mardi 31 août 2010

Solidarité avec les compagnons poursuivis par l'État chilien



Depuis 2006 l'offensive anti-autoritaire a inclus dans ses méthodes l'attaque à l'engin explosif contre des édifices et des symboles du pouvoir. L'État et la presse l'ont baptisé «Caso Bombas».

Ne trouvant pas de responsables ils ont initié une persécution médiatique et politique contre des compagnons et des espaces qui diffusent publiquement des idées de liberté. Ils veulent les isoler et les fustiger pour faire peur à tous les exploités, avec pour but l'anéantissement de toute idée contraire à l'autorité. La presse a grossièrement préparé le scénario répressif, et le nouveau procureur Alejandro Peña a inventé l'existence d'une organisation illégale avec des chefs et des soldats, chose inexistante entre ceux qui haïssent tout type d'autorité et de hiérarchie.

Au cours de l'opération Salamandre, le 14 août, 17 lieux ont été perquisitionnés, parmi lesquels 3 espaces occupés, et 14 personnes arrêtées, accusées d'association illégale et terroriste et pour certaines d'entre elles, pose d'engins explosifs, risquant des peines allant jusqu'à vingt années de prison.

L'autorité qui poursuit nos compagnons est la même qui impose des conditions de vie misérables, qui réprime et assassine dans les territoires mapuche et partout dans le monde; et qui aujourd'hui veut modifier la loi anti-terroriste créée sous Pinochet pour que toute forme de protestation sociale soit brutalement punie. Son agitation répressive ne nous affaiblit pas, mais nous ne pouvons pas non plus rester paralysés: LA SOLIDARITE PEUT SE MANIFESTER SOUS UNE MULTITUDE DE FORMES, critiquer et désobéir à tout ce qui provient de l'autorité, informer et faire de l'agitation sur la situation des inculpés, mais avant tout, multiplier les expressions de conflit avec l'ordre social des puissants et propager par le fait les idées de liberté contre toute forme d'autorité.


Aiguisons la solidarité et la complicité comme arme
Contre la répression des puissants
Tant que la misère existe il y aura de la révolte

lundi 30 août 2010

Thessalonique (Grèce) - Cinq voitures diplomatiques cramées en solidarité avec les compagnons chiliens

fromthegreekstreets, Sunday, August 29, 2010

Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, des attaques ont eu lieu contre 5 véhicules diplomatiques à Thessalonique. L'action a été revendiquée par un groupe appelé "Corps Diplomatique des Incendiaires (pour l'intensification de la solidarité internationale)", et dédiée aux compagnons au Chili, dont 8 sont incarcérés et 6 autres inculpés.

Gradisca (Italie) - Nouvelle révolte au CIE, trois militaires blessés

(ANSA) - TRIESTE, 29 AGO - Une nouvelle tentative d'évasion, sans résultat, hier soir au centre d'identification et d'expulsion de Gradisca d'Isonzo. Trois militaires blessés.
Vers 21h3O une trentaine de détenus du centre sont sortis sur le toit de la structure en essayant de sauter par dessus les grilles, mais l'intervention des militaires de surveillance à fait échouer la tentative. Un bref affrontement à toutefois éclaté, au cours duquel trois militaires sont restés légèrement blessés par des objets contondants utilisés par les détenus.

Bourg-Blanc - Une école élémentaire vandalisée

29.08.2010, Le Parisien

A moins d'une semaine de la rentrée, une école élémentaire privée de Bourg-Blanc, près de Brest, a été vandalisée dans la nuit de samedi à dimanche. La salle des enseignants et la réserve ont été souillées par des jets de peinture et d'encre. Quatre classes ont également été endommagées par la fumée ou la suie.
Des meubles ont été saccagés, avec notamment de la peinture projetée sur des murs ou du mobilier.

C'est un voisin ayant vu de la fumée s'échapper de l'école Saint-Yves qui a donné l'alerte samedi. Dans une des classes de CM1, des livres ont été incendiés. L'intervention des pompiers a permis d'éviter la propagation des flammes à l'ensemble du bâtiment.

Selon les responsables de l'établissement, la rentrée devrait avoir lieu jeudi, mais dans d'autres locaux car la plupart des salles sont inutilisables. Le bâtiment venait d'être rénové durant l'été. Une enquête a été ouverte dimanche par la gendarmerie pour retrouver le ou les auteurs de ces actes de vandalisme.

samedi 28 août 2010

[Brochure] Retour sur la récente flambée sécuritaire, réactionnaire et raciste à Belleville

Témoignages, textes et analyses collectés, recueillis et diffusés par des anarchistes du quartier pour que ce genre de choses n’arrivent plus et pour que d’autres émergent

Le 20 juin 2010, avait lieu dans le quartier de Belleville (Nord-Est de Paris) une manifestation pour la « sécurité », organisée par diverses associations censées représenter la « communauté asiatique » pour demander aux autorités le renforcement d’un arsenal répressif qui nous pourrit déjà la vie (plus de flics, de caméras, de sanctions etc.). Durant cette manifestation, des échauffourées ont éclaté dans le quartier entre des centaines de manifestants contre la police, accusée de mal faire son travail, puis après le départ programmé de celle-ci, contre quelques gamins isolés et identifiés par la vindicte populaire comme des « voleurs » à punir par des critères tels que la tenue vestimentaire et la couleur de peau.

Les quelques textes recueillis ici sont des analyses de la situation dans le quartier, sur fond de tensions communautaires, ainsi que des tracts et affiches diffusés et collées aux alentours par quelques anarchistes antagonistes. En réaction à ces évènements d’abord, mais aussi dans l’espoir d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la guerre sociale ici comme ailleurs, pour que la haine se retourne contre ceux qui nous dominent au quotidien, qu’il s’agisse des flics et des patrons ou de tout autre représentant officiel ou informel de l’autorité capitaliste, étatique, communautaire, religieuse et patriarcale ; qu’elle ne serve plus à nourrir les intérêts des ennemis de la liberté pour tous par le biais de la guerre entre exploités.

Textes et brochure lisibles ICI et LA

Rillieux-la-Pape (Rhône) - Flics et gendarmes reçus à coups de pierres et de bâtons

Flambée de violence à Rillieux-la-Pape où policiers et gendarmes ont essuyé jets de pierre et divers projectiles.

Au départ, un appel de riverains mécontents qui se plaignent de tapage nocturne vers 23 heures. Deux policiers municipaux se rendent dans le quartier du Montblanc situé dans la ville nouvelle. Ces derniers sont pris à parti, évitent des jets de pierre et doivent répliquer avec des flashball. Des individus encagoulés renversent une voiture. Le calme semble revenir mais lorsque les gendarmes viennent faire un tour, ils tombent dans un véritable traquenard. Ils sont accueillis par un groupe de jeunes armés de bâtons et lançant de multiples projectiles. L’ambiance est électrique. Des renforts seront nécessaires pour rétablir le calme et disperser les individus. Aucune interpellation n’a pu être réalisée. Une enquête est ouverte pour comprendre cette flambée de violence.

Lyon Webzine, 27 août 2010

vendredi 27 août 2010

Crema (Italie) - Attaque contre la Lega Nord, sabotage d'un DAB



Crema - La nuit dernière, le siège de la Lega Nord , rue Tensini, a été l'objet d'un énième acte de vandalisme, sous la forme de jet de peinture sur la porte et d'écrits injurieux.

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Dans la nuit de lundi à mardi des inconnus ont saboté un DAB en utilisant de l'huile de vidange; selon les enquêteurs l'attaque contre le siège de la Lega Nord, le sabotage du distributeur bancaire et les inscriptions trouvées dans les rues de la ville contre Cossiga (homme d'Etat italien, mort il y a 15 jours), mènent à une piste unique, étant donné le A cerclé laissé comme signature des actions. Le siège de la Lega ne connaît pas la paix, comme le montre la récente tentative d'incendie. Police et carabiniers enquêtent.

Informa-azione (de la presse locale), Gio' 26/08/2010

Cette compagnie aérienne qui collabore aux dernières expulsions de Roms

Source: Brèves du Désordre - Cette Semaine

19 août 2010 : 86 Roms (61 de Lyon-St Exupéry et 25 de Paris-Roissy) sont expulsés en deux vols sur la compagnie low-cost roumaine Blue Air vers Bucarest (Roumanie). Comme les autres vols prévus pour expulser officiellement 850 Roms avant septembre, ils ont été affrétés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
Il s’agit du 25e charter d’expulsés Roms depuis le début 2010 (8313 personnes dont 1.291 l’ont été officiellement "de manière contrainte"), tandis qu’en 2009 selon le ministère, 10.000 Roms ont été reconduits en Roumanie ou en Bulgarie à bord de 44 vols, dont environ 30% de retours forcés.

20 août : 124 Roms sont expulsés de Paris-Roissy vers Timisoara (Roumanie) sur un nouveau vol charter de Blue Air.

26 août : deux nouveaux vols sont prévus ce jour de Paris (158 personnes) et Lyon (125 personnes)... Le ministère précise que 681 ressortissants roumains et bulgares ont été expulsés entre le 28 juillet et le 25 août. Il y a eu 132 départs forcés et 549 "volontaires".

Deux nouveaux vols sont programmés les 14 et 30 septembre.

Note : Blue Air est une compagnie aérienne roumaine charter créée en décembre 2004 et présente dans beaucoup de pays (ici à Paris-Beauvais et Nice). On remarquera que pour faciliter le travail des flics, ses charters d’expulsés de Roms sont partis de l’aéroport de Roissy alors que sa base pour tout un chacun est à Beauvais... Son président est Gheorghe Răcaru.
Agence : 1, Boulevard Pershing, 75017 Paris. 01 45 74 69 83 ; 961 49 65 03

Rappelons aussi que le plus grand expulseur reste Air France, et que c’est l’entreprise Carlson Wagonlit Travel (CWT) qui réserve depuis des années pour le compte du ministère les places d’avion pour les expulsés et leur escorte (et l’hôtel à l’arrivée pour l’escorte). On trouve ses agences dans tous les départements.

Lettre de Rodolfo el Garza Retamales depuis la prison de haute securité

Source Non Fides

Voici une lettre de Rodolfo Retamales, détenu en prison de haute sécurité (Carcel de Alta Seguridad) et incarcéré préventivement pour 180 jours, accusé d’association illégale et terroriste et arrêté, ainsi que 13 autres compagnons du Chili le 14 aout par les diverses polices anti-terroristes (GOPE, LABOCAR, Inteligencia de Carabineros) dans le cadre de l’affaire dite des « caso bombas » menée par le procureur Alejandro Peña qui centralise les enquêtes sur les attaques anarchistes. « caso bombas » (literallement « l’affaire des bombes ») est l’appellation mediatico-policière pour une série d’attaques à la bombe contre des banques, les bureaux de compagnies internationales, des ambassades, des églises et des commissariats, la plupart situés à Santiago. Le seul accident mortel fut la mort d’un anarchiste, Mauricio Morales, tué par sa bombe qu’il transportait à vélo. Retamales a été présenté dans les médias chiliens comme le « leader » de l’« organisation ».

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Le 14 août, à 6h40, ma maison a été perquisitionnée par les flics du Dipolcar et du Gope, à la recherche de preuves et m’accusant d’être le leader d’une association terroriste illicite, le mandat fut signé par le procureur dans le cadre de l’enquête dite « caso bombas » .

Avec le passage des heures et après avoir été tabassé par la police du Dipolcar et par l’officier Segis Sostomo du RP 3239 du 30ème commissariat de police, j’ai appris que même la maison de mes parents avait été soumise à des perquisitions, aussi bien que trois centres sociaux et 12 maisons de compagnons dans différentes municipalités entre Santiago et Valparaiso, 14 arrestations, tous accusés de faire partie d’une cellule anarchiste avec deux leaders, deux personnes chargées du financement et dix membres opérationnels, tout cela dans l’imagination sinistre du procureur Peña. Avant même la formalisation des charges, nous les hommes avons été transférés à la prison de haute sécurité (C.A.S.) et les femmes au Centro de Orientation Femenina, tous placé à l’isolement.

Mardi 17 août, une audition a eu lieu pour formaliser la situation, c’est là que nous avons pu entendre les preuves contre nous : les écoutes téléphoniques, des photos, des vidéos, des vêtements examinés et une surprise.
Il apparu qu’il s’agissait du personnage connu sous le nom d’El Grillo, qui a collaboré et s’est offert à l’accusation comme témoin, pointant le doigt dans ses confessions sur quelques personnes - qui ont été arrêtées - et qui selon lui, sont responsables d’un certain nombre d’actes de sabotage.

Pour ceux qui ne connaissent pas, ce personnage a été arrêté le 31 décembre 2008 pour avoir essayé d’assassiner sa femme, Candelaria, aujourd’hui accusée d’association terroriste illicite. Au moment de l’arrestation, Fuentes, alias El Grillo [le cricket], a dit au procureur Armendariz, qu’il avait, avec Candelaria et trois autres personnes, fabriqué et placé des bombes et qu’il savait qui étaient les responsables des actes de sabotage, dans une tentative évidente de nettoyer son image et de se faire passer pour un acteur important de la lutte sociale.

Lors de l’audition, les heures ont passé, quinze au total, et nous avons appris une quantité énorme des faux arguments de l’accusation, qui se contredisent eux-mêmes, provoquant un sourire des geôliers eux-mêmes tout au long du spectacle médiatique. Malgré la somme substantielle d’arguments présentés par les avocats de la défense, qui ont discrédité les preuves de l’accusation en démontrant les incohérences, la pression du Gouvernement par le Ministère de l’Intérieur pouvait être ressentie.

Au final, huit des quatorze restent en prison. Le pouvoir a joué toutes ses cartes et son sinistre avocat-star ne pouvait être vu sous une mauvaise lumière devant le public.

Maintenant, de nouveau, je me retrouve allant le long de ces couloirs pleins des jeunes qui remplissent les murs des prisons chiliennes, parce que c’est pour eux qu’elles ont été construites, pour accommoder et dissimuler l’injustice sociale, la pauvreté et l’inégalité de ce système où les riches deviennent plus riches et où les pauvres doivent se contenter des miettes que les patrons leur accordent.

En écoutant la radio à laquelle je participe, je remercie et apprécie le soutien qu’ils m’ont apporté depuis le premier jour de mon arrestation. Vous serez sous le feu, d’ici, toute ma solidarité et ma force. Un baiser à chacun d’entre vous... à tous les programmes que nous entendons, aux gens glorieux de La Victoria et leurs voisins, un baiser à mon fils et à ceux qui ont montré de la solidarité avec affection.

Rodolfo el Garza Retamales.

Limeil-Brévannes : il percute volontairement une voiture de police

Le Parisien 27.08.2010

Un jeune homme de 19 ans a été interpellé et placé en garde à vue après avoir volontairement percuté une voiture de police pour échapper à un contrôle, dans la nuit de jeudi à vendredi à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne).

Deux mineurs, qui se trouvaient à bord de la voiture, ont également été interpellés.

Dans la nuit de jeudi à vendredi vers 1h30, des policiers de Limeil-Brévannes ont remarqué un véhicule commettant plusieurs infractions au code de la route. Selon la préfecture, cette première équipe tente de le contrôler mais le conducteur refuse une première fois.

Un second véhicule de police, qui se trouvait à proximité, arrive alors sur les lieux et tente de lui barrer la route.

Le jeune conducteur refuse de s'arrêter et percute alors «volontairement» la voiture, blessant légèrement 3 policiers qui se trouvaient à l'intérieur. Ils se sont vus prescrire une ITT de 5 jours, selon la préfecture.

Le conducteur a été placé en garde à vue, et les deux mineurs qui l'accompagnaient ont été amenés au commissariat de Limeil-Brévannes «dans l'attente de leur famille»

mercredi 25 août 2010

Fontenay-sous-Bois - Attaque contre un constructeur de taules en solidarité

Vive la solidarité avec Tonino!

Indy Nantes, mercredi 25 août 2010

En passant devant le siège de la SCORE SVBM à Fontenay sous bois (94) (http://grenoble.indymedia.org/2009-11-20-Recension-de-v...-font), nous n’avons pas pu nous empêcher de repeindre la façade avec quelques mots et de briser quelques carreaux. La SCORE SVBM est une société présidé par Bertrand Dellea et dirigé par Michel Portal, qui a eu l’honneur de se voir confier la reconstruction du centre de rétention de Vincennes, qui fut détruit par les flammes d’une révolte en Juin 2008.(www.non-fides.fr/?Incendie-de-Vincennes-le-verdict)

« La Score construit des camps pour immigrés »

Cet acte se veut un geste de solidarité avec les révoltes dans les centres de rétentions, dans les prisons, ainsi que pour Tonino emprisonné à Poggioreale (Naples) depuis la fin du mois de Juillet. (toninolibero.org)

« La solidarité est une arme. Nos armes n’ont pas de frontières ! Liberté pour toutEs ! Liberté pour Tonino ! »

Tonino a été arrêté le 26/07/2010 Par la Digos de Naples. Il est accusé de complicité de crime suite à des affrontements avec des fascistes durant la manifestation du 1er Mai. Les groupes de fascistes sont encore une fois, les instruments au service du pouvoir.

« Contre tous les fascismes. Brisons les prisons ! »

L’antifascisme qui s’oppose aux fascistes au nom de la démocratie n’est qu’un leurre. Il est vide de sens s’il n’est pas une attaque contre toutes formes d’oppressions, d’autorités et s’il n’est pas une critique radicale de la démocratie. Régime qui, sous le masque de la liberté d’expression, cultive l’exploitation, l’enfermement, l’uniformisation et prive les individus de la possibilité d’être libres et autonomes.
Aujourd’hui en France, on veut faire construire une trentaine de nouvelles prisons. Les lieux d’enfermement cristallisent l’essence fasciste des régimes démocratiques.

Nous avons voulu exprimer notre solidarité à un compagnon enfermé en nous attaquant à un constructeur de prisons. Et ainsi, agir en solidarité avec les révoltes dans les taules.

Liberté pour Tonino !

Liberté pour toutEs !

Toulouse - Coups de feu et caillassages contre des policiers

25.08.2010, Le Parisien

Des policiers ont essuyé des coups de feu puis des jets de pierre qui ont blessé l'un d'eux dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier sensible de Bagatelle à Toulouse.

Les policiers de la brigade anti-criminalité du Mirail avaient été appelés avant minuit à intervenir dans cette cité où des coups de feu avaient été tirés.

C'est en portant secours à une victime de ces coups de feu que les fonctionnaires ont essuyé de nombreux tirs au fusil de chasse de la part d'individus encagoulés, a rapporté le syndicat Alliance. Selon une autre organisation professionnelle, Unité police SGP-FO, premier syndicat de gardiens de la paix, c'est un individu en particulier, à bord d'un véhicule, qui a ouvert le feu sur la voiture de la BAC.

La course poursuite qui a suivi a tourné au guet-apens quand les policiers se sont retrouvés face à une cinquantaine de personnes qui se sont livrées à un caillassage en règle, a indiqué Unité police SGP-FO. Un policier a été blessé par ces jets de pierres.

Enquête pour tentative d'homicide sur agents de la force publique

Sans entrer dans les détails, le procureur de Toulouse, Michel Valet, a confirmé les coups de feu, la course-poursuite, les jets de pierre et les blessures d'un fonctionnaire.

L'enquête pour tentative d'homicides sur agents de la force publique a été confiée à la police judiciaire de Toulouse.

Le procureur a insisté sur la nécessité de la «discrétion la plus totale» dans l'intérêt des investigations.

Cependant, a-t-il ajouté, «quand des policiers sont pris à partie, cela mérite de tout faire pour identifier les auteurs, et quand ces auteurs sont identifiés, cela mérite une réponse particulièrement ferme».

Nantes : nuit de violences dans les quartiers nord

25.08.2010 Le Parisien

Une trentaine de jeunes ont participé dans le nuit de mardi à mercredi à des violences urbaines dans un quartier nord de Nantes après l'interpellation de l'un des leurs. Les quartiers concernés, le Chêne des Anglais et la Boissière, «n'avaient pas connu depuis longtemps des événements d'une telle intensité», selon la préfecture.

Ces violences se sont produites vers 23 heures. Peu de temps auparavant, vers 19 heures, des interpellations sous tension avaient eu lieu à proximité. Deux policiers avaient été légèrement blessés et les forces de l'ordre avaient dû faire usage de gaz lacrymogènes. A l'arrivée des renforts de police , dont une demi-compagnie de CRS, appuyée par le GSP (groupe de sécurité de proximité), la CDI (compagnie départementale d'intervention) et la BAC (brigade anti-criminalité), les casseurs s'étaient enfuis. Sur les trois personnes interpellées, une a également réussi à prendre la fuite.

Vitres et abribus brisés, véhicules incendiés

«Un groupe de personnes, certaines encagoulées et munies de barres de fer, se sont attaquées à du mobilier urbain, brisant les vitres d'un magasin, d'une école et de deux véhicules» après des interpellations pour vol avec violence, a indiqué Patrick Lapouze, directeur de cabinet du préfet. «Il n'y a pas eu d'affrontements directs avec la police», qui a été renforcée par une brigade de CRS, a-t-il ajouté.

Les dégradations restaient visibles mercredi matin dans le quartier de La Boissière : vitres brisées, plusieurs abribus dégradés, une voiture et une camionnette incendiées.

Patrick Lapouze a précisé que les serives de police disposaient d'«un certain nombre d'éléments susceptibles de nous permettre d'identifier les auteurs». L'enquête a été confiée au commissariat de Nantes.

lundi 23 août 2010

Portables, géolocalisation, espionnage

La géolocalisation transforme votre mobile en espion

Le Figaro 23/08/2010

La Cnil et de nombreux experts s'inquiètent du manque de contrôle des données collectées.

Les téléphones savants grignoteraient-ils insidieusement la vie privée? Chaque jour, de nouveaux services alléchants, comme le plan des parkings des environs avec des places libres, une carte en relief où émergent les monuments de Paris les plus proches ou encore l'affichage instantané des séances dans les cinémas des alentours, chaque jour, donc, des applications du téléphone mobile facilitent la vie des utilisateurs. Mais pour bénéficier de cette vie simplifiée, il faut confier à Internet ses allées et venues, en clair, se laisser «géolocaliser». La possibilité de situer à chaque instant les téléphones savants est ainsi à la fois riche de promesses technologiques et lourde de menaces, à en croire la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), qui a mis en garde les utilisateurs à deux reprises depuis le début de l'été. «Les risques sur la protection de la vie privée peuvent être absolument immenses», a expliqué dimanche Alain Pannetrat, expert en technologies de la Cnil. «Dans un an, on pourra dire que vous étiez dans tel endroit à proximité de telle personne.»

Les candides et les honnêtes n'y verront peut-être pas un danger, mais la Cnil redoute l'usage mal contrôlé de ces données. Car les géants d'Internet ne rendent guère de compte sur les millions de déplacements qu'ils enregistrent. Pour combler ce vide juridique, la Cnil vient de lancer un groupe de travail. Elle avait déjà encadré par le passé la possibilité de géolocaliser les véhicules de service dans les entreprises ou encore les téléphones professionnels. Car la micropuce GPS désormais insérée dans les mobiles permet de suivre à la trace le propriétaire.

«Exploitation abusive»

Sur le Net, de nombreux sites proposent d'ailleurs de jouer les espions, de traquer les maris volages, les adolescents rebelles en suivant leurs téléphones. La plupart du temps, ces «détectives numériques» sont des canulars. Mais des logiciels existent pour réellement pister un mobile, sans se faire repérer. Cet espionnage sauvage est cependant interdit par la loi.

Les géants du Web, soucieux de ne pas apparaître en inquisiteurs, proposent la géolocalisation comme un service ludique, pour retrouver des amis, avec l'accord explicite de l'utilisateur. Parfois, l'accord est un pis-aller. Car refuser d'être géolocalisé peut ouvrir une ère de soupçon parental ou conjugal. «J'ai dû accepter de m'inscrire sur Latitudes, le programme de Google pour calmer ma femme», raconte Geoffrey, 30 ans. La semaine dernière, Facebook a lancé Places aux États-Unis pour signaler à vos amis votre arrivée dans un bar, un magasin ou une rue. L'utilisateur peut décider de rendre publics ou non ses déplacements. Mais s'il s'en remet à Facebook, sans définir les critères de publication, il semble que l'information sera diffusée et que ses «amis» pourront également indiquer où il se trouve… condamnant l'anonymat pour mieux recréer le village et ses cancans.

Les internautes contribuent ainsi à la «globalisation de la surveillance», selon le sociologue Armand Mattelart. Car ces «données privées, parfois laissées par la personne concernée en toute bonne foi, se prêtent à collecte, traitement et exploitation abusive», signale le consultant François-Bernard Huyghe. Et, plus prosaïquement, à la publicité ultraciblée qui utilise l'ensemble de ce que Google ou Facebook savent de nous pour transformer une ballade innocente en shopping effréné.

Barcelone - Visite nocturne à l'exposition de l'architecture pénitenciaire au collège des architectes

Cette nuit, vendredi 20 aout, nous nous sommes rendus au collège des architectes, en plein centre de Barcelone, et à cinquante mètres du commissariat situé rue Laietana, en nous jouant du contrôle, prêts à saboter un lieu qui avec la propagande carcérale ("comme elles sont belles"), cherche à normaliser la souffrance et la condition d'enfermé à laquelle veut nous soumettre le capitalisme.
Nous espérons les avoir fait chier un peu, avec la condamnation des portes, les inscriptions et les bombes de peinture, salissant ainsi la façade progressiste.
Nous dédions ce geste de sabotage à tous les prisonniers et en particulier aux compagnons-nes combattifs du Chili, qui vivent aujourd'hui les conséquences de la dernière vague répressive.

Vivent ceux qui luttent!
A bas la société carcérale et ses architectes!
LIBERACIÓN TOTAL !

Quelques-uns

Argentine - Agitation solidaire avec les compagnons chiliens

Jeudi 19 août, plusieurs compagnons anarchistes et anti-autoritaires se sont réunis près du consulat du Chili à Buenos Aires en solidarité avec les compagnons arrêtés samedi 14, en exigeant leur libération immédiate. La rue a été bloquée pendant près d'une demie heure, les manifestants ont tagué des inscriptions et collé des affiches, des communiqués ont été lus au mégaphone (concernant aussi la grève de la faim des prisonniers mapuches), un grand nombre de tracts a été diffusé. Finalement nous sommes partis sans aucun problème.
Ce n'est qu'un petit geste (mais certainement pas le seul) pour les frères et soeurs frappés aujourd'hui par l'ennemi dans la région dominée par l'Etat chilien.

Liberté pour les compagnons détenus par l'Etat chilien !
Pour la destruction totale de l'autorité!
Pour l'anarchie !


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Cordoba – Action en solidarité avec les anarchistes/anti-autoritaires du Chili

Vendredi 20 août, vers midi dans la ville de Cordoba, une douzaine d'anarchistes a décidé de se solidariser avec les compagnons et compagnes arrêté(e)s ces derniers jours à Santiago et Valparaiso (accusés d'Association illégale terroriste et pose d'engins explosifs) et avec les prisonniers Mapuche en grève de la faim depuis plus de quarante jours. Notre action s'est donc déroulée devant le consulat du Chili, rue Buenos Aires, à quelques mètres du palais gouvernemental, laissant des inscriptions, lançant des bombes de peintures, jetant des tracts et posant quatre bombes assourdissantes.

Pour cette action 5 compagnon-nes ont été arrêté-es et transférés au 4ème commissariat, accusés de dégradations et blessures.

Les réactions solidaires ne se sont pas fait attendre. Cent autres personnes et plusieurs organisations sont venues apporter leur soutien, jusqu'à la libération des compagnons, après 15 heures de blocage de rue et d'agitation permanente.

Ni les constructions de la justice, ni les perquisitions, ni la détention ne pourront arrêter la révolte !

Solidarité active partout !

La lutte contre la domination n'a pas de frontières !

Source Culmine

Chili : neufs compagnons toujours détenus, six autres sous contrôle judiciaire, des bombes retrouvées selon les flics

August 20th, 2010 , Act For Freedom Now.

SANTIAGO – Aucun blessé jeudi lorsqu'une bombe artisanale a été enlevée d'un garage souterrain situé sous un supermarché de la capitale chilienne, selon la police. Trois autres bombes ont été trouvées et désamorcées, selon un rapport établi par les Carabineros, la police nationale militarisée du Chili.
Sur place, des tracts ont été laissés, faisant référence aux accusations du procureur spécial Alejandro Peña contre 15 anarchistes accusés d'avoir réalisé un nombre élevé d'explosions durant les dernières années.
Un tribunal de Santiago a ordonné mardi dernier que huit des quinze suspects restent détenus en attente d'un procès.
Six autres accusés sont remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire, de se rencontrer mutuellement, de visiter les détenus, obligation de signer une fois par semaine, et interdiction de se rendre dans les centres sociaux occupés perquisitionnés durant les arrestations.
Le 15ème suspect, Gustavo Fuentes Aliaga, est déjà en prison, également soupçonné d'autres délits.
Le tribunal a donné 180 jours (six mois) au procureur pour compléter l'enquête portant sur les 23 attaques explosives contenues dans l'acte d'accusation.
Les attaques visaient des banques, les bureaux de compagnies internationales, des ambassades, des églises et des commissariats, la plupart situés à Santiago. Le seul accident mortel fut la mort d'un anarchiste, Mauricio Morales, tué par sa bombe qu'il transportait à vélo.

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La situation des compagnons:

Rodolfo Retamales: Détenu C.A.S., prison préventive pour 180 jours, accusé d'association illégale.

Pablo Morales: Détenu en C.A.S., prison préventive pour 180 jours, accusé d'association illégale.

Felipe Guerra: Détenu en C.A.S., prison préventive pour 180 jours.

Carlos Riveros: En “liberté", sous contrôle judiciaire.

Vinicio Aguilera: Détenu en C.A.S. Prison préventive pour 180 jours.

Mónica Caballeros: Détenue en C.O.F. Prison préventive pour 180 jours .

Andrea Urzúa: Détenue en C.O.F. (lieu de détention pour femmes). Prison préventive pour 180 jours.

Camilo Pérez: En “liberté", sous contrôle judiciaire.

Cristián Cancino: En “liberté", sous contrôle judiciaire.

Diego Morales: En “liberté”, sous contrôle judiciaire.

Francisco Solar: Détenu en C.A.S., en détention préventive pour 180 jours.

Omar Hermosilla: Détenu en C.A.S., en détention préventive pour 180 jours, accusé d'association illégale.

Candelaria Cortez: En “liberté” mais sous contrôle judiciaire.

Iván Goldenberg: En “liberté” mais sous contrôle judiciaire.

C.O.F.: Centro de Orientación Femenina
C.A.S.: Carcel de Alta Seguridad (prison de haute sécurité).

samedi 21 août 2010

Marseille : une école maternelle vandalisée par des enfants de 6 à 14 ans

20.08.2010 Le Parisien

Il n'y a pas d'âge pour commettre des actes de vandalisme. L'école maternelle Ambrosini, sur le boulevard de la Maison-Blanche, dans le quartier marseillais du Canet (14e), a été la cible d'une bande d'enfants dans la nuit de mardi à mercredi. Des salles de classes ont été inondées, des robinets ouverts, des vitres brisées, du matériel scolaire détérioré, des ordinateurs dégradés et de la peinture dispersée partout sur le sol et les murs.
En voyant l'école dans un tel état, les policiers de la Division Nord de la sécurité publique, ont eu du mal à croire que les auteurs des faits étaient âgés... de 6 à 14 ans.

« Du saccage pour le plaisir de saccager»

«Je suis allée sur place, c'est une grande tristesse de voir ça: de la peinture par terre, des dessins d'enfants jetés, du savon liquide renversé... Cela m'énerve d'autant plus que la police n'a constaté aucun vol : c'est du saccage pour le plaisir de saccager», a déclaré Danièle Casanova, adjointe à la mairie en charge de l'éducation.

«Il faut tout de même relativiser: l'été a été plutôt calme puisque sur les 451 écoles que compte Marseille, seule celle-ci a été vandalisée», a ajouté l'élue. Celle-ci a «mis en alerte les services municipaux pour que l'école soit remise en état d'ici la rentrée, même s'il s'agit essentiellement de nettoyage».

Selon le journal La Provence, le préjudice pourrait toutefois s'élever à plusieurs milliers d'euros.

Huit jeunes interpellés

Selon une source proche de l'enquête, huit jeunes du quartier ont été interpellés. La Provence précise qu'ils ont été longuement entendus hier par les policiers. Les plus âgés, qui ont dix et onze ans, seront convoqués en septembre par un officier de police judiciaire. Les parents, s'ils sont solvables, pourraient être obligés de rembourser les dégâts.

La directrice de l'établissement, venue constater les dégâts, se serait même blessée en glissant sur les litres de savon liquide dispersé sur le sol (BIEN FAAAAIIIIIITTT, nananèreuuh), rapporte encore La Provence.

«A Marseille, le phénomène est récurrent à chaque rentrée, quand les enseignants ou le personnel de surveillance visitent les classes, constate le représentant d'un syndicat de police. Des enfants livrés à eux-même dans des zones sensibles viennent saccager le lieu qu'ils connaissent le mieux, leur école».

vendredi 20 août 2010

L'ouragan - parution à numéro unique contre les centres fermés et contre toutes les prisons, avec ou sans murs.

Le PDF à télécharger à cette adresse:

http://www.cemab.be/uploads/2010/08/louragan.pdf

Italie : tentatives d’évasions collectives dans les centres de rétention d’Elmas et Trapani

Elmas [Cagliari] : « Huit de la centaine de nord africains hébergés actuellement dans le centre de premier accueil ont organisé une petite révolte, s’en prenant au mobilier et endommageant les portes et les fenêtres. Une a été descellée et, pendant que les nord Africains essayaient de descendre à l’extérieur, les services de sécurité sont intervenus et les ont bloqués avant qu’ils puissent rejoindre la clôture qui délimite le CPA à l’intérieur de l’aéroport militaire de Elmas [Cagliari]. »
da ANSA

Trapani : « Vers 3 heures du matin, les 43 immigrés en situation irrégulière détenus au centre d’identification et d’expulsion (CIE) de Trapani ont tenté une évasion de masse après être descendus d’une fenêtre du 2ème étage de la structure et avoir forcé la grille. L’intervention des agents a permis de bloquer et retrouver dans les alentours la majeure partie des immigrés et seuls 15 d’entre eux restent pour le moment introuvables. Lors de la tentative d’évasion, quelques immigrés pourraient avoir été blessés, comme c’est arrivé pour l’un d’entre eux qui a eu la jambe cassée en se lançant de la fenêtre du centre. L’homme se trouve actuellement hospitalisé et pourrait être incarcéré parce qu’il serait retenu avec 6 autres personnes comme responsables des dommages occasionnés par la tentative d’évasion. Sur la position de ces citoyens étrangers la préfecture de Trapani est en attente de la décision du magistrat. Le 14 juillet dernier, une autre tentative de fugue a été bloquée par les agents en service dans le CIE et en était résulté un affrontement qui s’est conclu par l’arrestation de 4 immigrés. Peu de jours avant le ministère de l’intérieur avait annoncé que le centre de rétention “Serraino Vulpitta” serait fermé avant la fin 2010 et remplacé par une nouvelle structure actuellement en construction aux portes de Trapani. Le centre de Trapani (un vieux bâtiment de 2 étages qui un temps abritait un centre pour personnes âgées et qui a une capacité maximale de 43 "retenus") avait été noté avec celui de Lamezia Terme comme le pire du rapport fait par l’organisation humanitaire "Médecins sans frontières". Alessandra Tramontano, coordinatrice médicale de Msf en Italie, en février dernier affirmait que "parmi les CIE, Trapani et Lamezia Terme devrait être fermés immédiatement parce qu’ils sont totalement inadéquats pour garder des personnes dans des conditions vivables »

Traduit de l’italien de macerie @ Agosto 19, 2010

Vidéosurveillance à Paris : attribution du marché public

Le marché public de la vidéosurveillance à paris a été attribué le 8 juillet 2010.

Les bénéficiaires sont :
- INEO (groupe GDF SUEZ)
- CITELUM (groupe VEOLIA
)

Le tout pour une belle cagnote de 155 980 602 € TTC. (source Indy Paris)

A vos marques...Prêts ?..

FEU A VOLONTE !

jeudi 19 août 2010

Solidarité avec les compagnons séquestrés par l'Etat chilien





Sur ce blog sont recensés textes et infos sur le Caso Bombas, et les arrestations de 14 compagnons chiliens accusés d' "association illégale terroriste".

http://libertadalos14a.blogspot.com/

Paris : trois policiers blessés à coups de barres de fer

Trois policiers blessés à coups de barres de fer à Paris

Trois policiers ont été blessés lundi lors d’une interpellation, à Paris (XIXe), a-t-on appris mercredi de source policière et auprès d’un syndicat de police qui a dénoncé une «lâche agression».

Dans un communiqué, Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a déclaré mercredi que, «après les policiers agressés à Corbeil-Essonnes», ce «sont les policiers de Paris intra muros» qui ont été «victimes d’agressions à coups de barre de fer».

Lundi, en fin d’après-midi, selon lui, dans le XIXe arrondissement de Paris, «une vingtaine d’individus virulents, dont deux armés de barres de fer, ont tenté d’empêcher l’interpellation d’un individu détenteur de produits stupéfiants».

Les policiers ont «reçu de multiples coups au visage et aux mains» et l’un, blessé notamment au visage, a obtenu une incapacité totale de travail (ITT) de trois jours.

Ces faits ont été confirmés de source policière qui a précisé qu’un auteur présumé des coups a été interpellé depuis et placé en garde à vue.

Alliance, dans son communiqué, «dénonce une nouvelle fois avec vigueur ces lâches agressions, de plus en plus violentes, qui se multiplient jour après jour». «Les pouvoirs publics et les élus (…) doivent (en) prendre conscience pour y apporter des solutions radicales», ajoute-t-il.

Quatre jeunes hommes ont été interpellés lundi aux Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne) puis déférés mercredi matin devant la justice pour leur implication présumée dans des violences contre des policiers.

(Source AFP)

Prison ferme après la fronde anti-keufs aux Tarterêts

18.08.2010

Les sanctions ne se seront pas fait attendre, après les incidents qui ont opposé des policiers à des jeunes, la semaine dernière à Corbeil-Essonnes. Karim, 20 ans, a été reconnu coupable d’avoir frappé un policier et de lui avoir arraché son casque.

Il écope d’un an de prison dont 7 mois ferme. Mehdi, 18 ans, est condamné à 3 mois ferme pour des injures et des doigts d’honneur à l’encontre des forces de l’ordre.

«Ils voulaient nous massacrer»

Mercredi soir, le tribunal correctionnel d’Evry a condamné ces deux hommes à la suite des violentes échauffourées ayant jeunes et forces de l’ordre jeudi dernier, dans la cité sensible des Tarterêts. Cinq fonctionnaires avaient été blessés. L’un d’eux avait eu le doigt cassé par un coup de marteau. «Ils voulaient en découdre, ils voulaient nous massacrer», a rapporté ce policier, au bord des larmes, devant le tribunal.

Après ces émeutes, deux autres jeunes, dont l’auteur présumé du coup de marteau, ont également été interpellés. Mineurs, ils étaient présentés mercredi soir au juge des enfants en vue d’une mise en examen.

De lourdes peines selon la défense

L'un des deux avocats de la défense, Me Laurent Caruso, a fait état d'un «climat anormalement tendu» et d'une «décision mi-figue mi-raisin» : «J'ai déjà vu des sanctions bien moindres sur ce type de faits».

Le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Claude Borel-Garin, a souligné qu'il ne s'attendait pas à des peines plus lourdes. «En 36 ans, c'est la deuxième fois que je vois un policier aussi meurtri par une agression», a-t-il encore commenté.

leparisien.fr

mardi 17 août 2010

Chili : grosse opération anti-"terroriste" contre le mouvement anarchiste

16 août 2010, Brèves du désordre.

Samedi matin 14 août 2010, s’est déchaînée une grosse opération des services anti-"terroristes" (GOPE, LABOCAR, Inteligencia de Carabineros) contre le mouvement anarchiste et anti-autoritaire. Cela faisaient des mois que les médias et les politiciens de droite comme de gauche battaient le rappel contre le mouvement.

Officiellement, cette longue série de perquisitions et arrestations menées par le procureur spécial Alejandro Peña (qui centralise les enquêtes sur les attaques anarchistes) visait les auteurs présumés de 23 de ces attaques incendiaires et explosives revendiquées à Santiago ces derniers mois ("Caso Bombas" comme pouvoir et médias nomment cette enquête). Lors de la conférence de presse qui a suivi, le procureur a avancé comme "preuves" déterminante d’imaginaires traces de TNT sur les mains et vêtements (ils sont forts dans les labos chiliens !) de trois des quatorze arrêtés, ce qui impliquerait six d’entre eux dans les attaques.

Les deux premières perquisitions à Santiago se sont déroulées au squat La Crota (situé Santa Isabel #380), où 6 personnes ont été arrêtées. Ce fut aussi le tour en même temps du Centre social occupé Sacco y Vanzetti (situé Santo Domingo #2423).
A la même heure ont été perquisitionnés deux appartements à Cerro La Virgen (Valparaíso), mais aussi le Centre social Jonny Cariqueo de Pudahuel (El Cobre #8793), en banlieue de Santiago.
Parmi les arrêtés, outre plusieurs compagnons anarchistes bien connus, on retrouve plusieurs ex-Lautaristas (du groupe de lutte armée post-mao Mapu Lautaro, dissous dans les années 90). Les 14 arrêtés ont été transférés pour la plupart au 33e commissariat de Ñuñoa avant d’être conduits devant la 11e Juzgado de Garantía de Santiago. Les accusations vont d’association terroriste ("Asociación ilícita terrorista") à attaques explosives ("Colocación de Artefacto explosivo").

Cette opération très démocratique (1), est un coup spectaculaire orchestré contre une partie du mouvement anarchiste à grand renforts de médias, comme on l’a déjà vu dans d’autres pays ces dernières années (Grèce, Italie, Espagne). Mais qui y-t-il d’incroyable, pourtant, que face à une multiplication d’attaques en tous genre et dans un contexte chilien de guerre sociale intense, l’Etat, cherchant des coupables, va comme d’habitude les chercher chez les parties du mouvement les plus visibles (squats et ex-de la lutte armée) et surtout les plus déterminées et cohérentes dans leurs idées ?
C’est maintenant aussi à la solidarité de briser leur isolement provisoire, et de démontrer que la lutte continue avec feu, joie et explosions... de rage.

Aucunes perquisitions ni arrestations n’arrêteront la guerre sociale !

(1). Et non pas proto-fasciste comme le proclament les pleureuses habituelles (dont ce texte repris par Jura Libertaire qui parle de "Gestapo" et "pinochettisme", tout en autocentrant la répression sur... les médias alternatifs !!).

Les arrêtés seraient :

Pablo Morales Furiman : Ex lautarista. Arrêté au squat La Crota.
Rodolfo Retamales Leiva : Ex lautarista.
Omar Hermosilla Marín
Andrea Urzúa Cid : Suspectée en 2008 d’avoir voulu faire entrer de la TNT dans la prison de haute sécurité, où se trouvaient incarcérés les ex-lautaristas Marcelo Villarroel et Freddy Fuentevilla (en préventive, accusés du braquage de la Banco Security en 2007, où un flic a trouvé la mort).
Felipe Guerra Guajardo
Cristian Cancino Carrasco
Carlos Riveros Luttgue
Camilo Pérez Tamayo
Iván Goldenberg González : Arrêté à Valparaíso. Les flics affirment que flingue que portait Mauricio Morales (jeune anarchiste qui a sauté avec sa bombe en 2007, voir Peste noire), était à Iván.
Candelaria Cortés-Monroy Infante
Francisco Solar Domínguez
Mónica Caballero Sepúlveda

Lxs otrxs 2 compas aún no se quienes son.

Italie : évasions à Milan, Brindisi & Gradisca pour le week-end du 15 août

Brindisi : « Une trentaine d’immigrés clandestins se sont évadés du centre de rétention de Restinco, aux portes de Brindisi, en franchissant le mur d’enceinte. Lors de leur fuite, certains se sont blessés aux jambes à cause de la hauteur du mur. En quelques heures, une vingtaine d’entre eux a été repris et ramenés au centre. La police cherche les autres. »

Gradisca : Quinze août en liberté pour un beau groupe de retenus du centre de rétention de Gradisca. Hier, une quarantaine des 130 enfermés se sont lancés contre les grilles du petit terrain de foot. Après avoir réussi à faire sauter les cadenas, près de 25 ont escaladé le mur d’enceinte pour s’évader. Quelques uns ont été repris immédiatement, d’autres ce matin, mais selon la préfecture de Gorizia, il manque encore 11 personnes. Il est difficile pour nous, dehors, d’imaginer comment ce centre après des années de révoltes, d’évasions et de répression féroce.
Écoutez ce qu’ont déclaré il y a quelques semaines des employés de Connecting People [coopérative qui cogère le centre] : le centre de Gradisca "est une prison à bas coût qui utilise une structure complètement inadaptée. (...) Depuis juillet 2009, nous avons subi 15 agressions, dans deux cas extrêmement graves, et la situation ne s’est pas améliorée depuis. Nous sommes obligés de travailler dans la terreur, dans une situation d’insécurité totale, avec les caméras de surveillance cassées et les détecteurs infra-rouges hors d’usage suite aux tentatives d’évasion à répétition. La plupart des protections en verre renforcé placées sur les caméras sont désormais en miettes, et ne sont plus remplacées ». Ca doit être un vrai désastre si même leurs collabos comme Giuseppe Scozzari, Mauro Maurino et Luigi Del Ciello commencent à se plaindre à vois haute ! Qui sait si quelqu’un ne décidera pas un jour de changer de boulot.

Milan : Hier soir, vers 1h30 du matin, une trentaine de retenus au moins de via Corelli sont montés sur le toit. Ils provenaient des trois sections, y compris la B, soit la section femmes qui avait été vidée pour être immédiatement re-remplie d’hommes à peine débarqués sur les côtes italiennes. Parmi tous ceux qui sont montés sur le toit, seuls quatre ont tenté concrètement de s’évader, et un seul a réussi à sauter le dernier mur puis à courir : les trois autres ont été repris à l’intérieur du centre. Quant à ceux qui sont restés sur le toit, ça a été un massacre : "comme lors du G8 à Gênes" disent-ils. Les flics ont descendu les gens du toit et les ont frappés à coups de matraque sur la tête et au visage. Ils se sont déchaînés contre ceux qui tombaient à terre : trois ne réussissent plus à se relever, dans le coma à force de coups. Ils sont encore à l’hôpital. Selon la Préfecture, il y a 18 mis en examen pour cette révolte.

Traduit de l’italien de macerie, Agosto 16, 2010.

dimanche 15 août 2010

EDF, la relance du nucléaire..

Luke MacGregor / Reuters

Pendant plus de 20 ans, les Français ont bénéficié de tarifs de l'électricité relativement bas.

Le gouvernement a annoncé mardi la hausse de 3,4% des tarifs de l'électricité. En pleine crise du pouvoir d'achat, les associations de consommateurs protestent. Eclairage.

Qui est concerné par la hausse ?

Tout le monde sans exception. Les particuliers déjà vont voir leurs tarifs augmenter de 3%. En moyenne, cette hausse devrait alourdir la facture de 0,5 euro à 4 euros par mois (en cas de chauffage électrique). Les particuliers ne sont pas les seuls concernés. Les artisans et professions libérales verront leur note progresser de 4%. Celle des entreprises dépendra de la taille de ces dernières. Pour les petites entreprises, les quelque 300.000 PME et PMI assujetties au tarif jaune, la hausse sera de 4,5%, quand pour les grands industriels elle atteindra 5,5%. Pour les sociétés bénéficiant du "Tartam", le fameux tarif transitoire permettant à ceux qui ont choisi le marché de revenir aux tarifs régulés, la hausse sera de 0,6 %.

Comment expliquer cette hausse ?

Officiellement, la raison est assez simple. Pendant plus de 20 ans, les Français ont bénéficié de tarifs de l'électricité relativement bas. Et ce grâce à l'énergie nucléaire, beaucoup moins chère à produire. Cela ne posait pas de problème tant que les centrales fonctionnaient sans d'importants besoins en investissements. Mais depuis quelques années, le parc nucléaire français est en train de dépérir. Les centrales notamment ne produisent désormais qu'à 75% de leurs facultés. Cela fait donc un certain temps qu'EDF plaide pour une augmentation des tarifs. Selon le fournisseur historique, les prix pratiqués aujourd'hui en France seraient insuffisants pour payer ses investissements. Un avis partagé d'ailleurs par la plupart des économistes qui estiment que "le prix de détail en France est aujourd'hui bien inférieur au coût de développement mais surtout au coût économique complet," expliquait récemment Elie Cohen, du CNRS, à L'Expansion.com. EDF estime ainsi que pour prolonger la durée de vie des centrales il aura besoin de 24 milliards d'euros dans les prochaines années. Rien que cette année, le groupe prévoit de dépenser 8 milliards pour ses centrales, soit une augmentation de 15% par rapport à l'année dernière.

vendredi 13 août 2010

[Brochure] Réflexions sur l’individualisme (Manuel Devaldès)


"Ne pouvons-nous, individus, remplacer l’État par nos libres associations ? A la loi générale, collective, ne pouvons-nous substituer nos conventions mutuelles, révocables dès qu’elles sont une entrave à notre bien-être ? Avons-nous besoin des patries parcellaires qu’ont faites nos maîtres, alors que nous en avons une plus vaste : la Terre ? Et ainsi de suite. Autant de questions que le libre examen de l’individualiste résout justement à l’avantage de l’individu. Sans doute, ceux qui vivent du mensonge, qui règnent par l’hypocrisie, les maîtres et leur domesticité de prêtres et de politiciens, peuvent être d’un avis différent parce que leur petit, très petit intérêt les y invite."

Ce texte de Manuel Devaldès (1875 - 1956) fut publié en Janvier 1936 dans le N° 157 de La Brochure Mensuelle. Il est maintenant disponible chez Ravage Éditions en brochure à imprimer/diffuser.

Violences à Saint-Aignan: 4 mois de prison pour Daniel Duquenet

Le Parisien 13.08.2010

Daniel Duquenet, frère de Miguel, le conducteur qui accompagnait Luigi, le gitan tué par balle par un gendarme dans le Loir-et-Cher le 17 juillet, a été condamné jeudi à quatre mois de prison pour son implication dans les dégradations commises à Saint-Aignan.

Le parquet avait réclamé 18 mois d'emprisonnement, considérant que c'est «un meneur qui doit assumer sa part de responsabilité».

Daniel Duquenet a reconnu avoir été présent à Saint-Aignan et raconté que la délégation de gens du voyage ne voulait pas créer d'incidents, juste demander des explications. Mais les choses ont dégénéré parce que le dialogue n'a pas pu s'établir. Il a indiqué ne pas avoir commis de dégradations, seulement avoir achevé de couper un arbre avec une tronçonneuse trouvée au pied.

Le parquet de Blois a ouvert deux enquêtes judiciaires parallèles sur le décès du jeune homme de 22 ans, tué par un gendarme à un contrôle routier dans le Loir-et-Cher, dans la nuit du 16 au 17 juillet, et sur les risques encourus par les gendarmes avant les tirs. Ces derniers assurent que le véhicule a refusé de s'arrêter et leur a foncé dessus par deux fois, ce qui a poussé l'un d'eux à ouvrir le feu.

Le décès de Luigi a suscité la colère de la communauté gitane installée depuis des décennies dans le Loir-et-Cher.

Le dimanche 18 juillet, des hommes armés de haches, certains cagoulés, ont attaqué la gendarmerie de Saint-Aignan et saccagé les arbres du village.

Le tribunal de Blois a déjà condamné deux hommes pour ces dégradations, l'un à 10 mois de prison ferme, l'autre à 4 mois avec sursis. Un mineur de 17 ans a été mis en examen et laissé en liberté sous contrôle judiciaire pour les mêmes faits, tandis qu'un autre prévenu a été relaxé.

Essonne : des policiers blessés dans la cité des Tarterêts

13.08.2010

Cinq policiers ont été blessés par des jets de pavés et des coups de marteau, jeudi soir dans le quartier sensible des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne).

D'après les premiers éléments disponibles, une patrouille de police a voulu contrôler un homme aux alentours de 22 heures. Celui-ci a alors sorti un marteau, et frappé les agents.
Il a ensuite appelé en renfort plusieurs personnes, qui ont lancé des pavés sur les policiers.

Les cinq policiers ont été transportés à l'hôpital.

L'auteur des coups de marteau et les lanceurs de pavés ont pris la fuite.

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Policiers blessés aux Tarterêts : «Un probable guet-apens»

LeParisien 13.08.2010

Une patrouille de police a été agressée dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes jeudi soir alors qu'elle contrôlait un homme. Celui-ci a sorti un marteau et frappé les agents, avant d'appeler plusieurs personnes qui ont lancé des pavés sur les fonctionnaires. Les cinq policiers blessés sont sortis dans la nuit de l'hôpital.
Quant à l'auteur des coups de marteau, il est parvenu à prendre la fuite.

Pour le syndicat de police Alliance, les fonctionnaires ont été victimes d'un «probable guet-apens». «Alors que les policiers étaient en patrouille dans le quartier sensible des Tarterêts, ils étaient copieusement insultés par une quinzaine d'individus. Encerclés par la suite, par une soixantaine d'individus, en plusieurs groupes très agressifs, embusqués et visiblement préparés à cette confrontation et le visage dissimulé par des foulards ou des vêtements, les policiers essuient des jets de pavés et de divers projectiles», écrit le syndicat.

«Ils sont obligés, pour se dégager, de riposter par des jets de grenades lacrymogènes et des tirs de flash-ball. (...) plusieurs auteurs de coups, très défavorablement connus des services de police, ont été identifiés», continue Alliance.

Il y a eu préméditation, selon le syndicat, qui souligne que, «quelques instants auparavant, les pompiers avaient été appelés pour un feu de véhicule imaginaire dans le même secteur».

Doigt cassé et coup de pied dans le ventre

Alliance se dit préoccupé «devant la généralisation de cette violence et de cette volonté manifeste de blesser gravement, voire même de tuer des policiers».

Selon une source proche de l'enquête, la patrouille de police agressée aux Tarterêts a voulu contrôler vers 22 heures un homme quand ce dernier a alors sorti un marteau et frappé les agents. Il a ensuite appelé en renfort plusieurs personnes qui ont lancé des pavés sur les policiers. Tous ont pu prendre la fuite.

Brice Hortefeux espère de lourdes sanctions

L'un des cinq policiers sortis dans la nuit a eu le doigt cassé, en voulant se protéger la tête d'un coup de marteau, après avoir perdu son casque. Parmi ces cinq policiers, se trouvait une femme, qui a reçu un violent coup de pied dans le ventre.

Des effectifs de police ont sécurisé le quartier dans la nuit. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux qui s'exprimait devant la presse à Gerzat (Puy-de-Dôme) a qualifié cette agression d'«acte inadmissible». «Cinq des agresseurs ont déjà été identifiés», et leur interpellation devrait suivre selon le ministre. «J'espère que les sanctions seront lourdes», a-t-il ajouté.

Irlande - Des agents de sécurité privée et la police anti-émeute en renfort dans des hôpitaux psychiatriques

Belfast Telegraph 12 August 2010

Des policiers anti-émeute dans des hôpitaux psychiatriques irlandais.
La nouvelle est tombée dans un communiqué inquiétant qui révèle que des centaines d'infirmières psychiatriques ont du partir en retraite forcée à cause de l'augmentation de la violence, du stress et de diminution des effectifs.
...
Le rapport révèle également que des hôpitaux ont du faire appel à des gardiens anti-émeutes pour faire face à de violentes perturbations. Toutefois, il ne précise pas où [ni pourquoi!] ces incidents sont survenus.
Des agences de sécurité privées ont été utilisées à Ennis, à l'établissement St Ita's de Portrane, St Brendan's à Dublin et dans les l'hôpitaux de Naas.
A Tallaght, un patient âgé a été poignardé et il y a eu 51 attaques contre le personnel soignant à St Brendan's durant la première moitié de l'année.
Des gardes en tenue anti-émeutes ont été appelés pour renforcer les mesures de sécurité. A Ennis, un patient est même surveillé 24 heures sur 24.
La semaine dernière, un patient a mis le feu à une unité de l'hôpital de Tallaght, causant des brûlures et des malaises (dus à la fumée) à deux infirmières, selon Des Kavanagh, secrétaire général de PNA (Pyschiatric Nurses Association).
Entre 2008 et 2009, il y a eu une augmentation de 20% des suicides, passant de 424 à 527, ce qui met les services psychiatriques sous la pression.
Au total, 11 966 personnes ont du être placées aux urgences pour auto-mutilation. Parmi elles, 2500 s'étaient déjà auto-mutilées auparavant.

Plan anti-braquages : Brice Hortefeux déploie des hélicoptères spéciaux

Le Parisien 12.08.2010

Brice Hortefeux sort la lourde artillerie. Pour lutter contre les vols à mains armées, le ministre de l'Intérieur a décidé de mettre à disposition des forces de police des hélicoptères très spéciaux, des C135, équipés de caméras thermiques capables de filmer les fuyards dans leur voiture et de lire leur plaque d'immatriculation.
Ces appareils peuvent aussi voler à une altitude et une distance qui permettent de ne pas être entendus au sol.

Le ministre, qui était en déplacement à Lyon, a également annoncé la création d'un «fichier sériel», conçu pour les actes de délinquance graves tels que les braquages. Ce fichier, «qui ne comprendra aucun élément d'identité», ne recensera «que les profils et les modes opératoires» des délits concernés. Il servira aux policiers pour effectuer des rapprochements entre des affaires.

Baisse du nombre de vols à mains armées en 2009

Quant au système de lecture automatisée des plaques minéralogiques, le «Lapi», déjà en cours d'expérimentation depuis mars 2007, il devrait être également généralisé. Au 4 septembre, le Lapi a permis de lire, de jour comme de nuit, 5,5 millions de plaques, de retrouver 450 véhicules et de réaliser «340 interpellations», a détaillé Brice Hortefeux.

Côté chiffres, le ministre s'est félicité de la baisse du nombre de vols à mains armées en 2009 avec une régression de près de 9 % par rapport à 2008. Au premier semestre de 2010, ces infractions ont décliné de 16% comparé au même semestre de l'année dernière.

jeudi 12 août 2010

East Point (Géorgie, USA) - 30 000 personnes pour 655 logements sociaux...

Lefigaro, 12/08/2010

Les autorités ne s'y attendaient pas: des dizaines de milliers personnes se sont pressées à East Point, en Géorgie, afin d'obtenir un formulaire de candidature pour un logement social. Dans la foule, difficile à contrôler, des rixes ont éclaté et plusieurs personnes ont été blessées.

«La première chose que je me suis demandé en voyant la scène, c'est si nous étions vraiment en Amérique», commente le reporter Ron Mott, incrédule, sur NBC. 30.000 personnes pressées les unes contre les autres, les bras tendus vers quelques policiers distribuant des feuilles, dans une atmosphère électrique… C'est ce qui s'est passé mercredi à East Point, une ville de Géorgie de 40.000 habitants, où le taux de chômage s'élève à 10,8%, soit 1,3 point de plus que la moyenne américaine. Sur ces feuilles de papier convoitées, un formulaire à remplir, pour espérer obtenir un jour un logement social.

Pour la première fois depuis 2002, il était à nouveau possible, mercredi, de se porter candidat pour être placé sur liste d'attente. En tout, la ville ne compte que 655 logements sociaux, tous occupés actuellement. L'ancienne liste d'attente s'étant épuisée au fil des années, les autorités ont décidé d'en ouvrir une nouvelle.

Elles avaient toutefois largement sous-estimé la demande, puisqu'elles n'attendaient la venue que de 10.000 personnes. Les premiers sont arrivés dès lundi, soit deux jours avant la distribution et ont dormi sur place, certains à même le sol. Des candidats sont venus de toute la région et parfois même d'autres Etats. Mardi soir, plusieurs centaines de personnes faisaient déjà la queue, malgré les conseils des fonctionnaires, qui leur ont assuré que tout le monde aurait un formulaire, quelle que soit l'heure d'arrivée.

20 personnes hospitalisées

Le lendemain matin, la foule était si importante que la police a commencé à patrouiller dans des équipements anti-émeute. Les candidats sont souvent venus en famille, et bientôt, 30.000 personnes se pressaient aux portes du centre pour obtenir un formulaire.

La foule, difficile à contrôler, est devenue très nerveuse quand les portes, censées s'ouvrir à 9h, sont restées closes. Des rixes ont éclaté, ainsi que quelques mouvements de foule. Au final, 62 personnes ont nécessité des soins médicaux, généralement à cause de la foule, de la forte chaleur ou encore parce qu'ils n'avaient pas pris leurs traitements médicaux habituels. Parmi eux, 20 ont dû être hospitalisés. Un enfant a même été piétiné, sans conséquences graves.

Les portes du centre n'ont jamais ouvert, mais la police a fini par distribuer les formulaires dans la rue. 13.000 fiches ont été données en tout. Selon Kim Lemish, directrice de l'autorité du logement d'East Point, toutes les personnes venues avant l'heure de clôture sont reparties avec le document. Mais elle a admis que la plupart d'entre elles n'obtiendraient pas de logement avant plusieurs années.

Les candidats ont jusqu'à la fin du mois pour renvoyer le formulaire. A l'avenir, un système sera mis en place pour leur permettre de postuler par voie électronique.

Perpignan - Policiers roués de coups: un mois ferme

AFP 12/08/2010

Deux jeunes hommes ont été condamnés aujourd'hui à 6 et 5 mois de prison, dont un mois ferme chacun, pour leur implication dans des violences contre des policiers, roués de coups lundi après avoir été pris à partie par des dizaines d'habitants d'une cité sensible de Perpignan.

Les deux prévenus, âgés de 21 et 25 ans, ainsi qu'une jeune femme de 25 ans, répondaient devant le tribunal correctionnel de Perpignan d'outrage, rébellion et violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, après une intervention policière de routine qui a mal tourné lundi soir dans la cité Diaz.

La jeune femme a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis. Les deux jeunes hommes sont repartis libres du tribunal, aucun mandat de dépôt n'ayant été délivré contre eux.

mardi 10 août 2010

Grenoble, la Villeneuve: nouveau coup de pression de l'Etat

Nouvelle opération de police à Grenoble : six personnes en garde à vue

Le Parisien 10.08.2010

Une opération de police a démarré très tôt ce mardi matin dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, qui a été le théâtre de violences urbaines en juillet dernier. Six hommes, âgés de 19 à 21 ans et dont les identités ne sont pas connues, ont été interpellés et placés en garde en vue à l'hôtel de police de Grenoble dans le cadre de l'enquête sur les récentes violences urbaines, a précisé la police.

La police criminelle, le GIPN et des CRS ont pris part à cette opération.
Un peu avant 7 heures du matin, sept cars de CRS étaient arrivés dans le quartier de la Villeneuve, où quatre hommes avaient été interpellés avant d'être remis en liberté, le 5 août, dans le cadre de l'enquête sur un vol à main armée du casino d'Uriage (Isèrer) et les fusillades qui avaient suivi.

L'opération s'est poursuivi avec des perquisitions dans des appartements de ce quartier de grands ensembles, et s'est terminée vers 8h30. C'est la deuxième fois en moins d'une semaine que le quartier de la Villeneuve à Grenoble est le cadre d'une opération de police d'envergure.

Un quartier toujours sous haute surveillance

Depuis que des braqueurs s'en sont pris au casino d'Uriage-les-Bains (Isère), ce quartier populaire de la Villeneuve est toujours sous haute tension. Lors de la course-poursuite qui avait suivi le braquage, l'un des malfaiteurs, Karim Boudouda, 27 ans, a été mortellement blessé. Trois nuits de violents incidents avaient marqué la cité où il résidait. Entre «50 et 60 voitures» avaient été brûlées et les policiers avaient essuyé des tirs. Depuis dans la cité, un important dispositif policier a été mis en place.

Une première opération de police avait eu lieu le 4 août, à la veille d'une visite du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux qui avait effectué plusieurs déplacements dans le quartier. Quatre hommes, dont deux mineurs, avaient là aussi été placés en garde en vue dans le cadre de l'enquête sur le braquage du casino d'Uriage.

La Ciotat (Var): prétextant avoir soif, il s'évade du commissariat

Le Parisien 10.08.2010

Un jeune homme, en garde à vue lundi soir au commissariat de la Ciotat (Bouches-du-Rhône), a réussi à s'évader en profitant d'un moment d'inattention de ses gardiens.

Vers 22h30, le jeune homme de 18 ans, originaire de Brignoles (Var), avait été placé en garde à vue pour vol aggravé en attente d'une éventuelle présentation au parquet de Marseille.

Prétextant avoir très soif, il a profité d'un moment d'inattention des gardiens qui l'avaient extrait de sa cellule.
Le jeune homme a alors très rapidement pris la fuite en sautant un mur. Il n'avait toujours pas été interpellé mardi matin, a-t-on précisé de même source.

Les investigations ont été confiées à la brigade des recherches et mandats (BRM) de la sûreté départementale, une unité spécialisée dans la recherche

dimanche 8 août 2010

Nogent (Val-de-Marne) - Un tunnel de l'A86 fermé suite à un acte de vandalisme

Le Parisien 08.08.2010

Le tunnel de l'A86 situé sous le pont de Nogent (Val-de-Marne), est fermé depuis samedi soir dans les deux sens suite à des dégradations commises sur le circuit électrique du tunnel.

Un acte de vandalisme, peut-être une tentative de vol, commis samedi vers 3 heures du matin sur des câbles électriques a rendu inopérants le système de vidéosurveillance, l'éclairage et les panneaux d'informations du tunnel, explique le Centre régional d'informations routières.

Le tunnel a été fermé à partir de 14h25 dans le sens sud-nord, puis dans les deux sens vers 22h20.

Les réparations, en cours dimanche matin, devraient prendre plusieurs heures.

Russie : une nouvelle centrale nucléaire menacée par le feu

Le Parisien 08.08.2010

La centrale nucléaire de Snejinsk est encerclée par les flammes à 1 500km à l'est de Moscou dans la région de l'Oural dont la chaîne montagneuse marque la limite géographique entre l’Europe et l’Asie. Le feu serait assez proche des installations : le ministre russe des Situations d'urgence, Sergueï Choïgou, a indiqué dimanche soir qu'il ne restait que 7 hectares à éteindre.

Reprenant les consignes données samedi aux soldats du feu de la région de Moscou, le ministère a demandé dimanche à ses services de travailler 24 heures sur 24. «Il vous reste sept hectares, ce n'est pas une surface énorme, j'espère que vous arriverez à éteindre ce foyer», a-t-il lancé au cours d'une réunion avec les régions touchées par les feux de forêts retransmise en directe par la chaîne Rossia 24. Snejinsk abrite également un centre de recherche nucléaire important.

Ce n'est pas une première. Il y a quelques jours, des incendies encerclaient les trois réacteurs de la plus centrale nucléaire de Novovoronej, en fonction depuis 1957 dans la région de Nijni-Novgorod. Les autorités avaient signalés mercredi que les feux étaient sous contrôle.

Centre de Sarov : «Il n'y a plus de foyers de feux»

Quant au site Arzamas 16, à 60 km de la ville de Sarov, qui abrite depuis 1946 un centre d'expérimentations et d'activités nucléaires, «il n'y a plus de foyers de feux», a déclaré dimanche un responsable du ministère dans la région. Mercredi, les flammes n'étaient qu'à 4km des installations.

Les autorités, après avoir affirmé plusieurs fois qu'il n'y avait aucun risque à Sarov, ont indiqué en définitive que tous les matériaux radioactifs avaient été évacués du centre au début de la semaine. Néanmoins 500 hommes avaient été dépêchés vendredi pour abattre les arbres. L'armée avait également creusé un canal pour empêcher les flammes de progresser.

L'association écologiste Robin des Bois craint que ce centre soit devenu «un site de stockage de plutonium, d'uranium enrichi, d'assemblage et de désassemblage de bombes nucléaires et sans aucun doute aussi de dépotoir de déchets».

Mantes-la-jolie (Yvelines) - Un adolescent se noie lors d'une course poursuite avec les policiers

Le Parisien 08.08.2010

Un jeune adolescent de 15 ans issu d'une cité sensible des Mureaux (Yvelines) s'est noyé dans la Seine dans la nuit de samedi à dimanche. Les faits, survenus peu après minuit à Mantes-la-Jolie, ont eu lieu lors d’une course poursuite avec les policiers. Tout commence aux Mureaux lors d’un banal contrôle routier. Après un refus d’obtempérer, les forces de l’ordre prennent en chasse un véhicule avec trois occupants à son bord.

Les fuyards prennent la direction de la A 13 puis celle de Mantes. Mais à l’entrée de l’agglomération sur les bords de Seine, le véhicule percute un poteau. Les individus s’échappent alors à pied. L’un d’entre eux se serait jeté volontairement dans la Seine. Sans attendre, les plongeurs des pompiers sont intervenus mais le jeune de 15 ans n’était plus en vie. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles. Une conférence de presse devrait avoir lieu à la direction départementale de la sécurité publique de Viroflay (Yvelines) en fin d'après-midi ce dimanche pour faire toute la lumière sur cette affaire.

samedi 7 août 2010

Quelques récentes brèves du désordre en Belgique

Verviers - Un prisonnier attaque un maton à coups de couteau

VERVIERS - Une violente agression a eu lieu ce mercredi à la prison de Verviers. Un agent pénitentiaire a été poignardé, et un autre a été assommé d'un coup de boule. Après un mouvement de grève, les agents de la prison de Verviers sont actuellement en effectif réduit.

Un détenu a asséné plusieurs coups de couteau à un agent pénitentiaire mercredi à la prison de Verviers. Celui-ci a été touché au visage. Lorsqu'un deuxième agent a voulu s'interposer, le détenu lui a donné un coup de boule. Les deux agents poignardé ont été hospitalisé, leurs jours ne sont pas en danger.

"Nous n’avons pas de moyens de défense, nous n’avons rien du tout. On a juste un bic. C’est à force de dialogue et un peu de ruse qu’on a su lui faire lâcher les couteaux [il en avait deux] et nous l’avons placé en cellule d’isolement," explique Luc Roland, Chef de section de la prison de Verviers.

Comment un détenu peut-il être armé?

Le détenu, un homme de 32 ans, est connu pour être particulièrement nerveux. Il a été condamné à 17 ans de réclusion pour vol de voiture et car-jacking notamment. La question que l’on se pose est de savoir comment il a pu être en détention de couteaux : "Ils ont tous ça en rentrant, ils ont les couteaux à tartiner, les fourchettes. Mais ils peuvent trouver une plaque métallique ou n’importe quoi, les aiguisent et les trafiquent à leur manière, pour en faire des armes artisanales," explique Dany Maréchal du Front commun syndical

Mouvement de grève

Suite à cette agression, un mouvement de grève a été déclenché à la prison de Verviers, a indiqué Laurent Sempot, porte-parole de l'administration pénitentiaire. La police locale, appelée en renfort, assure l'ordre et la sécurité au sein de l'établissement. Le personnel pénitentiaire décidera ce jeudi s’il reprend le travail ou non. [Le jeudi, les matons sont toujours en grève]

L’agresseur devrait être transféré ce soir à la prison d’Andenne. Le personnel pénitentiaire décidera ce jeudi s’il reprend le travail ou non.

4/08/2010
http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/liege/728125/agression-a-la-prison-de-verviers-les-agents-sont-en-service-minimum

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Hoogstraten - Distributeur de billet détruit

HOOGSTRATEN - Des vandales ont détruit un distributeur de billets de la banque ING dans la rue 'Liberté' à Hoogstraten. Ils se sont introduits dans l'espace Self Banking et ont cassé le distributeur, qui est hors service.

3/08/2010
http://www.gva.be/antwerpen/hoogstraten/vandalen-beschadigen-bankautomaat.aspx

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Grimbergen - Il incendie sa cellule en institution psychiatrique

L'incendie a réduit sa chambre en cendres et la fumée a causé de nombreux dégâts dans le département où il séjournait

GRIMBERGEN Le parquet de Bruxelles a demandé le placement en détention de l'homme qui a bouté le feu samedi à l'hôpital psychiatrique Sint-Alexius à Grimbergen. Agé d'environ soixante ans, il réside depuis plusieurs dizaines d'années en milieu psychiatrique, indique dimanche le parquet de Bruxelles.

L'incendie a réduit sa chambre en cendres et la fumée a causé de nombreux dégâts dans le département où il séjournait. Le patient est victime de problèmes psychiatriques depuis les années soixante, indique le parquet.

Il était pris en charge volontairement par l'hôpital Sint-Alexius depuis plusieurs semaines. Samedi soir, il a mis le feu à trois endroits de sa chambre à l'aide d'un bidon de white spirit.

Le département au sein duquel il séjournait a dû être évacué et plusieurs patients ayant inhalé de la fumée ont été emmenés à l'hôpital pour y recevoir des soins. L'incendie a finalement été limité à la chambre de l'incendiaire.

L'homme a expliqué durant son interrogatoire qu'il avait annoncé son geste, rapporte le parquet. Il a indiqué que son séjour à l'hôpital ne lui convenait pas. Le parquet a désigné un juge d'instruction et demande son placement en détention.

1/08/2010
http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/article/319986/l-incendiaire-de-l-hopital-sint-alexius-en-detention.html

Brèves tirées de Suie&Cendres

Restinco (Brindisi, Italie) : huit évadés du centre de rétention et deux militaires blessés

Brindisi - Ils ont tenté l’évasion à 16, et 8 y sont parvenus après un affrontement avec les forces de l’ordre, lors duquel deux militaires ont été blessés et un retenu tombé du mur d’enceinte finit à l’hôpital. C’est le bilan de la nouvelle tentative d’évasion collective, partiellement réussie, du centre de rétention (CIE) et de demandeurs d’asile (CARA) de Restinco. Les désordres ont commencé vers 2h20 du matin jeudi, lorsque, profitant du noir, les retenu sont grimpé sur le toit des dortoirs en utilisant des cordages obtenus en tressant les draps. A partir du grenier, ils ont tenté de franchir les deux murs extérieurs grâce à leur supériorité numérique et éviter le cordon des forces de l’ordre.

Très habiles, ils ont inventé un nouveau chemin de fuite, apprenant à dépasser le mur d’enceinte de plus de six mètres de haut pour escalader celui de trois mètres qui les sépare de la liberté. C’est dans cet interstice que les flics et les militaires ont tenté d’intercepter les évadés. Deux militaires du régiment San Marco ont été blessés aux jambes et genoux lors de la rixe.

Ils s’en sortiront avec une immobilisation de 6 et 7 jours. Plus grave part contre, les conséquences pour un Tunisien tombé du mur d’enceinte le plus haut, et qui s’est fracturé un pied. Huit autres, Marocains et Tunisiens, se sont évadés et sont activement recherchés par la police. Les évasions réussies de ce centre remontent à juillet et mai dernier, lorsque 25 d’entre eux avaient réussi en moins de 24h à gagner leur liberté après des affrontements avec les flics.

Traduit de l’italien d’un journal local, reproduit sur macerie @ Agosto 7, 2010

Madrid - Attaque contre la Sécurité Sociale et l'Inem (Agence pour l'emploi)

Indymedia Madrid

Un autre tour de vis. Ils nous filent des coups de bâtons et nous fêtons la victoire de personnes inutiles que les médias ont transformé en héros nationaux (les footballeurs espagnols vainqueurs du mondial, ndlr). Les héros n'existent pas. La solidarité, l'appui mutuel, l'amitié existent...Avant cette maudite crise nous étions esclaves, contents de gagner le minimum pour pouvoir acquérir une nouvelle voiture et l'appartement à la mer, maintenant nous sommes des esclaves tristes parce que nous ne pouvons plus consommer comme avant. Ca revient au même, parce que l'aliénation et l'endoctrinement continuent. Des temps durs nous attendent, si nous ne mettons pas un terme à cette barbarie. Devant cette nouvelle situation de crise du capitalisme, l'unique chose qui reste à faire est de le détruire complètement, descendre dans la rue, lutter, saigner, partager nos idées, de façon à ce que tout le monde voit que nous-autres anti-autoritaires restons dans la rue pour diffuser nos idées et les mettre en pratique, sortant des locaux et des lieux occupés, retournant à la visibilité. Les raisons pour le faire ne manquent pas. Alors, sortons du ghetto, dans les rues ils nous attendent sans peur. Nous ne voulons pas que les riches payent la crise, nous voulons que les classes sociales disparaissent. Nous ne voulons pas récupérer les moyens de production, nous voulons les détruire.

Cette nuit, deux édifices de l'État, qui a imposé sa réforme du travail, ont été attaqués:

- Un bureau de l'Inem (Instituto Nacional de Empleo, ANPE),situé rue Teruel, à coup de pierres. Le message suivant est laissé: "Ni réforme du travail, Ni Etat".


- La vitrine d'un bureau de la Sécurité Sociale, situé rue Santa Juliana, a été attaqué à coup de marteaux. Le tag "ni réforme du travail, ni travail salarié: mort à l'État" est laissé sur place.

Ces actions sont faciles à réaliser (en prenant toujours ses précautions), diffusons la colère, frappons.

TIERRA SALVAJE

Grèce : Hier et aujourd’hui



Contra Info

En 1997 un grand pari national s’annonce pour la Grèce. Il s’agit des jeux Olympiques et para-olympiques d’ « Athènes 2004 ». Et, quel pari… L’état fait aussitôt appel aux dogmes du patriotisme, du bénévolat, de la sécurité. Il canalise l’argent public vers une nouvelle « grande idée ».

L’été 2002 la société regarde les scénarios d’une désarticulation de l’organisation révolutionnaire « 17 Novembre ». Le FBI décore le ministre M.Chrisochoidis. Les groupes anti-autoritaires armés et les militants de la gauche deviennent des cibles. Les droits civils et les libertés politiques se mettent en question. En juin 2003 le premier ministre du parti socialiste (PASOK), C.Simitis, « bluffe » à l’intérieur du pays, tandis qu’il donne « carte blanche » à Washington en co-signant avec Bush et Prodi l’accord anti-terroriste imposé par les Etats-Unis au lendemain des attaques de 11 septembre. Des millions des citoyens participent à des manifestations massives organisées en Grèce au cours de l’année 2003 (contre la guerre à l’Irak, contre le G8 à Salonique, à la faveur de la libération des prisonniers de la guerre sociale) pour dénoncer les bombardements et l’occupation militaire, aussi bien que les enlèvements et les meurtres des « suspects » dans des camps de concentration.

Nous subissons les effets du « nouvel ordre » du pouvoir : les grandes constructions à travers lesquelles les entrepreneurs font de l’argent sur le dos des ouvriers, la flambée de la dette publique, l’enrichissement sans scrupules des spéculateurs et des investisseurs, les dépenses extravagantes pour la télématique (des cameras de surveillance partout), l’application de la loi anti-terroriste, la légitimation des ‘moutons’, les gardes à vue préventives, les arrestations sans cause, les procès préjugés et les célébrations nationales. Les mass médias, les compagnies multinationales, les banques, les services sécrètes, les colosses économiques persécutent inexorablement les libertés civiques. Notre haine grandit et s’exprime par des actions multiformes.

En 2004 le « Zeppelin » décore le ciel d’Athènes ; il nous entend et nous surveille. Les téléphones mobiles sont mis à l’écoute comme jamais. Des pubs pro-police foisonnent à la télé. Les flics organisent leur armée anti-terroriste selon les standards internationaux, tandis qu’ils collaborent avec les services sécrètes des Etats-Unis, du Royaume Uni, d’Israël etc. En même temps ils demandent le consentement des citoyens quant à l’extermination des ennemis de l’état tant à l’intérieur, qu’à l’extérieur du pays. Désormais, la politique raciste fait sa propagande : l’ « Alliance pour la pureté » d’Athènes devient le slogan propagandiste de la municipalité, qu’on retrouve inscrit partout, sur les camions poubelles etc. L’état, les préfectures, les mairies éloignent les « déchets sociaux » (sans abri, immigrés, toxicodépendants) des quartiers du capital, pour qu’ils ne dérangent pas la vue des citoyens. La tolérance de ces derniers se cultive systématiquement sous la menace du chômage grandissant.

La révolte sociale n’est qu’une question de temps. En avril 2007 déjà, le tabassage violent de l’anarchiste Jannis Dimitrakis, emprisonné dans la prison de Malandrino, déclenche une révolte des prisonniers dans tout le pays. La résistance dans les prisons (de Komotini jusqu’à Alikarnassos) s’amplifie et s’étend dans les rues de plusieurs villes où des manifs sont organisées pour soutenir les révoltés dans leurs justes demandes et pour la destruction de toutes les prisons. Les abstentions massives du repas, et les grèves de la faim des détenus, comme celles en 2004 et en 2006, ainsi que la mobilisation à grande échelle qui suivra en 2008, ont toutes presque toujours les mêmes demandes et les mêmes raisons. Les conditions ignobles dans les prisons, les mauvais traitements, les humiliations, les menaces, et les tabassages quotidiens des détenus par les matons, mais aussi la solidarité entre les détenus provoquent souvent des émeutes et des révoltes dans les prisons et les maisons d’arrêt du territoire grec. De même que la grève du 2006 a commencé après la mort de trois personnes qui ont été brûlés vivants dans leurs cellules, et la grande révolte du 2007 (ainsi que beaucoup d’autres moins grandes) après un tabassage, la révolte du 2009 dans les prisons d’Eleonas à Thèbes éclate à la suite de la mort violente de la détenue Katerina Goulioni, retrouvée attachée avec des menottes et rouée de coup sur le bateau qui la transférait à Crète. Katerina a été la première à avoir dénoncé publiquement le supplice de la fouille vaginale dans les prisons et à avoir refusé de s’y soumettre.

La violence du régime, l’intolérance généralisée, l’impunité des actes arbitraires de la police, les innombrables pogroms arment la main de l’agent spécial Epaminondas Korkoneas. Avec son complice Bassilis Saraliotis il assassine à sang froid l’adolescent de 15 ans Alexis Grigoropoulos le 6 décembre 2008 à Exarchia. Ce meurtre, en plein cœur d’un des centres de l’action anti-autoritaire en Grèce, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La colère des masses ne connaît pas d’âge ou de nationalité, et rien ne peut plus la contrôler. Elle se dirige contre les symboles du capitalisme mondial et du terrorisme étatique. La résistance politique fait face à la propagande établie, ainsi qu’à la violence du régime dans tous les coins du pays. Des centaines d’ interpellés subissent des tortures par les flics. L’asile universitaire « se casse » en plusieurs reprises. Grâce à des innombrables réseaux de contre-information le mouvement massif de solidarité s’étend tant à l’intérieur, qu’à l’extérieur du pays. Plusieurs syndicats soutiennent l’insurrection de décembre en appelant à la grève et à la manifestation. En même temps les mass médias, les parties politiques, l’Eglise, les entrepreneurs et les patrons des corporations syndicales déclament contre l’explosion sociale en cherchant de présenter le meurtre d’un adolescent comme le résultat d’un ricochet de balle afin d’innocenter les meurtriers de l’état. Mais les gens comprennent qu’Alexis n’est qu’un parmi nous.

Le 23 décembre 2008 Konstantina Kouneva, immigrante de Bulgarie, syndicaliste et secrétaire de l’Union des travailleurs du nettoyage, est attaquée à l’acide sulfurique par deux hommes dans le quartier de Petralona. Ses agresseurs sont les laquais de l’OIKOMET (entreprise de sous-traitance qui loue des travailleurs). Jusqu’aujourd’hui, la pseudo-Justice étatique fait tout pour protéger les agresseurs de Kouneva. L’affaire pourrit dans des dossiers confidentiels tandis qu’une certaine pensée médiatique humanitaire cherche à la récupérer. Tout cela aiguise davantage l’appétit des patrons, comme en témoigne l’exemple du propriétaire de la cafétéria Via Vai.

À Athènes le nouvel an 2009 nous nous retrouvons à l’extérieur de la prison de Koridallos pour manifester notre solidarité aux otages de l’état. Nous savons très bien que l’omniprésence policière et la répression généralisée vont s’augmenter. Suite aux événements de décembre 2008 l’état veut sauver les apparences. Il propage aussitôt le dogme de la non tolérance. Des nouveaux moyens pour le rétablissement de l’ordre et de la sécurité sont utilisés par les gouvernants, les escrocs de la droite. Ils cèdent leur place au gouvernement le plus libéral des dernières années : le PASOK. Les électeurs chantent leur victoire. Ils ont déjà acclamé la localisation de la « cachette » à Halandri. Des gauchistes et des intellectuels « corrompus », les représentants de mass média, les patrons proches au gouvernement s’embusquent devant les extrémistes de la droite, tandis qu’ils soutiennent le lancement d’énormes quantités des produits chimiques interdites contre les manifestants, les détentions hors la loi, les attaques contre les squats et les autres lieu de mobilisation sociale, l’imposition de sommes de garantie exorbitants, ainsi que la « mise à prix » des ‘pilleurs en noir’ et l’établissement de la loi contre la cagoule, c’est-à-dire de la loi contre le recouvrement du visage. En même temps, le parlement vote pour une nouvelle réforme démocratique pour la préservation du nationalisme, celle du code de la nationalité des migrants.

Les pogroms racistes, les camps de concentration pour les étrangers, la montée du fascisme (avec des incidents qui ont lieu dans le quartier de Agios Panteleimonas) nous donnent de la rage. Les agressions des « paraétatiques », les « accidents » de travail, les assassinats des « opposants », les conditions insupportables du travail, le terrorisme des patrons visent tous ceux qui tiennent tête à l’esclavage actuel. Le 11 mars 2010 c’est le jour de la grève générale la plus réussie des dernières années. Des citoyens de tous les âges, des citoyens en colère, prennent les rues. Ils manifestent contre les mesures en vue : les réductions des salaires, la taxation et la diminution des allocations sociales. Enfin, les travailleurs chassent et huent contre les syndicalistes bureaucrates de GSEE et ADEDY.

Lampros Fountas, camarade actif depuis les mobilisations de ’95, est assassiné dans le quartier de Dafni le 10 mars 2010. Quelques jours plus tard, le 19- 20 mars 2010, la « Conspiration des Cellules du Feu » revendique les attaques à la bombe contre les bureaux de l’organisation hitlérienne « Chrisi Augi », la maison du président de la communauté greco-palestinienne, ainsi que le centre de rétention des immigrants, en les dédicant à la mémoire de Lampros Fountas. A l’occasion du supposé démantèlement du groupe de guérilla urbaine “Lutte Révolutionnaire”, l’actualité est dominée par un spectacle de terreur orchestrée par les médias de masse, qui prépare le terrain pour une série de détentions préventives et de perquisitions à domiciles de compagnons. L’état lance un appel public à la recherche d’informateurs tandis que les médias dispersent des propos diffamatoires concernant les vies des compagnons tout en essayant de discréditer le sens de leur lutte politique. Et tout cela dans le but manifeste de distraire l’attention au moment où sont passées des réformes du système d’assurance et de fiscalité, au moment où le pays est placée sous la surveillance du FMI.

La passion pour la liberté, le besoin de s’auto-organiser dans nos quartiers, la solidarité, la force et la massification des luttes sociales, les actions contre le fascisme, ainsi que contre l’esclavage salarial, constituent la base des luttes sociales. La révolte récente et la tension sociale actuelle ne doivent pas être vues comme des événements à part, ni être déqualifiés comme simplement des effets de la crise économique. Leur caractère a été forgé au cours d’une série d’actions, de manifestations, d’assemblées, de protestations, d’occupations et d’affrontements, pendant des plusieurs années : 1985, 1991, 1995, 1998, 2003, 2006, 2007, 2008, 2009… La mémoire collective ne pardonne pas les assassins : le flic ayant tiré sur le dos, le 17 novembre 1985, Michalis Kaltezas, les assassinats d’Alexandros Grigoropoulos, les commissionnaires qui ont tué Nikola Tonti ou les bourreaux de Lampros Fountas. Nous ne pardonnons nul assassinat de la part de l’état.

Nous ne régressons pas

Tout continue

Sans-papiers : des petits avions pour des expulsions plus discrètes

France Info - 06.08.10

Le ministère de l’Intérieur a de plus en plus souvent recours à des petits avions de location, pour expulser des sans-papiers, depuis des aérodromes discrets. L’association Réseau éducation sans frontières a pu en repérer une, près de Lyon. Motif : les incidents avec les passagers ou les équipages seraient trop nombreux sur les vols réguliers, surtout quand dans enfants sont expulsés. Mais ces vols coûtent cher.

Le ministère de l’Intérieur ne s’est jamais montré très bavard sur le sujet. Depuis deux ou trois ans, il a doté sa police aux frontières (P.A.F.) d’une flotte d’avions pour reconduire dans leurs pays les étrangers en situation irrégulière. Ces appareils sont des Beechcraft, des engins d’une quinzaine de places, loués à des compagnies privées.

Cette semaine encore, l’un de ces petits avions, pilotés par des policiers, a été utilisé pour renvoyer une famille géorgienne qui avait passé une nuit au centre de rétention administrative de Lyon. Ce centre jouxte l’aéroport Saint-Exupéry. Mais à la surprise des militants du Réseau Education Sans Frontières (RESF), c’est sur un petit aérodrome dans la banlieue de Lyon que les Géorgiens ont été conduits, en toute discrétion.

Sous couvert d’anonymat, un policier affecté au réacheminement de sans-papier nous confirme que sa hiérarchie privilégie régulièrement ces vols privés aux vols réguliers d’Air France, surtout lorsque des enfants sont concernés, qu’ils bénéficient du soutien d’associations et dont la presse pourrait se faire l’écho. Il faut être discrets, confie un policier : l’image des charters d’immigrés aurait laissé des traces.

D’ailleurs, sur les avions de ligne d’Air France, les incidents seraient trop fréquents au goût du ministère. Régulièrement, des passagers font part de leur colère ou de leur émoi ; certains pilotes refusent même de laisser les forces de l’ordre monter à bord.

Si l’utilisation de petits avions loués par la police aux frontières se généralise, elle représenterait un surcoût pour l’Etat. Selon une compagnie privée, l’heure de vol d’un Beechcraft de 15 places est estimé à 3.000 euros.

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Quand la police aux frontières reconduit les sans-papiers en jet

20 Minutes, 06.08.10

IMMIGRATION - Elle nie cependant y avoir recours pour masquer des expulsions polémiques...

Pas vu pas pris. La police aux frontières, soucieuse d’éviter les incidents lors des expulsions sur des vols réguliers, auraient recours à des petits avions pour les procédures impliquant notamment des enfants. Une information démentie par les services de police.

Selon le réseau éducation sans frontières (RESF), cité par France-Info, une famille géorgienne a été évacuée cette semaine encore à bord d’un petit Beechcraft « dissimulé en bout de piste » sur un petit aérodrome alors qu’ils avaient passé la nuit dans le centre de rétention jouxtant l’aéroport de Lyon. « 2% des cas »

La police aux frontières (PAF) a une flotte constituée de 2 petits avions acquis en 2006 et 2008 », confirment les services de police à 20minutes.fr. Mais ils sont pilotés par des fonctionnaires de la PAF et ne sont utilisés « que dans 2% des cas », les autres reconduites à la frontière s’effectuant sur des vols réguliers.

La PAF n’y aurait recours que dans le cas où il n’y a pas de vol commercial permettant de réacheminer « dans les délais de la procédure » la personne reconduite vers le pays « par lequel est arrivée », assure la source policière.

« Il faut être discrets »

Un fonctionnaire affecté aux reconduites aux frontières a cependant indiqué à France Info que « sa hiérarchie privilégie régulièrement ces vols (...), surtout lorsque des enfants sont concernés, qu’ils bénéficient du soutien d’associations et dont la presse pourrait se faire l’écho. »

Ce que démentent les services de police interrogés par 20minutes.fr, qui nient par ailleur y avoir un recours plus fréquent : « le pourcentage de 2% est stable depuis 3 ans ». Mais pour le fonctionnaire cité par la radio l’assure de son côté : « Il faut être discrets, confie un policier : l’image des charters d’immigrés aurait laissé des traces ».

vendredi 6 août 2010

Buenos Aires - Une bombe artisanale détruit en partie une banque

culmine, 02.08.10

Une bombe artisanale a explosé ce soir en face d'un DAB d'une banque dans le quartier de Villa Urquiza, à Buenos Aires. L'explosion n'a fait aucun blessé, mais a causé de sérieux dégâts. L'explosion s'est produite à 1H45 sur la façade de la banque Santander Rio, sur l'avenue Triunvirato.
L'explosion, qui n'a fait aucune victime, a détruit la façade de la banque, les murs et un DAB.

NUCLEAIRE - Les incendies en Russie font craindre des retombées radioactives

Le Parisien 05.08.2010

Les incendies, qui ravagent actuellement la Russie, pourraient provoquer de gros risques écologiques dont des retombées radioactives en Europe. L'association écologique Robin des Bois a tiré la sonnette d'alarme ce jeudi. L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a, lui, déjà annoncé qu'il allait mesurer de près les particules qui pourraient atteindre la France et analyser «leurs éventuelles retombées au sol».

Les sites qui nourrissent l'inquiétude Tchernobyl.

Ce jeudi, Moscou n'a pas exclu que les feux de forêts atteignent la région de Tchernobyl, où a eu lieu en 1986 la plus grande catastrophe nucléaire civile de tous les temps. Le sol et les végétaux avaient été irradiés sur un vaste périmètre autour de l'ancienne centrale ukrainienne. «Nous surveillons attentivement la situation dans la région (russe, ndlr) de Briansk», à la frontière avec l'Ukraine et le Bélarus, car «si un incendie s'y déclarait, des substances radioactives pourraient s'envoler avec la fumée et une nouvelle zone polluée apparaîtrait», a expliqué jeudi le ministre russe des Situations d'urgence.

Le centre nucléaire militaire de Sarov.

L'association Robin des Bois a également pointé le site Arzamas 16, à 60 km de la ville de Sarov, qui abrite depuis 1946 un centre d'expérimentations et d'activités nucléaires. Le feu n'était qu'à 4 km des installations, avait indiqué mercredi les autorités russes. Elles avaient assuré que «tous les matériaux explosifs et tous les matériaux radioactifs avaient été évacués». Selon l'association, «de Staline à Poutine, Arzamas 16, connu aussi sous le nom de Los Arzamas en analogie avec le site nucléaire américain de Los Alamos, a servi de site de stockage de plutonium, d'uranium enrichi, d'assemblage et de désassemblage de bombes nucléaires et sans aucun doute aussi de dépotoir de déchets».
Mais cette liste n'est pas exhaustive. Un incendie menaçait, un temps, une centrale nucléaire dans la région de Voronej à 500 km au sud de Moscou. L'IRSN, de son côté, va étudier si la sûreté de certaines installations nucléaires peut résister aux incendies.

IRSN : «Pas d'inquiétude d'ordre sanitaire»

Actuellement, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire estime que d'«éventuelles traces de pollution (...) ne pourront être décelées que si la France est exposée au panache de fumées. Or, depuis ces derniers jours, le territoire est plutôt sous des vents orientés nord-ouest». Il s'est engagé à présenter les résultats dès qu'ils seront disponibles. «En tout état de cause, les niveaux d'activité susceptibles d'être observés en France à la suite de tels phénomènes ne sont pas de nature à provoquer une inquiétude d'ordre sanitaire», affirme-t-il.

Robin des Bois souhaite une coopération européenne


Dans ses revendications, Robin des Bois «souhaite que l'Autorité de sureté nucléaire française et ses homologues européennes communiquent sur une éventuelle pollution radioactive transfrontière à la suite des incendies en Russie». Et ce d'autant plus que l'association n'a guère confiance dans les dires de Moscou. «Les observations satellitaires démontrent que l'étendue des feux de forêts (en Russie) est toujours minorée par les autorités. 2 millions d'hectares déclarés en 2003, 14 millions observés», indique son communiqué. Elle insiste aussi sur la distance parfois parcourue par le particules : «En 2003, les émissions radioactives issues de l'incendie des forêts de résineux de l'est du Kazakhstan à proximité du centre d'essais nucléaires de Semipalatinsk, ont été détectées au Canada».