dimanche 28 février 2010
Vottem - Un sans-papiers attaque deux gardiens et le directeur
23.02.2010
www.rtlinfo.be
Source Suie & Cendres
De New York, en solidarité avec Alfredo et Christos
« Le capitalisme est un système de relations, qui va de l’intérieur à l’extérieur, de l’extérieur à l’intérieur de haut en bas et de bas en haut. Tout est relatif, tout est enchainé. Le capitalisme est un état du monde et un état de l’âme. »
Franz Kafka
Acquérant maintenant des habilités de plus en plus monstrueuses, une obscurité totale et vampirique s’achève et même le dormeur trouve ses rêves habités. En nous privant d’espérances, en arrachant notre potentiel latent, le Capital a acquis la capacité spéculative de récupérer les avenirs et d’intégrer les choses avant même leur invention. Après avoir colonisé le monde entier, l’ennemi œuvre maintenant à conquérir le royaume collectif de nos imaginations, où autrefois nous complotions et, par conséquent, prévoyions sa destruction.
La cooptation de la créativité a signalé la défaite prédéterminée qui a mené les Marxistes à se rendre au British Museum avant qu’ils ne se soient rendu compte de 1848. Leur seule pseudo-victoire consiste en l’éviction des projecteurs de Toni Negri par l’utilisation de la « communisation » et de « l’insurrection » dans le champ académique discursif. Ces deux tendances peuvent être décrites comme des expériences ratées parce que chacune a oubliée d’activer le seul concept capable de donner une signification au jargon : La Lutte.
« Se battre, être battu, se battre encore, être battu encore, se battre à nouveau jusqu’à la victoire finale. »
Vieil adage italien.
En pratique, les heurts et les occupations ont divorcés du bagage gauchiste et ont choisis la vie quotidienne comme terrain du conflit, bien que malheureusement, l’expression continue toujours à se soumettre au calendrier de l’activisme. Un jour d’action est le palliatif d’une année de misère. Comme de longs accès de dépression, les accès prolongés de temps mort sapent chaque acte subversif, aboutissant à la production de planificateurs d’événement militants : aveugles quant au passé et simplement en attente du prochain assaut raté de la Bastille. Ils frappent au même tempo que les citoyens ordinaires suivent les fêtes d’anniversaires, l’émeute au même niveau que les mariages ratés et sûrement qu’à cette allure, ils ne verront jamais les obsèques de la bourgeoisie.
la Théorie détachée et la pratique reléguée se présentent elles-mêmes comme rien d’autre que les symptômes morbides de l’idéologie. Maintenant nous pouvons diagnostiquer avec assurance que la prophétie « qui vient » n’est en fait qu’un engouement éphémère. Nous avons identifiés l’implacable répression intériorisée qui se montre sous la forme de la patience, et donc nous refusons d’attendre le jour J, l’Idus Martias, ou à cet égard, n’importe quelle date à venir.
Nous avons exprimé notre dégoût pour la prison technologique voilée de surveillance et le contrôle électronique en sabotant plusieurs des scanners de Carte d’identité du campus universitaire Hunter qui allaient bientôt être inaugurés. Contre l’éducation en tant que tel, nous avons ensuite attaqués le bâtiment administratif de l’Université de Brooklyn. Pour finir, nous avons attaqué la Marathon bank, une filiale de la banque du Pirée qu’Alfredo Bonanno et Christos Stratigopoulos sont accusés d’avoir expropriés. Nous étendons notre solidarité aux deux compagnons emprisonnés et, comme la santé de Bonanno se détériore dans une cellule de prison, nous adhérons au principe suivant.
Pour un œil, deux yeux. Pour une dent, la mâchoire entière.
[Traduit de l’anglais depuis 325.]
Source Base de données anarchistes.
samedi 27 février 2010
Sur les arrestations du 15 février à Paris des présumés sérial-DABers
Le 15 février dernier à 6h du matin, 7 personnes ont été placées en garde à vue et leurs domiciles perquisitionnés à Paris dans le cadre d’une enquête sur l’agitation autour du procès de la révolte du centre de rétention de Vincennes et contre la machine à expulser.Perquisitions et réveil à 6h du matin
Quelques précisions sur ces arrestations et leurs suites immédiates…
Aucune porte n’a été défoncée et la plupart du temps il a été possible de gagner quelques minutes avant l’entrée des flics (et avant qu’ils ne menacent d’utiliser leurs béliers). Au total, 50 keufs de la Section Antiterroriste (SAT) de la Brigade Criminelle (accompagnés de la DCRI, de la Brigade Financière, de spécialistes en informatique…) ont été mobilisés pour cette vague d’arrestations. Principalement, ils cherchaient des vêtements particuliers (écharpes, bonnets, blousons, sweat-shirt, chaussures), mais aussi des tracts, brochures et affiches sur tous les sujets, et notamment ceux contre la machine à expulser.
Ils ont saisis évidemment des ordinateurs, des téléphones portables, des agendas et autres calepins, ainsi que des aérosols de peinture, des banderoles (« Novembre 2005- décembre 2008, l’incendie se propage » et « Ni OTAN ni Talibans, désertons les guerres des puissants »). La flicaille a pris plein de photos de documents divers et variés et des titres de livres…). Enfin, des mégots et des brosses à dent ont été emportés en vue de prélèvements ADN ; à certains leurs sous-vêtements ont été « demandés », mais en vain ; et par excès de zèle un coton-tige « ADN » a été passé sur des draps de lit.
Suite à cela, les personnes ont été emmenées pour être interrogées. Des auditions ont également eu lieu pour d’autres personnes présentes lors des perquisitions. Rappelons au passage qu’il est possible de ne pas s’y rendre.
Interrogatoires.
Le fait de n’avoir « rien à déclarer », de refuser de répondre aux keufs et de ne signer aucun de leurs papiers lors de la garde à vue n’est pas tant une position de principe qu’une évidence pratique. La réalité de la GAV, c’est le temps des flics, où tout est fait pour obtenir des aveux, et où toute parole peut être retenue à charge. [On peut lire à ce sujet le texte Techniques d’interrogatoires dans le dossier Mauvaises Intentions].
Et malgré les coups de pression, nous savons que les keufs n’ont pas le pouvoir direct de prolonger la garde à vue, ni d’infliger une quelconque condamnation.
En l’occurrence, les personnes gardées à vue n’ont rien déclaré ni signé.
DAB, balades et occupations
Au début des gardes à vue, les chefs d’inculpation retenus sont « dégradations ou destructions volontaires graves en réunion », « dégradations ou destructions en réunion par incendie ou substance explosive » et « association de malfaiteurs ».
En fait, les personnes arrêtées sont soupçonnées de participer à l’agitation autour du procès des inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes, et plus largement aux luttes contre la machine à expulser [Voir la brochure A chacun le sien] ; lutte qui s’est manifestée notamment par des occupations d’agences Air France et Carlson WagnonLits, des balades sauvages [Cf. la brochure Balades] des collages et des tagages, des sabotages de distributeurs de billets de banques notoirement connues pour balancer les sans-papiers aux flics, à l’aide de colle, d’acide, d’incendie et de coups de marteaux, des banderoles accrochées notamment sur la petite ceinture parisienne [Pour un aperçu des actions de solidarité : une chronologie]
Ca c’est de l’enquête !
Alors que la procédure était, selon les différentes dépêches de presse, classée en instruction antiterroriste, au cours des gardes à vue le parquet a décidé de requalifier l’instruction de criminelle en correctionnelle, puis de retirer la mention « antiterrorisme ».
Ce qui est visé c’est la lutte contre la machine à expulser (et contre le monde qui va avec), ainsi que les pratiques d’auto-organisation et d’actions directes et anonymes.
L’utilisation de la vidéosurveillance par les flics.
Lors des auditions des vidéos ont été présentées aux mis en examen. Notons que la plupart du temps les images des caméras (« boules » placées au dessus des distributeurs) sont plutôt de bonne qualité : haute définition, couleur, possibilité de zoomer…Une soixantaine de bandes vidéo sont déjà versées au dossier. Elles ne concernent bien sûr par que les distributeurs de billet endommagés, mais aussi les collages et les tags réalisés lors des manifs (sur des Hôtels Ibis, des agences postales, des BNP, LCL, Société Générales, Air France…). Qu’est-ce que ce sera quand les 1300 caméras qu’on nous promet pour les rues parisiennes seront installées ?!
Sur les prélèvements ADN
Tous les inculpés ont refusé le prélèvement ADN (ainsi que les empreintes digitales et les photos), mais la flicaille s’est évertuée à récupérer tout ce qui avait pu être touché par chacun-e : gobelets et couverts en plastique, pailles, mégots…et, la grande classe, un porc a même pensé à mettre sous scellés une serviette hygiénique pour analyse…
Il est possible de ne pas porter à la bouche (et donc de ne pas laisser trop de salive) les différents ustensiles ou de les frotter au sol pour tenter de mêler les multiples traces ADN qui traînent toujours dans les cellules de garde à vue.
Pour plus de précisions sur le refus de prélèvement et l’utilisation judiciaire de l’ADN, on peut consulter le site http:/adn.internetdown.org.
Passage devant le juge et contrôle judiciaire.
Après 48h de garde à vue et 10h au dépôt, le juge est vu individuellement en présence d’un avocat. Trois alternatives sont laissées : se taire, faire une déclaration initiale, ou répondre aux questions du juge.
Le contrôle judiciaire consiste pour les 4 personnes finalement mises en examen en une interdiction de se voir et d’entrer en contact, une obligation de répondre aux convocations de l’APPé (Association d’Aide Pénale), et l’interdiction de quitter le territoire national sans en demander la permission à la juge auparavant. [voir la brochure La prison à la maison]
Au final, 4 personnes sont donc mises en examen pour « dégradations ou destructions en réunion », 2 parmi elles sont également inculpés de « dégradations ou destructions par incendie ou par substance explosive ». Une cinquième personne est toujours recherchée pour les mêmes faits.
Casser la lutte.
La principale fonction de ces arrestations et du contrôle judiciaire qui s’en suit est de séparer et d’isoler toujours plus ceux qui luttent. Il s’agit aussi de tenter d’éradiquer certaines formes de lutte aussi banales que les collages, les tags et les manifestations sauvages.
Condamner certains modes d’action sous prétexte qu’ils sont directement visés par la répression ne fait que renforcer les séparations que l’Etat tente d’imposer. [Voir le texte Un pavé dans les rouages]
Cette série d’arrestations, de perquisitions et de mises en examen, mis à part le travail de renseignement effectué, n’est qu’un énième coup de pression contre toute velléité d’agir et de détruire ce qui nous détruit.
Tout continue !
Luttes et révoltes en Europe.
Le contexte n’est pas spécialement cantonné à la France, étant donné qu’en Europe, les révoltes sont nombreuses, dans les centres de rétention comme autour.
Pour en savoir un peu plus sur les diverses luttes actuellement en cours, on peut consulter les brochures suivantes :
- Brûlons les frontières
- Histoire de révoltes dans les centres de rétention en Europe
En Italie, le même type de répression a visé, quelques jours après les arrestations à Paris, des personnes soupçonnées de participer à des luttes contre les CIE, à Turin, Lecce, Rovereto…Plusieurs d’entre elles ont été mises en détention et assignées à résidence, d’autres placées sous « surveillance spéciale ».
Mais la solidarité non plus ne connaît pas de frontières, aussi c’est avec joie que nous avons appris les récentes attaques contre des DAB en Belgique [Cemab] et en Espagne.
ON VA PAS PLEURER SUR DES DAB BOUZILLES
LA LUTTE CONTINUE, COMME DAB
SOLIDARITE ACTIVE
LIBERTE POUR TOUS AVEC OU SANS PAPIERS.
Source Indy Nantes.
Mouscron - Audi incendiée
23.02.2010
www.lacapitale.be"
http://suieetcendres.blogspot.com/2010/02/mouscron-audi-incendiee.html
Bristol (Angleterre) : attaque du siège de la RBS (Royal Bank of Scotland)
Malgré la circulation et la proximité des vigiles, les compagnons ont réussi à briser les vitres et à lancer des bombes de peinture contre les étages supérieurs, pendant que la route était bloquée avec des pneus enflammés.
Nous pourrions accumuler ici une longue liste de tous les abus de la Royal Bank of Scotland et de n’importe quelle autre banque, mais il est suffisant d’affirmer que chaque banque fait partie de la prison financière qui nous incarcère et nous appauvrit tous.
Ce type d’action augmentera et se multipliera. Nous la dédicaçons à tous les combattants indigènes et à leurs alliés en lutte contre le projet Tar Sands au Canada, dans lequel la RBS a investi, et à tous ceux en lutte contre les Jeux Olympiques d’hiver 2010.
Solidarité aussi avec Alfredo M. Bonanno, Christos Stratigopoulos, Georgiades Polykarpos, Vaggelis Chrisohoides, Giannis Dimitrakis, Gabriel Pombo da Silva, tous les prisonniers/combattants de Londres contre le G20 et tous les autres prisonniers en lutte.
Pour la lutte internationale contre le capitalisme et l’Etat
Traduit de l’italien de Informa-azione, Gio, 25/02/2010 - 11:52
http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3000
vendredi 26 février 2010
Neder-over-hembeek (Belgique) : Distributeurs de billets détruits
Solidarité"
"Aussi sur l'Avenue Louise, un distributeur de billets de la BNP/Fortis a été endommagé."
Source Cemab.
Paris : tiens donc, ça continue
Les gesticulations de la flicaille n’arrêteront rien. Ici comme ailleurs, dedans comme dehors, solidarité avec tous ceux qui se battent pour la liberté
Source Indy Nantes.
mercredi 24 février 2010
La solidarité ne se divise pas
Sur la prise de position de quelques militants de RESF, suite aux arrestations du 15 février 2010 :
"(...)le sabotage de distributeurs automatiques de billets n’est en aucune façon, à nos yeux, un moyen de défendre la cause des sans papiers en général ni celle des familles ou des jeunes majeurs sans papiers en particulier.(...)"
"(...)le Réseau et les citoyens qui le composent, attachés à la défense et à l'égalité des droits, soutiennent et défendent par une action publique les jeunes majeurs scolarisés et les familles sans papiers confrontés à des situations inhumaines en organisant la solidarité la plus large, l’interpellation des pouvoirs publics et des élus pour mettre les responsables en face des conséquences concrètes de leurs décisions(...)".
extraits : http://www.educationsansfrontieres.org/article26171.html (communiqué du 18 février 2010)
Si ces signataires et membres de RESF ont l'air de vouloir limiter leur soutien à la "cause des sans papiers" (sic) en négociant quelques cas avec la préfecture, ou des élus , demanderont-t-ils bientôt "aux pouvoirs publics" de "ratisser moins large" dans leur répression afin de ne pas "mêler le nom de RESF" à ces actions bien concrètes et visibles contre les banques qui balancent des sans papiers ?
Dès le 26 janvier 2010, dans le journal de 13 heures de France2, toujours disposé à trouver des "soutiens responsables" contre d'autres, le commentaire des journaflics avait lui déjà conclu :
"(...) les associations de défense des sans-papiers condamnent ces dégradations(...)"
http://www.dailymotion.com/video/xbzzxm_l-utra-gauche-g..._news
(à la fin de la video, un militant de RESF - et futur signataire- acceptait un entretien)
Aujourd'hui les auteurs de ce communiqué de RESF ont l'air d'avoir bien appris la leçon -attendue- pour sauver l'image de leur réseau... contre cette solidarité en actes qui s'exprime de différentes manières.
Source Indy Nantes.
Italie : nouvelles des camarades arrêtés
Vous pouvez leur écrire même en français (ou en anglais ou en espagnol... ou en italien), ça participe à montrer qu'ils ne sont pas seuls et ça fait sans doute toujours du bien quand on est en prison :
* Luca Ghezzi, Via Pianezza 300, 10151 Torino
* Andrea Ventrella, Via Pianezza 300, 10151 Torino
* Fabio Milan, Via Pianezza 300, 10151 Torino
Hier une soixantaine de personnes se sont rassemblées devant le CIE (centre d'identification et d'expulsion) de Turin. Les nouvelles de l'intérieur, des résistances aux expulsions, des résistances à l'enfermement dans les CIE continuent d'être diffusées. De toute façon, dedans comme dehors les luttes continuent !
Sinon, voilà ci-dessous un condensé de divers articles de presse qui ont tous des titres plus aguicheurs les uns que les autres (Exemples :« plus de 60 actions reprochées aux anarchistes », « 2 années de raids et de violence, opération contre les anarchistes », « derrière les révoltes d'immigrés »...):
1)Concrètement il est reproché aux camarades arrêtés 2 ans et demi de lutte contre la politique d'immigration du gouvernement italien et contre les centres de rétention.
Pêle-mêle sont évoqués :
-les occupations de la cgil, de la croix rouge (sur la croix rouge et la cgil, gros syndicat de gauche italien, voir cet article en français http://juralibertaire.over-blog.com/article-36172474.html), de la Lega Nord, d'un musée egyptien, du consulat de Grèce où fut négocié l'envoi de faxs de solidarité.
-les rassemblements réguliers devant le CIE de la via Brunelleschi (qui dans les bouches de l'Etat, de la police et des journalistes se transforment en « assauts » ou « attaques » des CIE)
-les actions contre des entreprises qui collaborent au fonctionnement des CIE (la croix rouge encore)
-les manifestations dans des lieux publics telles celles au resto bio Eataly où pendant une grève de la faim une intervention avait été faite avec distribution de tracts (voir http://www.autistici.org/macerie/?p=14083)
-La petite action au très chic resto « Il cambio », lieu fréquenté par les politiques et journalistes de droite de Turin où, toujours pendant une grève de la faim des retenus du CIE, des excréments avaient été lancés dans la salle (voir http://www.autistici.org/macerie/?p=13993)
2) Est suggéré le fait que derrière les révoltes il y aurait ces gens qui se battent contre les centres de rétention, les prisons,.... Certains journaux, se basant sur des extraits d'écoutes téléphoniques, relatent ainsi des extraits de conversations au téléphone entre des camarades et des retenus remontant à juillet 2009, disant que par ces coups de fil à l'intérieur les retenus étaient incités à la révolte. Comme si les gens, que dis-je, les étrangers sans titre de séjour, étaient sans doute trop cons et trop contents de leur sort pour penser tous seuls à se révolter.... Il y avait eu la même chose à Vincennes où lors de la révolte qui a conduit à l'incendie, les gens et associations qui manifestaient dehors avaient été accusés d'incitation par divers responsables politiques.
Pour rappel plusieurs des camarades interpellés retranscrivaient des témoignages de retenus en lutte via la radio ou internet.
3)Dans la logique policière, il y a des chefs, ils les présentent, les exposent, les mettent en photo dans le journal, ce sont 2 des 3 personnes incarcérées.
4)Concernant les perquisitions à Radio Blackout il est dit que l'investigation ne concerne que la partie qui s'occupait des luttes dans les centres de rétention et concerne aussi des infos transmises sur la radio mais aussi par sms pour prévenir des contrôles de police. Dans le dossier d'instruction beaucoup d'enregistrements d'émissions où on entend notamment s'exprimer les gens inculpés dans cette histoire puisque certains participaient à la radio.
5)Il est précisé que les « investigations » contre cette figure de l'ennemi intérieur qu'en Italie
ils appellent « anarchiste insurrectionnaliste » continuent.
Solidarité et liberté pour tous avec ou sans papiers en Italie comme ailleurs !
Source Indy Nantes.
Grève générale en Grèce : échauffourées entre jeunes et policiers
Alors que la Grèce est paralysée par une grève générale, qui rassemble plusieurs milliers de manifestants à Athènes et à Salonique, des échauffourées ont éclaté entre des jeunes et des policiers en début d'après-midi dans le centre de la capitale. Aux jets de pierres des premiers ont répondu les gaz lacrymogènes des seconds.
Les jeunes, environ 300 selon une source policière, ont également lancé des cocktails Molotov vers les policiers et provoqué des dégâts à quelques magasins avant de se replier vers l'université d'Athènes. Une personne a été légérement blessée et évacuée et un jeune interpellé par la police.
Plus de 10 000 grévistes manifestaient mercredi en fin de matinée à Athènes et environ 7 000 à Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, selon les chiffres de la police. Ils protestent contre les mesures de rigueur décidées par le gouvernement socialiste pour faire face à la crise, telles que repousser l'âge moyen du départ en retraite de deux ans, à 63 ans et demi.
«Taxer les spéculateurs» et «les hommes et leurs besoins sont au-dessus des marchés et des profits», indiquaient des pancartes placées le long du parcours de la manifestation organisée dans la capitale par la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 1 million d'adhérents) et la Fédération des fonctionnaires Adedy (300 000 membres).
Le Front de lutte syndical (PAME), émanation de l'ultra-orthodoxe parti communiste (KKE), avait appelé ses membres à manifester séparément et a réuni plusieurs milliers de militants à Athènes.
Refus des mesures d'austérité
«Aucun sacrifice pour la ploutocratie», affirmaient des tracts distribués dans la rue par les manifestants communistes, qui portaient des banderoles sur lesquelles était inscrit «pas plus», en référence au refus de mesures d'austérité supplémentaires, et d'autres «pas touche au 14e mois».
Les grandes centrales syndicales ont appelé à la grève générale et dès minuit mardi, les transports aériens et maritimes étaient à l'arrêt, tandis que les dessertes ferroviaires étaient pratiquement toutes interrompues. Les bus et une ligne de métro fonctionnaient cependant à Athènes pour permettre aux grévistes de se rendre aux manifestations prévues par les syndicats dans le centre de la capitale à la mi-journée et les taxis ne s'étaient pas joints à la grève.
La grève devait entraîner la fermeture des écoles, administrations et tribunaux, tandis que les banques, hôpitaux et grandes entreprises du secteur public fonctionnaient au ralenti. Le pays est également privé de toute information des radios et télévisions en raison du ralliement du syndicat des journalistes, qui sanctionne ses membres s'ils ne participent pas à la grève. Les journaux ne devraient pas paraître jeudi.
Pourtant plus de 6 Grecs sur 10 sont favorables à la rigueur
En dépit de cette mobilisation, les sondages attestent d'un soutien de plus de six Grecs sur dix à la cure de rigueur. Selon la dernière enquête, publiée dimanche, 75% des Grecs souhaitent la paix sociale jusqu'au dénouement de la crise.
La grève intervient alors que des experts de la Commission européenne, de la BCE et du FMI ont entamé mardi à Athènes l'examen de l'avancement du plan d'économies de la Grèce pour régler sa crise budgétaire dans le cadre d'une mission technique de l'Union européenne qui doit prendre fin jeudi.
Au premier jour de cette mission, le porte-parole du gouvernement grec a accusé la Commission européenne d'avoir fermé les yeux sur la dérive budgétaire du pays sous la gestion du précédent pouvoir conservateur. Des accusations rejetées par Bruxelles qui a rappelé les réserves exprimées par le passé sur les comptes de la Grèce.
L'agence de notation financière Fitch a de son côté abaissé mardi d'un cran la note des quatre principales banques grecques, de BBB+ à BBB, avec perspective négative, redoutant l'impact du plan de rigueur grec sur la qualité de leurs actifs et leurs résultats.
Source LeParisien.
mardi 23 février 2010
Déambulation contre les centres fermés et leur monde à Bruxelles
petit aperçu d'une ballade contre les centres fermés, l'enfermement et pour un monde sans frontières
Le temps de dérouler la banderole qui disait "centres fermés, prisons - dedans comme dehors vive la révolte" et les voilà parties en déambulation à travers les rues du quartier des marolles. Dans le mouvement, des équipes collent des affiches, d'autres crient des slogans, certaines personnes écrivent sur les murs tandis que la situation créées permet au reste de la troupe de distribuer des tracts dans un contexte ouvert à la discussion.
Différents tracts ont été distribués, notamment un qui s'intitulait "beau comme des centres fermés qui flambent..." dans lequel on pouvait notamment retrouver un passage sur les récentes arrestations en France de camarades accusés de s'être attaqués à la machine à expulser en sabotant de diverses manières des distributeur d'argent appartenant à des banques ayant balancé des sans-papiers. (plus d'info sur:http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3id_article=2979)
Petite interruption du quotidien en plein centre de Bruxelles ouvrant quelque peu l'espace pour reposer la construction de ce centre sur l'espace public, et mettant en avant la possibilité de résister aux politiques et au monde qui en a besoin.
C'était simple, c'était chouette. Ces gestes ne demandent qu'à être multipliés sous diverses formes.
En tout cas, nous, on reviendra !"
http://www.cemab.be/news/2010/02/8667.php
L'insurrection, marchandise en devenir ?
Un livre «subversif» français, best-seller aux Etats-Unis
L'identité réelle du ou des auteurs de cet essai politique fait controverse. La police attribue le livre à Julien Coupat, suspecté d'être la tête pensante d'une «cellule invisible» dite de Tarnac à laquelle est imputée le sabotage d'une caténaire de TGV en novembre 2008. Mais celui-ci réfute avoir écrit le livre.
«L'insurrection qui vient» ne s'était vendu qu'à 8 000 exemplaires avant la fameuse «affaire Tarnac». Le 28 mai 2009, au moment de la libération de Coupat, l'hebdomadaire L'Express estimait les ventes à environ 40 000 exemplaires alors que le directeur des éditions de la Fabrique Eric Hazan parle plutôt de 25 000.
Le 11 novembre 2008, plusieurs membres d'une communauté autonome basée à Tarnac en Corrèze ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête sur des sabotages visant le réseau de RFF, puis mis en examen sous des chefs d'inculpation relevant de la législation antiterroriste. Parmi eux, Julien Coupat, fondateur de la revue Tiqqun. Le 28 mai 2009, il est le dernier à être libéré sous contrôle judiciaire. Les inculpés ont toujours clamé leur innocence et dénoncé des falsifications de preuves.
Source LeParisien.
lundi 22 février 2010
Militaires, porcs, assassins !
Afghanistan : l'Otan tue 33 civils dans un bombardement
Les militaires de l'Alliance atlantique pensaient viser des talibans sur le point de les attaquer. Des femmes et des enfants font partie des victimes.Nouvelle bavure de l'Otan en Afghanistan.La force internationale de l'Alliance atlantique (Isaf) a tué au moins 33 civils, dont des femmes et des enfants, dimanche dans un bombardement aérien dans le centre de du pays, a annoncé lundi le gouvernement afghan, qualifiant la frappe d'«injustifiable». «Selon les premiers rapports, 14 personnes ont également été blessées», avait affirmé un peu plus tôt le porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur, Zemaraï Bashary. Au total, 42 civils se trouvaient à bord des véhicules au moment de la frappe. Deux personnes sont également portées disparues.
Dimanche matin, les avions de l'Isaf ont visé trois minibus sur une route entre les districts de Kijran et de Chahar Chino, dans l'Oruzgan, une province où les talibans sont très actifs. Alors qu'ils pensaient avoir tiré contre des talibans, les militaires de l'Otan ont réalisé trop tard que seuls des femmes et des enfants se trouvaient à bord des véhicules pris pour cible.
«La perte tragique de vies innocentes»
«Nous sommes extrêmement attristés par la perte tragique de vies innocentes», a déclaré de son côté le commandant en chef de l'Otan en Afghanistan, le général Stanley McChrystal, qui s'est excusé auprès du président afghan, Hamid Karzaï. Ces décès constituent une nouvelle erreur des forces internationales qui sont accusées régulièrement par Hamid Karzai de ne pas prendre assez de précautions dans leurs bombardements et de tuer trop de civils.
Ce drame survient alors que quelque 15000 soldats des forces afghanes et internationales sont engagés depuis huit jours dans une vaste offensive à Marjah, un ancien bastion des talibans situé dans la province de Helmand, dans le sud de l'Afghanistan. Pour l'heure, l'Otan a reconnu qu'au moins 15 civils avaient été tués par erreur dans ces combats : soit par des tirs des forces internationales, soit pris entre deux feux.
Source LeFigaro.
dimanche 21 février 2010
[Texte] Un pavé dans les rouages
Le sabotage, le grain de sable dans les rouages de la machine, l’opposition directe, physique, matérielle à une partie d’un dispositif.En République, on a toujours le droit de s’indigner d’une situation intolérable : les rafles de sans-papiers, les exactions policières, les expulsions locatives, les gens qui dorment dehors, les conditions de détention, tout cela peut faire l’objet d’autant de tribunes dans les journaux ou d’appels citoyens sur Internet. La démocratie adore ceux qui se contentent de dénoncer : c’est-à-dire de parler et de ne rien faire. C’est même la marque de la démocratie, ce dont elle ne cesse de s’enorgueillir. On peut (presque) tout y dire. Mais que l’on commence à s’organiser pour s’opposer concrètement aux actes du pouvoir, et tout change. De citoyen, on devient délinquant, ou terroriste, selon les cas : de toute façon, la répression est là. C’est que tout acte qui n’est pas étroitement borné par les pratiques démocratiques et citoyennes est de fait illégal.
Qu’est-ce qui est effectivement permis, comme acte concret, par ce système qui fait pourtant de la «liberté» un de ses principes ? Faire la grève, à condition d’en avoir l’autorisation. Manifester, à condition d’en avoir l’autorisation. Et voter, bien entendu, c’est-à-dire faire semblant de faire un choix une fois de temps en temps ; et éventuellement, s’engager comme militant dans un de ces partis au service des ambitions de quelques politiciens, ou investir sa bonne volonté dans une association humanitaire aux objectifs limités. Tout le reste, ou presque, est interdit.
La «liberté d’expression» elle-même n’est que théorique. On peut presque tout dire, certes : mais pas n’importe comment. Quand la parole devient presque un acte, quand elle commence à viser l’engagement direct dans la lutte et la rébellion, elle est suspecte et donc interdite. Il n’est pas autorisé, même si c’est souvent toléré, de distribuer des tracts sur la voie publique et encore moins d’afficher ce qu’on a soi-même écrit : et plus ces écrits pourront avoir des faits comme conséquences, et plus ils seront susceptibles d’être réprimés. C’est le cas, par exemple, quand un appel à la révolte devient une incitation à commettre un acte délictueux : quand une banderole «Feu aux centre de rétention» déployée devant le centre de rétention du Mesnil-Amelot en août 2008 vaut à ses auteurs supposés d’être poursuivis parce qu’un feu a effectivement pris dans le centre durant la manifestation.
Ce qui est vraiment permis, c’est de publier légalement ses pensées, à condition d’avoir le fric ou les relations pour le faire. La liberté, dans le système capitaliste, est toujours conçue comme la liberté du riche.
Pourtant, on ne peut pas toujours se contenter de dénoncer. Viennent les moments ou la volonté d’intervenir concrètement pour entraver le fonctionnement du système s’impose, parce que se contenter de porter un jugement sans que jamais les paroles n’engagent à aucune action est intenable. Quand on s’est mobilisé pendant des mois, dans une école, pour empêcher l’expulsion d’un parent sans-papier, il est difficile d’assister à son arrestation sans tenter de l’empêcher. C’est là quelque chose de courant, d’ordinaire même, que ce ne soit pas seulement par l’expression de son opinion, mais par un engagement plus tangible que l’on manifeste réellement son opposition. Quand des gens se font arrêter et enfermer en centre de rétention, ces prisons qui ne disent pas leur nom, quand des gens meurent en garde à vue, en taule, sur des chantiers, alors, pour s’opposer à des décisions que l’on n’accepte plus, ont lieu des manifestations, des émeutes, des rassemblements, des grèves, des concerts devant les prisons, des distributions de tracts, des sabotages… Toutes ces pratiques, fort diverses, ont un point en commun : elles visent à briser le fonctionnement de ces dispositifs d’exploitation, de répression, d’enfermement.
Mais agir ainsi, agir tout court, pourrait-on dire, en tout cas agir autrement que dans les règles consensuelles de la démocratie, mène très vite à l’illégalité. Ce ne sont pas seulement les destructions et les dégradations en tant que telles qui sont illégales. Par exemple, après les différents mouvements qui ont eu recours à l’arme du blocage (en 2003 contre la réforme des retraites, en 2005 contre la loi Fillon, en 2006 contre le CPE), une nouvelle disposition pénale est venue réprimer l’entrave à la circulation des trains.
Ce n’est pas pour autant que la légalité doit devenir un critère déterminant de l’action. L’illégalité n’est pas une idéologie pour ceux qui s’y livrent. L’action illégale n’est pas une fin en soi ou ce qui pourrait donner une valeur à l’acte. Il ne s’agit pas, par la «désobéissance civile», de prétendre remplacer une norme par une autre, d’opposer, à la légitimité officielle, une légitimité concurrente. En fait, c’est l’idée même de norme légale qu’il faudrait dépasser. Par la loi, telle qu’elle existe dans le système actuel, c’est l’interdit et la domination qui s’affirment, et rien d’autre.
Comme le rapport à la loi, il faut démystifier le rapport à la violence. La violence, dans le monde du capital, est partout : dans l’exploitation au travail, dans la vie quotidienne, dans la répression, dans l’idée même d’État. Elle est aussi dans la manière de s’opposer à lui, car à une force on ne peut qu’opposer une autre force, ou être réduits à rien. Renoncer par avance à toute violence, comme la position «pacifiste» l’affirme, c’est soit admettre d’emblée son impuissance, soit courir au massacre : et bien souvent les deux. Pas plus que l’illégalité, la violence n’est une fin en soi. La question est de savoir comment agir efficacement et comment se construit un rapport de force. Il n’y a pas une solution unique mais des expériences multiples, des histoires de solidarité, de résistance et d’attaque.
Parmi tous ces moyens, le sabotage, le grain de sable dans les rouages de la machine. C’est une opposition directe, physique, matérielle à une partie d’un dispositif. Il s’agit d’attaquer l’ensemble à la fois matériellement et pour ce qu’il représente politiquement. Il peut s’agir tout autant de mettre un sabot dans une chaîne de montage, de s’opposer physiquement à l’expulsion d’un sans-papiers dans un avion, de mettre du sucre dans le réservoir d’un engin de chantier, et de couper des câbles de relais TV. Ces actions trouvent leur sens par rapport à leur objectif et au contexte dans lequel elles prennent place.
Le sabotage peut être très diffus : au travail, à l’école, sur les chantiers, sur les voies de circulation. C’est la pièce intentionnellement mal usinée, c’est la marchandise rendue invendable par une dégradation, c’est l’alarme incendie intempestive et le chewing-gum dans la serrure… On a noté plus de 27'000 actes «de malveillance» sur les voies de chemin de fer au cours d’une seule année, s’il faut en croire le Figaro. Au-delà de leurs intentions, ces actes témoignent de la tension sociale et d’un esprit de résistance et de révolte face aux conditions qui nous sont faites.
Dans des moments d’opposition plus collective, qu’il s’agisse de mouvements sociaux ou de campagne contre tel ou tel aspect de la politique de l’État, le sabotage est un moyen d’action efficace pour arriver à ses objectifs. Il prend place dans l’histoire de la lutte des classes depuis ses origines. Les grèves, d’abord illégales, avaient pour effet de saboter la production. Plus récemment, dans nombre de mouvements sociaux le sabotage effectif ou la menace du sabotage ont été utilisés : pendant le mouvement des cheminots de novembre 2007, face à des fermetures d’usines dans la métallurgie, la chimie, etc.
Dans ces moments collectifs, c’est souvent un enjeu important que l’acte de sabotage soit assumé largement. C’est la politique du pouvoir que d’isoler les saboteurs et d’opposer leurs actes aux intentions des autres participants à la lutte : et c’est une force du mouvement que de se réapproprier ce qui parfois n’a été fait que par quelques-uns, mais poursuit l’objectif commun.
Source Indymedia Nantes (décembre 2008), 18 février 2010.
Le 4 pages en pdf
Oise : deux détenus s'évadent de la prison de Liancourt
Un dispositif de recherche composé d'une trentaine de gendarmes avec des chiens a été déclenché pour retrouver les deux détenus, dont l'un était libérable en septembre 2010. Les deux hommes étaient incarcérés notamment pour des affaires de stupéfiants et de vols aggravés.
Source LeParisien.
samedi 20 février 2010
Mexique: attaque incendiaire contre la police
Cette action contre les lieux de contrôle policiers exprime nos désirs de voir la société carcérale réduite en cendres. Elle s'inscrit dans le cadre des journées d'agitation anticarcérale en soutien aux prisonniers Victor, Emmanuel, Abraham et Socorro, détenus au Mexique, et plus largement à tous les prisonniers du monde.
Que le flamme insurgée ne s'éteigne pas, qu'elle s'étende aux confins de cette terre mutilée par le capitalisme et le système techno-industriel.
En solidarité avec Adrian Magdaleno Gonzalez, arrêté récemment et détenu dans les cellules de Marcelo Ebrad (gouverneur du District Fédéral).
Cellule individualiste en guerre
Traduit de l'espagnol depuis Liberacion Total
Catamarca (Argentine): résistance contre les mines d'or
Vendredi 12 février des individualités et des membres de l'assemblée d'Andalgala "el algarrobo" bloquaient la rue, en empêchant le passage aux camions venus pour détruire la terre le long du parcours qui relie les districts Chaquiago et El Potrero, par lequel passent les véhicules vers la mine Alumbrera.
Les manifestants ont été encerclés par des agents de l'Infanteria, du groupe Kuntur et de la Police locale, armés, casqués, boucliers en main et chiens policiers en renfort. Hier, 15 février, la répression s'est déchainée pour libérer le passage. Ils ont utilisé des gaz lacrymogènes, des balles de gomme et des matraques, avec un total de 20 arrestations. Devant telle situation, 600 manifestants se sont rendus vers la place principale pour exiger la libération des personnes arrêtées et les démissions du maire et du gouverneur de la province de Catamarca.
La répression s'est de nouveau déchaînée mais cette fois les manifestants ont brûlé des voitures, ont détruit les bureaux de la compagnie minière Barrick Gold, les bureaux de la mairie et ont pillé puis livré aux flammes un supermarché.
Nous sommes solidaires de ces actes, comme de tout antagonisme contre le capital, l'Etat et toute forme de domination.
Pour la liberté
Pour l'anarchie
Tant qu'il y aura misère, il y aura révolte.
Quelques anarchistes, Buenos Aires.
Texte publié en espagnol sur http://vivalaanarquia.entodaspartes.net/
Traduit de l'italien depuis Informa-Azione
Montpellier: Affrontements avec les keufs lors du carnaval
Affrontements entre anars et policiers
Déjà, juste avant le début du défilé, les forces de l’ordre, sur réquisition du procureur de la République, ont effectué des contrôles dans le secteur de La Poste Rondelet, en fait non loin du squat révolutionnaire de la rue Ernest-Michel surnommé «Crève» par ses occupants.
Trois chars ont été interceptés : selon le commissariat, ils contenaient des dizaines de bouteilles de bière vides et des dizaines de petits ballons de baudruche remplis de peinture, autant de projectiles dont certains carnavaliers, catégorisés anars, auraient pu faire usage. Puis, vers 22 heures, alors que des cars de police occupaient les principales places (Sainte-Anne, Candolle…) où se termine traditionnellement le défilé, des affrontements, qui n’ont pas fait de blessé, ont opposé les forces de l’ordre — pressées de repousser les «gueux» à l’extérieur du centre-ville — et une centaine de personnes déguisées. Le groupe a multiplié les tags, notamment sur les murs du McDo de la Comédie, ce qui a provoqué des échauffourées avec les vigiles du fast-food.
Puis sur le cours Gambetta et vers Figuerolles, les jeunes ont déplacé des voitures et jeté des cannettes sur les policiers, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes. Il n’y a pas eu d’interpellation.
Source Midi Libre.
[Nouvelles d'en face] La vidéosurveillance embarque dans les voitures de police
Les véhicules de la police municipale de Bry-sur-Marne vont être équipés d’un centre de contrôle mobilemis au point par deux sociétés de la commune.Une première en France.
Fini les policiers vissés derrière des écrans de contrôle. La Société française de production (SFP) et Forclum viennent de mettre au point un système de vidéosurveillance embarquée. D’ici quelques semaines, il équipera les véhicules de la police municipale de Bry-sur-Marne. Une première qui sera présentée, en avril, au Salon des maires d’Ile-de-France.
Hier, les deux entreprises ont dévoilé le prototype. A l’arrière d’un monospace, un petit écran retransmet en temps réel les images filmées par les 14 caméras de la ville. D’un simple clic, l’opérateur passe de l’une à l’autre. Un joystick permet de diriger les caméras et de zoomer. « C’est exactement les mêmes commandes que dans le centre de supervision de la police municipale, mais en plus petit », commente Ludovic Robinault, responsable affaires chez Forclum, une filiale d’Eiffage spécialisée dans les installations électriques.
L’intérêt? « Nous ne sommes pas obligés d’avoir un agent en permanence derrière un mur d’écrans, ce qui de toute façon est impossible vu nos effectifs [NDLR : la police municipale compte 24 fonctionnaires] », répond Jean-Pierre Spilbauer, le maire UMP de Bry-sur-Marne. « Avant même de se rendre sur les lieux, les patrouilles sauront si elles ont affaire à un ou cinquante délinquants, auquel cas elles pourront immédiatement appeler des renforts », ajoute Ludovic Robinault.
Un projet à 400000 €
La technologie sans fil a été mise au point par la SFP, entreprise privée de prestations audiovisuelles. « Il s’agit d’un procédé analogue à celui que nous utilisons pour la retransmission du Tour de France », indique Rudy Dendleux, directeur technique. L’émetteur a été placé sur le toit de l’hôpital Saint-Camille, un des points les plus hauts de la commune, afin d’assurer la meilleure couverture possible. « C’est le seul système avec une telle qualité d’image et de fluidité », assure Ludovic Robinault.
L’équipement pourra évoluer en fonction des demandes : écrans de différentes tailles, commandes tactiles, intégration dans le tableau de bord… « On peut tout envisager! » SFP et Forclum, deux sociétés installées à Bry, n’avaient jamais travaillé ensemble. Elles ont été mises en relation par le truchement de Jean-Pierre Spilbauer il y a deux ans. Il aura ensuite fallu plusieurs mois de recherches avant d’aboutir au prototype. Le projet aura coûté près de 400000 €, subventionné à 50 % par l’Etat et à 25 % par la commune.
Source LeParisien
Val Susa : Heurts entre opposants au TGV Lyon-Turin et la police italienne, trois blesséEs, dont un compagnon anarchiste dans un état grave
Heurts entre opposants au TGV Lyon-Turin et la police italienne
LEMONDE.FR avec AFP | 18.02.10 | 08h48
Des affrontements entre des opposants au TGV Lyon-Turin et la police ont fait quatre blessés dont un grave, mercredi soir lors d’une manifestation contre des sondages de terrain.
Environ 300 protestataires ont tenté d’empêcher l’avancée de la foreuse à Coldimosso, dans la vallée de Suse, non loin de Turin. Des manifestants ont lancé pierres et morceaux de bois contre les forces de l’ordre qui les ont dispersés en chargeant et avec des grenades lacrymogènes. Au cours des heurts, deux policiers ont été blessés ainsi que deux protestataires, dont un jeune anarchiste qui se trouve dans un état grave pour un hématome cérébral. Après des premiers soins à Suse, il a été transporté à Turin. L’autre manifestant blessé est une femme d’une quarantaine d’années, soignée pour des blessures reçues à la tête et au nez.
C’est la première fois que des affrontements graves entre police et manifestants ont lieu depuis le lancement, en janvier, de sondages géologiques destinés à élaborer le tracé de la future ligne ferroviaire à grande vitesse entre Turin et Lyon. A la mi-janvier, des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté contre ce projet.
Le porte-parole de la Fédération de la gauche, Paolo Ferrero, a dénoncé un "passage à tabac sauvage et honteux des forces de l’ordre contre le mouvement Non au TGV de la vallée de Suse", sur le site Internet du journal Corriere della Sera.
La France et l’Italie ont signé en 2001 un accord pour la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin, jugé stratégique pour le réseau européen. Elle raccourcira le trajet entre Paris et Milan à 4 heures contre 7 mais suscite une forte opposition en Italie en raison de l’étroitesse de la vallée qui mène au tunnel du Fréjus, et de son impact sur l’environnement.
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Val Susa. Trois blesséEs, un grave. Charges et blocages
Chronique de derniers jours de la lutte No-Tav entre Turin, Susa et Chianocco. Les charges di Coldimosso - les trois blesséEs - les blocages des routes et des autoroutes. Les prochains rendez-vous.
A CEUX QUI VEULENT PERCER LA VALLEE, LA VALLEE REPOND RESISTANCE !
Mardi 16 février vers minuit. Cette fois on y est presque. La foreuse [pour les sondages géologiques] placée à Coldimosso de Susa, au dessous du passage supérieur de l’autoroute, a été interceptée par les No-Tav. Elles-ils étaient en alerte depuis des heures et elles-ils ont presque réussi à la précéder. La police matraque les premier-ères manifestantEs arrivéEs sur place afin de les disperser. En suite les No-Tav assiègent le lieu pendant des heures. Les manifestantEs ont tiré des boules de neige et des sachets pleins d’eau sur les flics et les ouvriers de la foreuse. En même temps ces derniers continuaient à changer la position de la foreuse. Le matin suivant sur le web-site du quotidien de droite « La Stampa » on peut lire les habituelles faussetés : les boules de neige deviennent des cailloux, l’eau devient de l’urine.
Mercredi 17 février, 17h00. Les No-Tav se retrouvent à l’occupation de l’autoport à Susa et elles-ils décident de se promener jusqu’à la foreuse. En même temps à Turin une cinquantaine de No-Tav se sont données rendez-vous à la gare de Porta-Susa pour tenir un stand informatif. La gare est blindée. Le cortège parti de l’autoport arrive à la foreuse. Quelques boules de neige volent et la police charge à plusieurs reprises. Les charges sont féroces. Celles-ceux qui tombent sont massacréEs. Un mec, Simone, est frappé plusieurs fois, il tombe. Les flics s’acharnent sur lui désormais à terre. Il vomit du sang, il ne réussit plus à bouger ses jambes. A une femme ils cassent le visage, une fille subit de nombreuses blessures à la tête. Beaucoup d’autres manifestantEs ont des contusions. Un No-Tav crie aux flics qu’ils se sont acharnés sur Simone, et eux répondent : « Oui, celui-ci ont le connaît ». C’est normal : Simone est anarchiste et les anarchistes sont facilement l’objet de l’acharnement de la police et de l’Etat.
Les trois blésséEs sont portés à l’hôpital de Susa. La femme est opérée d’urgence, la fille est recousue, mais la situation du mec blessé est plus grave. Il a une hémorragie cérébrale, il ne sent plus ses jambes, il vomit. On décide de le transférer à l’hôpital Molinette de Turin. La nouvelle des tabasséEs circule rapidement. Le rendez-vous est fixé au carrefour de Chianocco. Les No-Tav bloquent des routes importantes et l’autoroute. Quand la nouvelle qu’une ambulance est en train de parcourir l’autoroute pour porter un blessé grave à l’hôpital, les manifestantEs s’enragent. Elles-ils commencent à hurler contre les flics qui décident de s’enfuir. Une patrouille de flics est interceptée sur la nationale 25 et elle est bloquée. L’indignation contre ce qui s’est passé est énorme. La police tire des lacrymogènes sur la foule avant de partir. Les blocages terminent vers minuit trente.
Simone arrive à l’hôpital des Molinette, mais là non plus il n’est laissé tranquille. La Digos entre dans sa chambre. Ses camarades et ses amiEs les chassent énergiquement et elles-ils appellent l’avocat. Le nouveau scanner montre que ses conditions restent graves, mais stables. CertainEs No-Tav décident de bloquer la sortie des camions qui transportent les copies du journal “La Stampa”. Elles-ils abandonnent l’endroit une heure plus tard quand la police débarque.
A Condove, en janvier, la police avait cassé le bras de Maurizio, un No-Tav qui contestait la foreuse ; la semaine dernière, la police avait déjà matraqué les manifestantEs, mais à Coldimosso elle s’est vraiment déchainée. Dans ces heures d’attente et d’angoisse pour le camarade blessé, nous savons encore mieux ce qu’on savait déjà. Les seigneurs du Tav et leurs serviteurs en uniforme ne s’arrêtent devant rien. Les longues heures de blocage dans la vallée sont la réponse d’un mouvement qui résiste et qui ne se fait pas intimider par la violence légalisée des hommes en uniforme.
Prochains rendez-vous jeudi 18 février à 11h, devant la RAI en via Verdi. Mercredi 24 février à 17h, devant la siège de “La Stampa” en via Roma
jeudi 18 février 2010
Sur l’intérêt des manifs sauvages - Quelques balades parisiennes contre la machine à expulser
Exemple de quelques balades parisiennes contre la machine à expulser
(déc. 2009 - fév. 2010)
Depuis quelques temps s’organisent des petites manifestations “sauvages” contre la machine à expulser et en solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes.
Le principe est de faire tourner de bouches à oreilles (c’est-à-dire en évitant les moyens de flicage modernes que sont internet et le téléphone portable) un lieu et une heure pour partir se balader. S’en suit pendant une heure ou deux une déambulation de plusieurs dizaines de personnes dans les quartiers populaires : banderole, occupation de la chaussée, mégaphone, slogans, diffusion massive de tracts et discussions avec les voisins et les passants, collage massif d’affiches, nombreux tags venant redécorer les murs...
On peut rapidement s’apercevoir que d’être même une petite vingtaine seulement donne une force non négligeable. La flicaille, même si elle comprend plus ou moins rapidement ce qui se passe, a de grandes difficultés à intervenir du fait qu’elle ne peut souvent pas mettre en place le dispositif adéquat rapidement. La détermination des manifestants ne l’aide pas non plus. A l’opposé, quand on voit les dispositifs qu’elle est prête à déployer lors de manifestations annoncées publiquement — autorisées ou non —, on peut se dire que le mode d’action “balade offensive” est peut-être intéressant à reproduire et à se réapproprier en toutes occasions...
Reprenons la rue !
Source
[Dijon] Encore une action de solidarité...
Adecco, derrière sa façade bien propre d'agence intérim, c'est aussi une structure qui maintient toute personne sous pression _chantage à la thune, chantage aux papiers. Des révoltes apparaissent et persistent, comme l'occupation de l'agence Adecco de Montreuil.
Des structures occupées, brisées ou brûlées_comme l'a été le CRA, un tag, un pavé, un refus d'assignation à domicile ou de contrôle judiciaire ou n'importe quel autre acte individuel "isolé" sont autant de coups portés à cette machine actionnée par la politique actuelle de fermeture des frontières et des pieds-de-nez à la gestion par la peur: peur de perdre son boulot, ses papiers, peur de l'expulsion et/ou de la taule...
La permanence UMP d'Asnières sur Seine (92) attaquée
Dans la nuit du 15 au 16 février, nous avons cassé la vitre de la permanence UMP d'Asnières sur Seine, pour tous les enfermés et contre tous les enfermements.
Liberté pour tous, réunion publique au CICP
Liberté pour tous, avec ou sans papiers
Depuis des années, le contrôle des flux migratoires est un des axes majeurs des gouvernements européens. Tout en prétendant abolir les frontières à l’intérieur de l’espace Schengen, elles se sont renforcées et disséminées à l’intérieur de chaque territoire. Les frontières sont des points de contrôle, de pression et de tri qui peuvent avoir lieu dans la rue, les transports, les administrations, les banques, les agences d’intérim.
Face à cette politique, les luttes et les résistances sont multiples :
- grèves et occupations dans leurs lieux de travail par les sans papiers (contre les conditions de travail et pour obtenir des papiers),
- interventions dans les aéroports,
- réseau d’alerte pour repérer, alerter et, éventuellement, empêcher les rafles de sans papiers,
- lutte contre les entreprises qui participent aux expulsions (Bouygues, Air France, Accor…) par des manifs, des occupations de chantiers…
- lutte dans les centres de rétention (mutineries, grèves de la faim, incendies) en France comme dans de nombreux pays d’Europe.
Le 22 juin 2008, une révolte collective réduisait en cendre le centre de rétention de Vincennes suite au décès d’un retenu. Dix sans papiers on été inculpés pour cette révolte. Le 9 février, des peines allant jusqu’à trois ans de prison ferme ont été requises contre eux. A l’occasion de ce procès, diverses actions de solidarité ont été menées partout en France : manifestations, débats, occupations, sabotages… Parmi les entreprises visées lors de certaines actions, il y avaient les banques qui dénoncent les sans papiers, à savoir la Poste, la BNP, le Crédit Lyonnais, la Société Générale. Leurs façades ont été graffées et certains distributeurs (DAB) ont été mis hors service.
Le lundi 15 et mardi 16 février, sept personnes ont été arrêtées à Paris et leur domicile perquisitionné. Trois ont été relâchées sans charges. Quatre sont mises en examen pour dégradation de biens d’autrui en réunion et placées sous contrôle judiciaire avec interdiction de se voir. Une huitième personne serait recherchée.
Du débat à la manifestation, du sabotage à la grève, contre la violence de la machine à expulser et de l’exploitation, nous cherchons tous des modes de luttes pertinents.
Pour répondre à ce coup de pression et continuer à lutter :
Réunion publique au CICP samedi 20 février à 19h.
RELAXE DE TOUS LES INCULPES DE LA REVOLTE DE VINCENNES !
DESTRUCTION DES CENTRES DE RETENTION
LIBERTE DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION !
A BAS TOUTES LES FRONTIERES !
Source
Paris, compte-rendu de la manif de solidarité avec les présumés saboteurs de ces pauvres DAB
Départ de la manif quelques stations de métro plus loin (même si on a perdu du monde en route), banderole déployée contre la machine à expulser, "Liberté pour tous, avec ou sans papiers" et "Ni rafles, ni expulsions, détruisons les centres de rétention" gueulés en choeur dans les rues où nous prenons la place des voitures. Après 10 minutes, la nuit tombée reflète pas bien loin les casques et boucliers des gendarmes mobiles à nos trousses, descendus de leur bétaillère.
On accélère, trottine, on les a toujours au cul. Dispersion donc, et v'là les gendarmes sans plus rien à se mettre sous la dent. Des dizaines de BAC en civil ratisseront le quartier (République, Strasbourg St Denis) en vain. Des observateurs ont pu constater les 3 cars blancs qui attendaient de se remplir d'interpellés, la centaine de flics et gendarmes mobiles, le car rempli de civils tabasseurs et tous les autres, ceux du renseignement (une trentaine ?).
Bref, comme à chaque fois lorsqu'un rassemblement est annoncé publiquement, on touche le gros lot. Mais cette fois, vu les circonstances (du jour au lendemain) et la situation (manifester publiquement notre solidarité avec les -alors- 6 présumés saboteurs interrogés et perquisitionnés, ils seront 8 en tout), on a réussit à ne rien lâcher, à prendre la rue, à n'avoir pas d'interpellés et... on a même su que les camarades enfermés au 36 quai des Orfèvres l'ont appris avec joie.
On lâche rien, tout continue. Sabotons la machine à expulser. Liberté pour tous, avec ou sans-papiers.
vendredi 12 février 2010
CREVE !
Besson veut créer des zones spéciales pour les clandestins
INTERVIEW - Estimant que la législation française n'est pas adaptée à une arrivée massive de clandestins, le ministre de l'Immigration souhaite déposer un projet de loi au premier semestre 2010.
LE FIGARO. - Parmi les 123 migrants kurdes découverts à Bonifacio, plusieurs dizaines n'ont pas déposé de demande d'asile. Entendez-vous les faire reconduire à la frontière ?
Éric BESSON. - Il y avait, parmi ces 123 personnes, 42 enfants et 81 adultes. À ce jour, 48 d'entre eux ont demandé l'asile et obtenu une autorisation provisoire de séjour. Les 32 adultes n'ayant pas demandé l'asile ont repris leurs parcours migratoires. Ceux qui sont encore présents en France ont vocation à être reconduits dans leur pays d'origine. Certains d'entre eux sont déjà partis dans d'autres pays européens. La coopération policière en Europe nous permet de savoir que 4 ont été interpellés au Danemark et 4 autres en Allemagne.
Selon vous, cette affaire a révélé les failles de l'arsenal juridique français. Comment entendez-vous les combler ?
Notre législation nationale n'est pas adaptée à l'arrivée brutale et massive sur nos côtes d'un grand nombre d'étrangers en situation irrégulière. Il n'est pas possible de réunir, dans les délais fixés par la loi et dans un endroit aussi reculé, un nombre suffisant d'avocats et d'interprètes dans des langues peu répandues.
Il n'est pas possible non plus de trouver des lieux de rétention respectant les normes en vigueur à proximité du lieu d'interpellation. Je présenterai donc d'ici la fin du premier semestre 2010 un projet de loi qui créera une «zone d'attente spéciale». Elle s'étendra sur l'ensemble du périmètre de découverte des étrangers en situation irrégulière et permettra de les maintenir sous contrôle de l'administration pendant un délai suffisant pour acheminer l'ensemble des moyens nécessaires et examiner, sous une forme adaptée, leur éventuelle demande d'asile.
La surveillance des frontières maritimes doit-elle à votre sens être renforcée ?
Bien sûr. La France a déjà demandé et obtenu la mise en place d'une véritable police aux frontières européennes. La Commission européenne doit présenter la semaine prochaine un nouveau règlement d'emploi de l'agence Frontex prévoyant notamment l'interception en mer et le refoulement vers les pays d'origine ou de transit ainsi qu'un accroissement des moyens mis en œuvre. Je serai attentif à ce que ces propositions soient à la hauteur des enjeux de l'immigration clandestine en Méditerranée.
Cremona (Italie): un abattoir détruit par les flammes
Traduit de l'italien depuis informa-azione.
Atlanta (USA): 29 TV défoncées à la batte dans un Wal-Mart
L'ensemble des dégâts est estimé à plus de 22 000 $.
A Atlanta, les imges de vidéo-surveillance ont montré un homme portant une batte de baseball métallique détruire des téléviseurs à écrans plats dans un magasin Wal-Mart. Des policiers affirment que l'homme a détruit au total 29 télés, pour un montant dépassant les 22 000$, avant de lâcher sa batte au sol, qu'il avait prise préalablement dans le rayon sports.
L'homme a été arrêté et la police essaye toujours de comprendre ses motivations.
Traduit de l'anglais depuis Social Rupture.
Greely (Minnesota, USA): cocktail molotov contre une école
L'incident est survenu mercredi soir autour de 22h. Trois suspects portant des vêtements sombres ont été aperçus sur le côté sud du bâtiment. Ils se sont échappés en courant tandis qu'un témoin a vu des flammes atteindre la façade de l'école.
Les suspects ont finalement été vus lorsqu'ils couraient, vers l'Est puis vers le côté sud de l'école. Une enquête a révélé que les suspects ont utilisé un Cocktail Molotov qui a été enflammé et jeté contre la façade de l'école.
Un deuxième dispositif a été récupéré près du bâtiment, mais n'avait pas été enflammé. L'école a subi des dégâts mineurs.
Traduit de l'anglais depuis Social Rupture.
Bristol (UK): attaque contre la Procuration
Nous savons que le système judiciaire n'est qu'une farce projetée et gérée pour protéger la richesse et le pouvoir qui dominent cette société pourrie. Nous savons que ce système est notre ennemi, qu'il ne nous protège pas. Nous savons que pour réaliser un monde dans lequel nous pouvons contrôler notre vie et trouver nous-mêmes les solutions à nos problèmes nous devons d'abord lutter pour réduire ce monde en cendres, c'est là tout ce qu'il mérite.
Cette action est un geste de salut et de solidarité anarchiste à tous ceux qui se font niquer par les tribunaux, la police, les patrons; et à tous ceux qui mènent la lutte de classe contre le pouvoir dans cette guerre sociale qui s'abat sur nous."
Source 325.
Santiago du Chili: attaque contre l'ambassade mexicaine
C'est pour cette raison que nous nous sommes coordonnés informellement entre affinitaires et nous avons prévu de visiter, de manière rapide, l'ambassade du Mexique, image de cet État au Chili.
Peu après 18 heures mercredi, dans le secteur bourgeois de l'Escuela Militar dans la commune de Las Condes, nos mains et nos visages couverts, nous nous sommes jetés contre cette institution. Les vitraux étaient notre premier objectif, nous les avons donc fendus à coups de marteau, puis nous nous sommes emparés du drapeau mexicain que nous avons jeté à terre, et finalement nous avons lancé des bombes de peinture sur toute la façade, ainsi que des tracts. Nous avons fait cela en quelques minutes, temps pendant lequel avons rompu la tranquillité monotone sur laquelle repose l'ordre de la domination bourgeoise.
Les forces de l'ordre sont arrivées avec le retard que nous avions estimé et elles n'ont trouvé personne sur les lieux. Bourreaux dégoûtants, nous aurons l'occasion de nous affronter une prochaine fois, cette fois-ci notre objectif a été atteint.
Nous avons attaqué et nous nous sommes moqués de la "sûreté" qu'ils promettent aux ambassades.
Cette action s'inscrit dans le cadre des "Journées d'Agitation Anticarcerales pour les Compagnons Prisonniers au Mexique et dans le monde entier", en solidarité avec Víctor Herrera, Emmanuel Hernández, Abraham López et Socorro Molinero, de la même façon nous apprécions toutes les actions solidaires réalisées au Mexique qui nous ont donné du courage, comme après la mort du compagnon Mauricio Morales et lors de la "Semaine internationale d'agitation et de solidarité avec les compagnons séquestrés par l'État chilien."
Ceci montre que dans la pratique antiautoritaire, la solidarité est une arme et non un mot vide.
Nous saluons tous les prisonniers politiques détenus par l'Etat chilien, et aussi le compagnon Diego Rios, car sa clandestinité est une constante agitation anticarcérale. Courage compagnon !
Que l'offensive antiautoritaire ne s'arrête pas, qu'elle se multiplie et se propage comme la peste noire sur tous les territoires.
Pour la solidarité insurgée et la libération de tous les prisonniers en guerre.
Quelques individus antiautoritaires pour l'insurrection quotidienne.
Traduit de l'italien depuis informa-azione.
Paris : encore un coup de super marteau !
Dimanche soir, à la porte Brunet à Paris, les distributeurs et les vitres des agences BNP et Crédit Lyonnais ont été brisés. Un tag a été laissé sur place : "balance les sans-papiers".
Arrêt du procès de Vincennes et liberté pour tous !
Destruction de toutes les prisons !
Source Indy Nantes.
Nique le contrôle social !
Source Cemab.
Bologne : incendie de deux voitures de la police municipale
Traduit de l’italien, tiré du journal local de Bologne (il Resto del Carlino), et diffusé sur informa-azione, Lun, 08/02/2010
http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2950
Paris : deux distributeurs incendiés contre la machine à expulser
"La neige et le froid étaient de retour
dimanche 7 février 2010
Zurich : émeute, un policier blessé, dégâts de plusieurs centaines de milliers de francs suisses
ats / 07 février 2010
Une manifestation non autorisée a donné lieu à de violents débordements à Zurich. Elle n’a fait aucun blessé, mais la police chiffre les dégâts à plusieurs centaines de milliers de francs.
Entre 400 et 500 personnes, dont une centaine issues de l’extrême-gauche, se sont rassemblées spontanément sur une place proche de la gare, indique la police municipale. Les manifestants ont sprayé plusieurs voitures et façades et endommagé des vitres de véhicules, de restaurants et de magasins. D’importants affrontements ont eu lieu avec la police.
Des manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles contre des policiers. Les forces de l’ordre ont riposté avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène pour empêcher les agitateurs de se diriger vers le centre-ville.
La police n’a procédé à aucune arrestation. Elle ignore pourquoi les manifestants se sont rassemblés.
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Echauffourées lors d’une manifestation non autorisée
ATS 07.02.2010
ZURICH Un policier a été blessé et les dégâts se montent à plusieurs centaines de milliers de francs.
Une manifestation non autorisée a donné lieu samedi soir à Zurich à des affrontements entre les forces de l’ordre et quelque 500 agitateurs. Un policier a été blessé et les dégâts occasionnés atteignent plusieurs centaines de milliers de francs.
Samedi vers 22h00, une centaine de personnes se sont rassemblées derrière la gare centrale de la ville, a indiqué dimanche Marco Cortesi, porte-parole de la police municipale. Près de 400 autres individus se sont rapidement joints au groupe, qui s’est mis en marche. Le cortège, composé en partie de sympathisants de l’extrême-gauche, a traversé les 4e et 5e arrondissements.
Les manifestants ont sprayé plusieurs voitures et façades. Ils ont endommagé des vitres de véhicules et de restaurants. Les forces de l’ordre ont tenté d’empêcher les agitateurs de se se diriger vers le centre-ville en utilisant des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène.
Mesures préventives à l’examen
D’importants affrontements ont alors eu lieu : les manifestants ont lancé des pierres, des bouteilles et d’autres objets contre les policiers. Finalement, le défilé s’est dispersé vers 01h00.
La police n’a procédé à aucune arrestation, a précisé le porte-parole. Elle ignore pourquoi les manifestants se sont rassemblés. De nombreux tags faisaient référence au World Economic Forum, au 1er Mai et au capitalisme.
Cette manifestation, qui a pris de court les forces de l’ordre, pourrait entraîner la mise en place de mesures préventives. La police va se pencher sur l’idée d’instaurer des patrouilles de réserve de 40 à 50 agents durant le week-end, a conclu M. Cortesi.
En Italie, les étrangers auront un permis de séjour à points
Le ministre de l'intérieur italien, Roberto Maroni, et son collègue des affaires sociales, Maurizio Sacconi, ont annoncé, jeudi 4 février, leur intention de publier un décret instituant un permis de séjour à points pour les étrangers non ressortissants de l'Union européenne résidant en Italie de façon régulière.
Selon M. Maroni, membre du parti anti-immigrés de la Ligue du Nord, cette disposition peut être édictée "dans les prochains jours" car elle a été adoptée avec le "paquet sécurité" voté en juin 2009 par le Parlement.
Ce nouveau permis de séjour valable deux ans devrait être crédité de trente points à la fin de cette période pour pouvoir être renouvelé. Le demandeur, en plus d'avoir un contrat de travail et un logement, devra démontrer une connaissance de la langue et des lois italiennes, apporter la preuve qu'il est inscrit auprès des services sanitaires, que ses enfants sont scolarisés et qu'il est en règle avec le fisc. Dans le cas où le seuil fatidique des trente points ne serait pas atteint malgré la bonne volonté du requérant, il se verrait offrir une année supplémentaire pour l'atteindre.
Présenté comme une "charte des valeurs de la citoyenneté et de l'intégration" par le ministère de l'intérieur, ce projet comprend également un volet répressif. Les délits commis par les étrangers leur vaudront de perdre des points, voire d'être expulsés en cas de condamnation en première instance à une peine supérieure à trois mois de prison. Le projet de décret devrait également s'appliquer aux mineurs âgés de 16 ans et plus.
"LOTERIE SOCIALE"
A l'annonce de ce nouveau tour de vis sur l'immigration, la gauche a dénoncé "une loterie sociale". Selon Livia Turco, chargée des questions d'immigration au Parti démocrate, le permis de séjour à points sera "au contraire un obstacle à l'intégration qui favorisera la clandestinité" de ceux qui échoueront à l'obtenir. Pour l'association Migrare, qui lutte pour raccourcir les délais de renouvellement du permis de séjour (actuellement de 190 jours en moyenne), il s'agit d'"une réponse xénophobe de plus au problème de l'immigration".
Ce texte va s'ajouter à un arsenal de mesures déjà très restrictives concernant l'immigration.
Chacune d'elles - comme la création d'un délit d'immigration clandestine - a été imposée au gouvernement de M. Berlusconi par la Ligue du Nord, pour qui l'insécurité est une conséquence de l'immigration.
Commentant les violences de Rosarno (Calabre) entre immigrés africains et population locale, début janvier, M. Maroni n'avait pas hésité à déclarer que ces émeutes étaient le fait "d'une trop grande tolérance vis-à-vis de l'immigration". "Avec ce système, s'est félicité M. Maroni, je suggère à l'étranger la marche à suivre pour s'intégrer. S'il le fait, je lui donne le permis de séjour, s'il ne le fait pas, cela signifie qu'il ne veut pas s'intégrer."
Belgique: Des tags de menaces de mort sur un commissariat de Forest
La porte d’entrée du commissariat a été taguée avec le sigle AK-47, soit le nom du fusil-mitrailleur Kalachnikov. Le commissaire de ce poste le perçoit comme une menace de mort à peine déguisée. Il a eu aussi connaissance d’échanges de SMS annonçant que des policiers allaient être abattus à la Kalachnikov.
«On n’a plus le calme, je redoute une attaque sur le commissariat», explique-t-il, précisant que sa hiérarchie ne peut que lui promettre des gilets pare-balles qui n’arrivent pas.
Source: Belga, 6 février 2010.
Belgique: L'entreprise de construction Michiels en feu
Source Suie & Cendres.
Trenitalia et la Grande Vitesse française
Grâce aux nouvelles normes sur la libéralisation du transport ferroviaire en Europe, Trenitalia s'apprête à parapher un accord avec le français Veolia (la société qui est en train d'acheter la gestion de l'eau publique dans beaucoup de localités en Italie) pour lancer un nouveau service de trains à la Grande Vitesse en France au cours de 2010.
Les lignes qui intéressent le plus les deux sociétés sont les plus fréquentées, c'est-à-dire le Bruxelles-Paris-Lyon, le Paris-Londres et le Paris-Strasbourg, avec des ramifications pour Francfort et Bâle. Trenitalia est le premier opérateur étranger à obtenir le feu vert de Reseau Ferré de France, propriétaire des infrastructures ferroviaires de l'autre côté des Alpes.
Source.
Teramo (Italie): La Croix-Rouge taguée
Dans la nuit de mardi à mercredi, des écrits sont apparus sur la façade de la Croix-Rouge, située place Cavour, en plein centre de Martinsicuro, dans la province de Teramo.
Sur les photo prises par la presse, on pouvait lire: "CRI (Croix-Rouge Italie) ASSASSINS" et "FEU AUX CIE (Centri d'Identificazione ed Espulsione)"
Traduit de l'italien depuis informa-azione.
Chanteloup-les-Vignes (Yvelines): heurts entre jeunes et forces de l'ordre
Des échauffourées ont opposé hier soir pendant deux heures des policiers à une trentaine de jeunes à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) dans le quartier de la Noé sans faire de blessés, a-t-on appris aujourd'hui de source policière.
Une patrouille banalisée de la Bac (Brigade anticriminalité) a été encerclée vers 19h30 par des jeunes qui lui ont lancé des pierres. Pour se dégager les policiers ont été contraints d'appeler des renforts. Une vingtaine de fonctionnaires se sont alors rendus sur les lieux, effectuant des tirs de flashball (arme tirant des balles en caoutchouc) et de gaz lacrymogène pour disperser les émeutiers.
Plusieurs véhicules de police ont été endommagés par des jets de pierres.
Les forces de l'ordre ont réussi à rétablir le calme vers 21h30 et à interpeller un jeune majeur qui a été place en garde à vue au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
samedi 6 février 2010
Viedma (Argentine): affrontements entre jeunes et policiers
Trois policiers ont reçu des blessures légères et il y a eu des dommages sur un véhicule et sur le commisariat du quartier Lavalle. Deux attaquants ont reçu des blessures plus ou moins graves. Les policiers ont du recourrir au gaz lacrymogène et à des tirs de balles de gomme.
Le commissaire Rubén Calvo a confirmé l'arrestation de deux personnes, dont un mineur, qui auraient participé à la série d'attaques contre les policiers.
À tout cela, sont venus s'ajouter depuis quelques minutes des perquisitions dans des domiciles situés dans le quartier Lavalle et dans d'autres lieux de la ville.
Les faits violents ont commencé vers 22h30, peu après qu'un groupe de policiers ont appliqué une mesure judiciaire ordonnée par le titulaire du Tribunal d'Instruction Nº4, Jean Bernardi, dans le cadre d'une enquête à propos de vol de motocyclettes.
Calvo a évoqué une "résistance" à l'action de la force de sécurité et a remarqué que cela "a provoqué une réaction et l'attaque contre le personnel" à sa charge. L'action des quelques jeunes hommes s'est exprimée avec des briques, des pierres, des bâtons et des bouteilles, selon le chef du Commissariat Nº34.
traduit de l'espagnol depuis Ai Ferri Corti, 6 février 2010.
Paris: Nouvelle balade contre la machine à expulser
Une balade à Paris contre la machine à expulser et ses acteurs
Ce samedi 6 fevrier une trentaine de personnes se sont rassemblées derrière la belle banderole "Sabotons la machine à expulser! Liberté pour tous" et ont animé les rues des quartiers la chapelle gare de l'est magenta et chateau d'eau en criant " avec ou sans papier" liberté pour tous; dans les transports dans les quartiers arrêts des rafles et des expulsions; pierre par pierre mur par mur détruisons les centres de rétention (et toutes les prisons!) etc...
De nombreux tags et pochoirs ont été posé sur les vitrines et les murs des nombreuses entreprises qui s'enrichissent en toute tranquillité de par leur participation à la machine à expulser: Bouygues, la poste, la BNP, Carlson wagonlit Ibis etc...(cf tract en lien)
Une jolie affiche reprenant le verso du tract corrigé a été collé tout le long du parcours et ce même tract a été distribué par centaines aux passants et commerçants que nous croisions.Le parcours de cette balade avait été préparé en vue de rendre visite à ces entreprises qui se distinguent par leur effort bien rémunéré dans la rétention l'enfermement et l'expulsion des sans papiers. Toute une logistique dont l' Etat ne peut se passer et qu'il sous traite à ces boites pour leur plus grand bien.
C'était sensiblement le même parcours que celui prévu pour la manifestation publique du 23 janvier dernier partant de République et qui avait été sabordée par une horde de civils pressés de distribuer coups et insultes.
Aujourd'hui parce que le rendez vous n'était pas public il n'y avait pas de dispositif policier sur notre chemin et les quelques agents que nous avons croisé n'ont pas pris la peine d'intervenir pour nous empêcher de continuer notre balade. L'ambiance était somme toute bonne enfant.
Nous avons donc fini par une rapide visite à la boutique de la Croix Rouge de la rue Albert Thomas proche de la place de la République dont les employés avaient fait preuve d'un zèle -républicain!- en distribuant des coups et en insistant au près de la police pour porter plainte et témoigner contre cet abominable collage d'affiche sur leur vitrine le 23 janvier dernier.
Ce 6 février nous les avons donc gratifié des tags: "collabos!" " Non aux rafles!" et "La croix rouge gère les camps en Italie" et de quelques affiches. Puis nous sommes repartis tranquillement ensemble discuter des suites à donner à cette balade.
Cette forme d'action a l'avantage de ne pas trop exposer ses participants à la répression, d'être assez souple pour laisser place à quelques improvisations et de porter bruyamment un discours clair sur la politique de "gestion des flux migratoires" en reprenant momentanément la rue.
Il y en aura donc d'autres!
Rappelons que le procès des inculpés de la révolte de Vincennes continue au TGI de Paris à Cité les lundi mardi et mercredi des deux prochaines semaines.
Relaxe des inculpés de la révolte de Vincennes!
Destruction des centres de rétention!Liberté de circulation et d'installation!
A bas toutes les frontières!
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