Indymedia Madrid
Un autre tour de vis. Ils nous filent des coups de bâtons et nous fêtons la victoire de personnes inutiles que les médias ont transformé en héros nationaux (les footballeurs espagnols vainqueurs du mondial, ndlr). Les héros n'existent pas. La solidarité, l'appui mutuel, l'amitié existent...Avant cette maudite crise nous étions esclaves, contents de gagner le minimum pour pouvoir acquérir une nouvelle voiture et l'appartement à la mer, maintenant nous sommes des esclaves tristes parce que nous ne pouvons plus consommer comme avant. Ca revient au même, parce que l'aliénation et l'endoctrinement continuent. Des temps durs nous attendent, si nous ne mettons pas un terme à cette barbarie. Devant cette nouvelle situation de crise du capitalisme, l'unique chose qui reste à faire est de le détruire complètement, descendre dans la rue, lutter, saigner, partager nos idées, de façon à ce que tout le monde voit que nous-autres anti-autoritaires restons dans la rue pour diffuser nos idées et les mettre en pratique, sortant des locaux et des lieux occupés, retournant à la visibilité. Les raisons pour le faire ne manquent pas. Alors, sortons du ghetto, dans les rues ils nous attendent sans peur. Nous ne voulons pas que les riches payent la crise, nous voulons que les classes sociales disparaissent. Nous ne voulons pas récupérer les moyens de production, nous voulons les détruire.
Cette nuit, deux édifices de l'État, qui a imposé sa réforme du travail, ont été attaqués:
- Un bureau de l'Inem (Instituto Nacional de Empleo, ANPE),situé rue Teruel, à coup de pierres. Le message suivant est laissé: "Ni réforme du travail, Ni Etat".
- La vitrine d'un bureau de la Sécurité Sociale, situé rue Santa Juliana, a été attaqué à coup de marteaux. Le tag "ni réforme du travail, ni travail salarié: mort à l'État" est laissé sur place.
Ces actions sont faciles à réaliser (en prenant toujours ses précautions), diffusons la colère, frappons.
TIERRA SALVAJE