mercredi 15 septembre 2010

La police européenne a l'oeil tourné vers les attaques anarchistes et d'extrême gauche

Le "terrorisme" anarchiste et d'extrême gauche en progression (sic)

Les attaques anarchistes et des milieux d'extrême gauche dans l'Union Européenne ont augmenté de 43 % en 2009, en comparaison avec 2008, et ont plus que doublé depuis 2007, selon un rapport annuel du Bureau de la Police Européenne (Europol). Le phénomène est plus évident en Grèce, en Espagne et en Italie, où 40 attaques ont été enregistrées l'an dernier, selon la police basée à la Hague.

Les Etats membres de l'UE continuent à être exposés à la menace du terrorisme islamique, même si un seul incident (une bombe en Italie) a été noté l'an dernier. Le total des attaques terroristes dans l'UE ont baissé de 33% comparé à 2008 et de 50% par rapport à 2007. (Europol ne prend pas en compte les données britanniques en raison de différences de critères pour qualifier les incidents terroristes, d'après le rapport.)

En Grèce, il y a eu au moins 15 attaques réalisées par 6 groupes d'extrême gauche ou anarchistes différents. Une "spécialité" grecque notée par Europol est l'utilisation d'engins explosifs artisanaux, mais aussi d'armes à feu. Lutte Révolutionnaire poursuivrait ses attaques, revendiquant une attaque sur des officiers de police qui a laissé un policier sérieusement blessé. La Secte des Révolutionnaires a revendiqué une autre attaque qui a coûté la vie à un policier. Un groupe nommé OPLA a revendiqué une attaque contre un poste de police dans la banlieue athénienne de Aghia Paraskevi, qui a blessé plusieurs policiers en octobre 2009.

Les autorités de 6 Etats membres de l'UE ont arrêté 29 personnes pour participation présumée au terrorisme anarchiste et d'extrême gauche. A peu près 40% d'entre elles étaient âgées de moins de 30 ans. En Grèce, 5 membres présumés de la Conspiration des Cellules de Feu ont été arrêtées. Le rapport note que les attaques réalisées par les groupes anarchistes et d'extrême gauche sont de plus en plus violentes, fait état de liens internationaux et considère que cela devient un problème très sérieux pour les forces de sécurité européennes. Le rapport précise que le terrorisme séparatiste continue d'affecter l'UE, faisant référence à des attaques menées par des groupes Corses et Basques, en Espagne et en France. En 2009, si le total des attaques indépendantistes a diminué de 40% en un an, le nombre de mort est passé de 4 à 6.

Source http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_politics_1_11/09/2010_119669