Belfast Telegraph 12 August 2010
Des policiers anti-émeute dans des hôpitaux psychiatriques irlandais.
La nouvelle est tombée dans un communiqué inquiétant qui révèle que des centaines d'infirmières psychiatriques ont du partir en retraite forcée à cause de l'augmentation de la violence, du stress et de diminution des effectifs.
...
Le rapport révèle également que des hôpitaux ont du faire appel à des gardiens anti-émeutes pour faire face à de violentes perturbations. Toutefois, il ne précise pas où [ni pourquoi!] ces incidents sont survenus.
Des agences de sécurité privées ont été utilisées à Ennis, à l'établissement St Ita's de Portrane, St Brendan's à Dublin et dans les l'hôpitaux de Naas.
A Tallaght, un patient âgé a été poignardé et il y a eu 51 attaques contre le personnel soignant à St Brendan's durant la première moitié de l'année.
Des gardes en tenue anti-émeutes ont été appelés pour renforcer les mesures de sécurité. A Ennis, un patient est même surveillé 24 heures sur 24.
La semaine dernière, un patient a mis le feu à une unité de l'hôpital de Tallaght, causant des brûlures et des malaises (dus à la fumée) à deux infirmières, selon Des Kavanagh, secrétaire général de PNA (Pyschiatric Nurses Association).
Entre 2008 et 2009, il y a eu une augmentation de 20% des suicides, passant de 424 à 527, ce qui met les services psychiatriques sous la pression.
Au total, 11 966 personnes ont du être placées aux urgences pour auto-mutilation. Parmi elles, 2500 s'étaient déjà auto-mutilées auparavant.