. La ligne A du tramway et l’entrée de Grenoble par la rocade sud sont restées fermées jusqu’à 6h30.

Les autorités craignent «un match retour»

La police judiciaire est saisie de l'enquête. L'Inspection générale de la police nationale a également été saisie.

Alors que l'autopsie aura lieu samedi et que le second homme est toujours en fuite, un renfort des forces de l'ordre était envisagé pour vendredi soir dans le quartier. La police a subi des jets de projectiles depuis des immeubles, la tension est montée dans les heures ayant suivi l'incident. Mais le calme semblait revenu à la mi-journée, si ce n'est quelques jeunes disant leur haine de la police. «Nous allons renforcer la présence policière pour éviter qu'il y ait un match retour avec des violences urbaines», a déclaré Brigitte Julien, directrice de la sécurité publique en Isère, réclamant des renforts de CRS.

Seine-St-Denis - 137 voitures brûlées en deux nuits

16.07.2010,Le Parisien

Pour les autorités, le 14 Juillet aurait été plus calme cette année dans le département. Le bilan se solde tout de même par de nombreux incendies volontaires et 124 interpellations.

Est-ce l’important dispositif policier, maintenu pour la deuxième nuit consécutive, traditionnellement agitée? En tout cas, les incidents et incendies de voitures ont été un peu moins nombreux dans la nuit du 14 au 15 juillet. Au ministère de l’Intérieur, consigne reste de se montrer discret, voire muet, sur le bilan de ces dégâts.
« Une nouvelle forme de secret-défense qui laisse planer la suspicion », selon Claude Bartolone, président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis. Un bilan que nous avons tout de même réussi à établir.

Selon nos sources, il s’élève à 137 voitures brûlées (dont 75 dans la nuit du 13 juillet, et 62 dans celle du 14 le lendemain). Vingt-deux conteneurs à poubelles incendiés et neuf jets de projectiles pour la seule nuit de mercredi à jeudi, des tirs de mortiers pour la plupart, visant parfois les policiers.

Environ 660 fonctionnaires ont été mobilisés dans le département, épaulés par plusieurs unités de CRS. Cette deuxième nuit réputée à risques a également conduit 57 personnes en garde à vue, interpellées sur le théâtre des feux et des tirs de fusées.

Ce chiffre s’ajoute aux 67 interpellations menées la veille, dans la nuit du 13 au 14 juillet. Les incidents, pour lesquels certains ont été jugé dès hier en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Bobigny (lire ci-dessous), s’étaient concentrés sur les villes de Saint-Denis, Pierrefitte, Epinay-sur-Seine et Montreuil.

mercredi 14 juillet 2010

Turin et Trapani : révoltes, destructions et évasions dans les centres de rétention

traduit de l’italien de macerie @ Luglio 14, 2010

En ce moment se déroule une révolte dans le centre de rétention (CIE) de Turin. La tension a commencé ce matin, quand a été annoncé à un groupe de Tunisiens qui étaient parvenus au terme des 6 mois de rétention leur expulsion imminente.

Ils se sont rebellés, mettant le feu à la poudre d’une rage accumulée depuis trop longtemps dans le centre de corso Brunelleschi : plusieurs parties de la structure ont été détruites par le feu, les retenus sont à présent sur le toit.

Cette nuit, par contre, le CIE de Trapani a été complètement vidé par une évasion en masse : du peu que l’on sache, une quarantaine de retenus se seraient évadés, sur les 60 présents dans le centre.

Mise à jour vers 19h30 : les retenus de Turin sont redescendus du toit, et le rassemblement des individus solidaires vient de se disperser, après deux heures de bruit à une quarantaine, et de blocages de rues à l’improviste. Le bilan de la journée de révolte au CIE de Turin est important : une des sections pour hommes est hors service suite aux dégâts, et les retenus seront déplacés dans la section femmes. On ne sait pas si les femmes seront libérées ou déplacées ailleurs. Deux retenus sont à l’hôpital.

Strasbourg : Incendie volontaire au palais de justice


Incendie criminel au palais de justice de Strasbourg

Libé strasbourg, 13/07/2010

SOCIETE - Un incendie d’origine criminelle a touché la nuit dernière un local situé à l’entresol du palais de justice de Strasbourg, sans faire de blessés. Les pompiers ont pu intervenir rapidement grâce à l’alerte donnée par deux témoins qui se trouvaient dans une voiture proche du bâtiment. "A 4 heures du matin", raconte le procureur de la République Patrick Poirret, "ils ont aperçu le manège d’une homme qui rentrait à l’intérieur du parking, puis ils ont entendu un grand bruit, vraisemblablement quand il a cassé une vitre, suivi d’une énorme flamme". L’hypothèse privilégiée est celle du jet d’un "engin incendiaire". "On n’a pas souvenir d’attaque au cocktail Molotov" contre le tribunal de Strasbourg, dit Patrick Poirret. Le suspect est recherché. D’après les témoins, il serait âgé "de 30 à 40 ans". Le local touché par le sinistre est l’ancien appartement du concierge transformé en espace de stockage, pour des fournitures de bureau notamment.

Strasbourg : cocktail Molotov au tribunal de grande instance

L’Alsace, 13/07/2010 à 15h07

Un incendie s’est déclaré vers 4 h mardi matin dans le sous-sol du TGI de Strasbourg, situé quai Finkmatt. Eteint très rapidement, le feu n’a touché que 10 m2 de l’espace de stockage des archives. D’après les enquêteurs, l’incendie est d’origine criminelle : un engin incendiaire, type cocktail Molotov, aurait été jetté dans le local par une fenêtre de la cave, préalablement brisée. Des voisins alertés ont vu un homme s’enfuir.

L’alerte a été donné à 3h57 dans la nuit de lundi à mardi et les 11 sapeurs-pompiers mobilisés sur l’intervention, avec un fourgon et une échelle, ont éteint l’incendie à 4h38. Les hommes du feu ont mis un moment à trouver l’origine du dégagement de fumée : le feu avait pris dans le local de stockage des archives, au sous-sol du tribunal de grande instance. Environs 10 m² ont été touchés mais les flammes n’ont détruit aucun document. Les dégâts se limitent à la fenêtre brisée et aux murs noircis.

Yvelines: 3 policiers légèrement blessés

Europe1.fr 14 Juillet 2010

Trois policiers ont été légèrement blessés (Yvelines), dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé mercredi une source policière. Parmi eux, un agent de la Brigade anti-criminalité (Bac) de Mantes-la-Jolie, venu prêter main forte à ses collègues lors d'affrontements aux Mureaux (Yvelines), a été brûlé à la joue par un jet de feu d'artifice. Une incapacité temporaire totale (ITT) de travail de six jours lui a été prescrite. Un autre a reçu un parpaing sur l'épaule à Mantes-la-Jolie et une fonctionnaire de police a eu le nez cassé également aux Mureaux.

Pas d'incidents le 14 juillet ?

AFP
14/07/2010

La nuit du 13 au 14 juillet "s'est déroulée sans qu'aucun incident majeur n'ait été signalé" et 392 personnes ont été interpellées, a indiqué aujourd'hui le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Dans un communiqué, le ministre ajoute que 306 personnes ont été déférées devant la justice, contre 190 l'an dernier.

"Comme je l'avais annoncé dès l'année dernière (...) aucun chiffre de voitures brûlées ne sera communiqué pour la nuit du 13 au 14 juillet afin de mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser, chaque année à la même époque, des actes criminels", précise Brice Hortefeux.

"Des consignes ont été données aux préfectures afin qu'elles ne communiquent pas non plus sur le nombre de voitures brûlées dans leur département. Désormais, seul un bilan annuel sera rendu public".

"La nuit prochaine, notre mobilisation restera totale", ajoute le ministre, qui précise que 35.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés sur l'ensemble du territoire. "Je n'accepterai pas que ce moment de fête et de concorde nationale puisse être gâché par le comportement de voyous sans scrupules"

mardi 13 juillet 2010

Hambourg (Allemagne) - Incendie sur un train de transport de voitures

directactionde

11 juillet 2010 - Aux premières heures de samedi environ 30 voitures ont été détruites ou gravement endommagées, apparemment en raison d'un incendie volontaire. Les attaques incendiaires contre les voitures sont un problème de plus en plus sérieux à Hambourg depuis deux ans. Dans la nuit de samedi à Hambourg des inconnus ont mis le feu à un train de voitures destinées à la vente. Comme les pompiers l'ont rapporté à l'agence de presse dapD, environ 30 voitures ont été brûlées ou endommagées par le feu. D'autres rapports précisent que 37 VW Golf ont été sérieusement endommagées par le feu à Hambourg.

Paris : interrogatoire à propos d'un blog

Aujourd'hui 13 juillet, un compagnon soupçonné de participer au blog "Même pas peur", a été interrogé par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, dans le 13e arrondissement.

Les questions portaient sur un texte publié sur des dizaines de sites fin avril 2010 : "Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste", concernant "le dossier d’instruction judiciaire sur ce qui fut, en janvier 2008, la première affaire traitée par une juridiction antiterroriste concernant ce que policiers, juges et médias nomment « la mouvance anarcho-autonome »".

Le délit supposé serait la divulgation de l'identité de fonctionnaires de police. Il n'y a pas eu de suite pour l'instant, et d'autres convocations dans le cadre de cette nouvelle enquête auraient peut-être été envoyées.

PS : comme d'habitude, attention à d'où sont postés les messages sur les sites et blogs, les keufs sont friands d'IP, comme on le voit encore dans ce cas.

Indy Nantes, mardi 13 juillet 2010.

Paris : une dizaine de voitures incendiées dans le XVe arrondissement

13.07.2010 Le Parisien

Comme l'a révélé un internaute sur you.leparisien.fr, l'espace participatif du parisien.fr, une dizaine de voitures ont été incendiées, ce matin, vers 3 heures, rue d'Yvart, dans le XVe arrondissement de Paris. Le sinistre, dont l'aspect criminel ne fait pas de doute, est parti de l'une des voitures en stationnement sur laquelle un liquide inflammable a été répandu, pour se propager aux autres véhicules.

Les pompiers ont mis plus de deux heures à éteindre le brasier, tandis que plusieurs témoins ont vu une voiture s'éloigner rapidement après le début de l'incendie. Le commissariat local a été saisi de l'enquête.

Rovereto - Mike de nouveau en prison

Cet après-midi notre compagnon et ami Mike a été de nouveau arrêté. La suspension conditionnelle de la peine pour sa condamnation pour "résistance" remontant à quelques années, a été révoquée. La condamnation à six mois de prison pour résistance lors de l'expulsion de l'Assillo (condamnation déjà purgée) a fait révoquer, sur la base de la nouvelle loi sur la récidive, la suspension de la peine précédente.
Il devait y avoir pour cela une audience en octobre. En lisant bien ses papiers, le procureur Dragone a vu qu'il pouvait opérer l'arrestation immédiatement - et il n'a pas manqué de le faire. Au-delà des technicités des répresseurs, la réalité est celle-ci: Mike devra purger 4 mois et 12 jours supplémentaires de prison.

Il se trouve actuellement à la prison de Rovereto.
Liberté pour Mike ! Liberté pour tous !
Face au rouleau-compresseur de la répression, résister c'est le minimum. Contre-attaquer c'est mieux.

Pour écrire à Mike:
Daniele Benedetti
via Prati, 4
38068 Rovereto (TN)

Trad. informa-azione.

samedi 10 juillet 2010

Chichigalpa (Nicaragua) - Emeutes après l'assassinat d'un ouvrier par les keufs

Deux morts, plus de trente blessés à Chichigalpa, à l'ouest de Managua, durant des affrontements après la mort d'un ouvrier, Ervin Urrutia, abattu par la police.
Tout est parti d'un affrontement entre des flics et des ouvriers s'opposant à une arrestation judiciaire visant un collègue de travail accusé de vol, provoquant le tir d'un agent de police sur Urrutia, selon la version officielle.

Les manifestants, auxquels s'étaient joins de nombreux habitants de la ville, ont ensuite pris d'assaut le commissariat de la ville pendant plusieurs heures, tentant de l'incendier. Ils ont ensuite pris les rues, dressant des barricades de pavés et allumant des tas de pneus, puis ont été dispersés par la police (800 policiers anti-émeute amenés d'autres villes) à coup de lacrymogènes.

Sources: presse latino-américaine.

Oakland (USA) - Emeutes après le verdict du procès Oscar Grant

[Rappel des faits: le 1er janvier 2009, un flic abat Oscar Grant d'une balle sur les quais du métro à Oakland. Il dira ensuite avoir confondu dans la précipitation son taser et son flingue...A mesure que les vidéos du meurtre circulent sur internet, des émeutes partent dans la ville. Le procès du flic vient d'avoir lieu; verdict: quatre ans de taule]

Un groupe de personnes en colère après le verdict du procès contre Johannes Mehserle (le flic) se sont affrontés avec la police à Oakland, tard dans la soirée de jeudi, jetant des pierres, des feux d'artifice et des bouteilles sur les policiers, lançant de petits feus dans la rue, détruisant des vitres de voitures, et s'attaquant aux vitrines des commerces, dont certains ont été pillés. La police a réalisé de nombreuses arrestations. Le chef de la police, Anthony Batts, a précisé que vers 20h, un groupe d'individus vêtus entièrement de noir et portant des masques noirs se sont dirigés vers Broadway, adoptant une posture offensive. Batts a décrit le groupe comme étant "des anarchistes".
"C'était clair qu'ils prenaient une posture offensive...Nous avons commencé à recevoir nombre de pierres et de bouteilles". [...]
Vers 23h00, heure locale, les manifestants n’étaient pas encore complètement dispersés, alors que des renforts policiers arrivaient de San Francisco et des municipalités voisines, selon le site internet du journal local Oakland Tribune

Infos recueillies sur angry news from around the world et l'eskarbille.

Tacoma (USA) - Une voiture de patrouille de la police vandalisée

anarchistnews, Fri, 2010-07-09

Une voiture de patrouille de la police de Tacoma, garée à l'extérieur de la maison de l'officier en question, a été vandalisée tôt ce matin, a déclaré le ministère.

Les vitres de la voiture étaient brisées, et trois pneus crevés. Les vandales ont peint sur le panneau arrière et le coffre les mots: "Oscar Grant était là", selon les dires du porte-parole de la police de Tacoma.

L'officier a surpris les vandales, qui se sont échappés en courant. Un chien policier a parcouru les alentours, mais n'a pas retrouvé les suspects.

Baltimore (USA) - Trois véhicules de police dégradés en solidarité avec les émeutes d'Oakland

Montréal (Québec) - Une banque attaquée


La banque Laurentian a été attaquée au milieu de la nuit. Les DABs, les vitres et l'enseigne ont été défoncées à coup de pierres et de marteau. La camera a été obscurcie à la bombe de peinture.
Les mots "Solidarité avec les inculpés du G20" ont été peints sur la devanture.

Solidarité avec la resistance contre le G20. Ne cédons pas face à la répression.

Des anarchistes.

Traduit de l'anglais, anarchistnews.org.

Changuinola (Panama) - Des ouvriers agricoles en grève retiennent quatre flics en otage

PANAMA CITY, July 9 (Reuters) - Des ouvriers en grève du secteur de la banane ont pris quatre policiers en otage vendredi, au cours d'un conflit du travail de plus en plus tendu, qui a déjà fait un mort dans des affrontements avec la police, ont déclaré les autorités.
Le bureau du président panaméen, Ricardo Martinelli, a précisé que les ouvriers des plantations de banane en grève dans l'ouest du pays se sont emparés des policiers après deux jours de conflit à Changuinola, à propos d'une loi qui affaiblit les syndicats.
Au moins un homme est mort jeudi, lorsque la police a tiré des lacrymos et à la chevrotine sur les grévistes qui avaient bloqué des routes à l'aide d'arbres abattus. Selon les hôpitaux, 102 personnes auraient reçu des soins pour leurs blessures vendredi.
Les affrontements ont commencé après que Martinelli a signé une loi qui rogne le pouvoir des syndicats et donne aux entreprises le doit d'annuler les contrats des grévistes et d'embaucher des jaunes.
En marge de ces incidents, un jour plus tôt, 48 ouvriers en grève sur un projet d'élargissement et d'approfondissement du canal du Panama ont été renvoyés et au moins six d'entre eux ont été arrêtés après qu'ils aient refusé de retourner au boulot.
Le canal est resté ouvert malgré le conflit.

Olympia (Washington, USA) - Incendie contre un bâtiment de police en construction

9 July 2010 - Un incendiaire, apparemment anti-police, s'est introduit à l'intérieur du nouvel hôtel de ville, puis à utilisé une sorte d'accélérateur chimique pour mettre le feu à un stock de matériel de construction, causant un dommage indéterminé, et retardant un projet d'une valeur de 35.6 millions de dollars qui était en cours de réalisation.

Les pompiers ont été appelés à ce bâtiment de quatre étages en construction sur la Quatrième Avenue, jeudi vers 5H30. Le feu a été éteint en quelques minutes, mais les dégâts étaient faits. Le feu, bien que contenu dans une pièce, a diffusé de la fumée à travers l'immeuble, noircissant les murs tout neufs. Il a aussi brûlé des installations électriques au premier et deuxième étage.
L'heure à laquelle le feu a pris est inconnue, mais c'était après que les ouvriers aient quitté le chantier mercredi soir.
Le feu a été mis à ce qui devait devenir un important centre de police, a déclaré Rick Dougherty, manager pour le projet.

Traduit de l'anglais depuis anarchistnews.org

vendredi 9 juillet 2010

Norvège - Le centre pour demandeurs d'asile incendié

Hier, à Buskerud, en Norvège, un camp pour les déboutés de l’asile a brûlé pendant une révolte. Le centre semble être entièrement détruit. Personne n’a été blessé mais 23 personnes ont été arrêtées aujourd’hui soupçonnées d’avoir mis le feu au centre. L’État norvégien souhaite « les expulser par la force le plus rapidement possible si elles ne partent pas d’elles-mêmes ».

L’incendie semble faire suite à plusieurs jours de protestation. Selon la presse, l’élément déclencheur aurait été les mauvaises conditions de vie, et puis, certaines personnes y étaient depuis 2006 !

Tout a commencé hier matin, les retenus ont commencé par détruire différents matériels et ont brisé les vitres. Ensuite, ils auraient allumé plusieurs petits feux.

jeudi 8 juillet 2010

Buenos Aires - Communiqué des 4 anarchistes inculpés

aiferricorti on 6 Julio 2010

A tous les rebelles solidaires du monde.

A deux mois de notre libération, après avoir été détenus pendant dix jours à la prison de sécurité maximale de Ezeiza, pour une manifestation devant les portes de l'ambassade de Grèce, qui visait à montrer notre solidarité avec l'anarchiste Giannis Dimitrakis (toujours prisonnier de l'État grec).

Nous avons été inculpés des charges suivantes: "prepotencia ideologica" (?) , "détention de matériel explosif", "dégradations aggravées", "blessures graves", "atteinte et résistance à l'autorité".

Le 28 juin, au tribunal de comodoro py, a eu lieu l'audience devant la chambre d'appel, lors de laquelle l'avocat a fait appel pour toutes les charges. A partir de là, la chambre dispose de 15 à 30 jours pour prononcer la relaxe ou au contraire, pour maintenir l'inculpation pour chacune de ces charges.

Au cas où nous resterions inculpés, nous pourrions être jugés, probablement vers la fin de cette année.
Il est nécessaire de montrer une solidarité pratique en l'étendant à tous les prisonniers et à toutes les personnes poursuivies du monde. Révoltons-nous contre ce système de vie imposé an agitant, en attaquant, en exprimant de diverses façons la solidarité, diffusant la rage dans les rues, illuminant l'obscurité.
Nous saluons et remercions ceux qui d'une façon ou l'autre ont montré leur solidarité dans différents coins du monde, montrant dans la pratique que les frontières ne sont pas les nôtres..

Luttons pour l'anarchie. Combattons jusqu'à la destruction totale du pouvoir qui veut maintenir nos vies dans l'exploitation et l'oppression, par la propagande commerciale, le contrôle social et ses prisons.

Pour l'arrêt du procès contre les 4 anarchistes.

Pour la liberté de tous les prisonniers du monde.

Pour la destruction totale de la société carcérale, l'expansion de la révolte et l'anarchie.

Mort à l'Etat. Vive l'anarchie et l'insurrection.

Lyon - Un poste de la police municipale attaqué à la Croix-Rousse

Lyon : un poste de police municipale vandalisé

06.07.2010 - Le Progrès

Le poste de police du 4e arrondissement de Lyon a subi l'assaut d'un groupe d'individus cagoulés la nuit dernière. Des dizaines d'impacts de marteaux et barres métalliques ont été relevés.
Les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin, la nuit dernière. Un groupe d'individus, cagoulés selon un témoin, s'est attaqué au poste de police municipale de la rue Villeneuve, dans le 4e arrondissement de Lyon.

Vraisemblablement munis de barres de fer et de marteaux, ils ont porté des dizaines de coups aux vitres du poste de police. Près de 80 impacts ont été dénombré sur ces vitres en verre renforcé. Ce geste n'a pas été revendiqué même si les auteurs de ces actes de vandalisme ne semblent pas avoir agi par hasard.

***

Le poste de police municipale de la Croix-Rousse vandalisé

7/07/2010

Dans la nuit du lundi 5 juillet au mardi 6, des individus se sont attaqués au poste de police municipale de la rue Villeneuve à la Croix-Rousse (Lyon 4e). Près de 80 impacts de barre en fer et de marteau ont été relevés sur les vitres du poste, révèle le Progrès dans son édition du 7 juillet. Une attaque qui serait préméditée puisque une voiture postée plus loin attendait les individus vêtus de noir, poursuit le quotidien. Une plainte a été déposée auprès du commissariat du 4ème arrondissement.

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07-07-2010 - Lyon mag

L’enquête toujours au point mort dans l’affaire du commissariat vandalisé à la Croix-Rousse

L’établissement de la rue Villeneuve avait été la cible d’une dizaine d’individus encagoulés dans la nuit de lundi à mardi. 80 impacts de pierre et barre de fer ont été relevés sur les vitres et les portes du poste de police. L’acte n’a pas été revendiqué. Pour Dominique Bolliet, maire du 4° arrondissement, il s’agit d’abord d’un échec de la municipalité.

« Quand un groupe de dix ou douze personnes décide de s’attaquer au poste de police municipale, c’est un constat d’échec. Il faut garder son sang-froid, la police nationale et la justice suivent cette affaire de près, en mobilisant toutes les compétences »internes de la police nationale. J’ai bon espoir que les auteurs de ces faits seront retrouvés et devront rendre compte de leurs actes. » Et, comble du calendrier, Dominique Bolliet participait mercredi matin, avec Gérard Collomb et le préfet Gérault, à l’inauguration du nouveau commissariat de la police nationale, place Louis Pradel, en centre-ville. L’établissement regroupe désormais les équipes des 1er et 4° arrondissements de Lyon.

mardi 6 juillet 2010

Article sur " l'affaire de Chambéry "

L'explosion mortelle de Cognin n'est pas le résultat d'une erreur de manipulation d'apprentis terroristes.

Ce sont des experts qui le disent. Quatorze mois après avoir été saisi de l'enquête, le juge d'instruction du pôle antiterroriste de Paris vient, avec un avis favorable du parquet, de renvoyer l'affaire à Chambéry, en se déclarant "incompétent" par ordonnance, il y a quelques jours.
Il appartient maintenant au procureur général, ici, de désigner un nouveau juge d'instruction. Pour rechercher dans le registre du droit commun, entre la manipulation de produits explosifs et les causes de l'accident, si des infractions peuvent être reprochées aux jeunes mis en cause.

Dès le lendemain de l'explosion, la piste terroriste est ouverte

La piste terroriste est ouverte dès le lendemain de l'explosion dans l'usine désaffectée de Cognin. La jeune femme décédée, Zoé Aveilla, 23 ans, et son copain, gravement blessé, Michaël Dupanloup, 25 ans à l'époque, gravitent alors dans le monde parallèle des squatters, des "alternatifs", beaucoup fréquenté par des militants de l'ultra-gauche et des anarchistes.
L'enquête sur le drame prend rapidement une tournure très spectaculaire. C'est avec un déploiement considérable de gendarmes mobiles et de policiers locaux, dont les Chambériens se souviennent encore, que les hommes de la sous-direction nationale antiterroriste de la police judiciaire investissent le squat de l'ancienne usine Pilotaz puis les différents "points de chute" similaires du couple. Dans les jours et les semaines qui suivent, Raphaël Serres, Joris Allibert, Michaël Dupanloup sont mis en examen pour participation à une entreprise terroriste, destruction de preuves. Ils sont détenus puis progressivement libérés avec un contrôle judiciaire qui s'est allégé avec le temps. Michael Dupanloup a récupéré de ses blessures. Une perte partielle de sa vue est la principale séquelle à laquelle il est encore confronté. Tous les trois ont repris leurs études ou ils travaillent.
Le dernier à avoir été arrêté est Thibaut Simon qui vivait ici sous une autre identité, longtemps recherché, retrouvé en Europe centrale et extradé de Hongrie où il s'était réfugié il y a quelques mois. Lui aussi est sous contrôle judiciaire.
« C'est une montagne qui accouche d'une souris » résume Me Laurent Pascal, avocat de trois des jeunes gens. « On savait depuis le départ que cette enquête ne mènerait à rien, pas besoin de sortir de Saint-Cyr ! L'entreprise terroriste n'existe pas ». L'avocat de Michael Dupanloup, Me Bernard Ripert, poursuit. « C'est un regrettable accident que l'on a voulu monter en épingle, à Chambéry. C'est dans la ligne de ce qui se passe en France où l'on voit des terroristes partout. J'espère que le juge d'instruction à Chambéry saura tenir compte des conclusions de la justice à Paris pour prononcer un non-lieu ».
Car, comme il ne s'agissait pas d'une affaire de terrorisme, la justice va devoir définir ce que c'était sur le plan juridique. Au-delà d'un drame, terrible, de l'inconscience.

REPÈRES
les faits

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2009, une explosion ébranle une usine désaffectée située entre l'Hyères et la RD 1006 à Cognin. Zoé Aveilla, une jeune Ardéchoise de 23 ans, est tuée par les débris de la bombe artisanale qu'elle confectionnait avec son compagnon, Michaël Dupanloup, 25 ans. Plus en retrait, le garçon, originaire de Genève, est sérieusement brûlé et sa vue est gravement atteinte. Ils manipulaient du chlorate de soude et du sucre et un petit extincteur pour servir de récipient aux produits. D'autres jeunes gens qui les ont fréquentés sont ensuite inquiétés. Trois sont plus particulièrement visés. Ils subiront des gardes à vue double durée, des interrogatoires à Paris, réservés aux personnes soupçonnées d'activités terroristes. Deux seront incarcérés ainsi que Michaël Dupanloup. Puis, tous libérés.

Dauphiné libéré, 02/07/10

Retard en vue sur le chantier de l'EPR de Flamanville

Le chantier du réacteur nucléaire EPR d'EDF de Flamanville (Manche) devrait accuser un retard, et l'électricien français devrait donner de nouveaux éléments de calendrier courant juillet, rapporte Le Figaro mardi.

Le quotidien précise que l'électricien public a réalisé un audit de la situation qui "conclut à un retard de quelque vingt-quatre mois". Il cite également "un bon connaisseur du dossier" selon lequel il s'agit là d'une "fourchette basse". EDF a plusieurs fois répété depuis le début de l'année que l'EPR de Flamanville serait bien mis en service en 2012, pour une vente de l'électricité produite en 2013.

"Un certain nombre d'études ont été lancées pour évaluer la situation et ses conséquences, et le processus d'analyse est toujours en cours", a déclaré une porte-parole du groupe, sans donner d'indications sur la date à laquelle un nouveau calendrier pourrait être annoncé.

Areva pour l'îlot nucléaire, Bouygues pour le génie civil et Alstom pour le turbo-générateur sont eux aussi associés à la construction de l'EPR de Flamanville, d'une capacité de 1 650 mégawatts. Le concepteur de l'EPR, Areva, est de son côté confronté à d'importantes difficultés sur le chantier de l'EPR finlandais, qui subit déjà un retard de trois ans et demi et pour lequel le groupe a enregistré 2,7 milliards d'euros de provisions.

lundi 5 juillet 2010

Santa Cruz (Californie) - Un anarchiste met le feu aux bureaux du parquet général

SANTA CRUZ, Californie - La Police de Santa Cruz est à la recherche de Miguel William Balderos, 52 ans. Elle affirme qu'on peut le voir sur un enregistrement vidéo en train de mettre le feu aux bureaux du parquet général de la ville.

Un officier chargé de la sécurité a découvert le feu en faisant une ronde de routine à l'Hôtel de Ville de Santa Cruz. Un conteneur de recyclage avait été mis à côté de la porte d'entrée et enflammé. Le feu a pénétré par la porte d'entrée et causé plus de 50,000 $ de dégâts.

La police dit que l'on pourrait voir Balderos dans la vidéo initiant l'incendie, ajoutant que dans le passé il a revendiqué l'affiliation à des mouvements anarchistes et anti-gouvernmentaux.

Source anarchistnews.org

Gaoua (Burkina Faso) - Un mort dans des affrontements avec la police après la mort d'un adolescent arrêté

1er juillet 2010, Ouagadougou - Un jeune homme a été tué jeudi à Gaoua (sud-ouest du pays) lors d'affrontements entre les forces de sécurité et des manifestants en colère après la mort d'un adolescent arrêté par la police, d'après les sources officielles du parquet.
Selon la radio d'Etat, les désordres ont débuté dans la ville après la "mort accidentelle" dans la nuit de mercredi à jeudi, d'un jeune homme arrêté par la police pour possession de cannabis. L'homme est mort "à l'hôpital, après son arrestation", selon les déclarations à l'AFP du porte-parole du gouvernement, Filippe Savadogo.
Dans l'après-midi des habitants en colère ont mis le feu à la Direction de la Police du Sud-Ouest, dont Gaoua est le chef-lieu, et ont brulé des véhicules des policiers, d'après des témoins. Ils se sont affrontés avec la police, qui a tiré "à balles réelles", toujours selon des témoins.

Source lefaso.net

Nottingham (UK) - Trois antennes-relais pour téléphones portables détruites par le feu

Ces trois dernières semaines, trois antennes-relais pour téléphones portables ont été détruites par le feu dans la région de Nottingham. A chaque fois l'action était menée avec ferveur et dirigée avec colère contre la culture capitaliste. Une culture qui cherche à dominer son environnement dans le but d'augmenter son pouvoir sur ses habitants.

Ces actions étaient simples et reproductibles. Les outils utilisés: de vieux chiffons, du liquide inflammable et un briquet. Elles visaient l'industrie des télécommunications qui facilite l'entreprise de destruction de la planète menée par le capitalisme, et la façon dont elle aliène les relations sociales dans lesquelles nous sommes englobés.

Nous menons ces actions, et des actions similaires, en solidarité avec ceux qui choisissent de lutter contre la répression, l'Etat et le capitalisme, partout et chaque fois que l'opportunité surgit.

Nous dédions cette action à tous ceux qui sont emprisonnés par la civilisation, mais qui continuent à lutter contre leur cage.

Source 325, July 5th, 2010.

Vancouver - Un camion de Kiewit incendié en solidarité

Dans la nuit du 30 juin, un camion de travail appartenant à Peter Kiewit & Sons a été incendié à Vancouver-Est. Ceci est un acte de solidarité avec tous ceux qui sont passés à l'action contre le G20 à Toronto, les centaines de personnes qui ont été kidnappées , battues et engeôlées par l'État, et avec ceux qui font maintenant face aux inculpations.
Kiewit a construit le projet d'autoroute 'Olympic Sea to Sky' et porté plainte contre l'occupation du site Eagle Ridge, aboutissant directement à la mort d'un vieux combattant indigène, Harriet Nahanee. Parmi d'autres choses, Kiewit construit aussi des bases militaires américaines.

Une attaque contre la répression et ceux qui profitent de notre misère.

Joyeuses fêtes de l'Anti-Canada sur les terres volées !
De Toronto à Vancouver, le feu dans les rues!

Source anarchistnews.org