jeudi 31 décembre 2009

Santiago du Chili: attaque contre un boucher et contre une clinique psychiatrique

Communiqué :

La nuit du mardi 29 décembre, nous avions planifié d'attaquer la maudite tranquillité de quelques exploiteurs. C'est pour cela que nous sommes sortis avec le nécessaire pour réaliser notre objectif et pour ne pas en rester aux seules intentions.

La première étape fut de nous diriger vers la maison d'un boucher assassin (désolés pour la redondance) dans la cour de laquelle trônait un camion le transport de cadavres, vers lequel nous portons notre rage. Les lumières de la maison étaient déjà éteintes quand nous avons décidé d'agir, nous répandîmes alors un acide très corrosif (qui corrode le métal et le plastique, entre autres) sur le pare-brise, le moteur et les deux roues latérales, et dans le même temps de la peinture rouge fut balancée sur la grande publicité située juste à côté et qui incitait à la consommation d'animaux, pendant que le camion était laissé en ruine. Nous avons aussi souillé l'entrée de la maison avec de la peinture.

Avec la même rage nous nous déplaçons vers une Clinique Psychiatrique, qui éclairait quelques grandes baies vitrées qui bien que renforcées, ont été éclatées à coup de pierres, aux heures où les bourreaux vêtus de blanc travaillaient encore.

Les deux attaques ont été dirigées contre les propriétés d'exploiteurs, de gérants/défenseurs de la domination de l'homme sur l'homme.

Les pratiques autoritaires se trouvent partout, et ton choix consiste à en être complice ou à les attaquer, en faisant de ta vie entière une propagande par le fait.

Ces actions sont un geste fraternel pour tous les compagnon-nes prisonnier-ères qui se trouvent en grève de la faim du 20 décembre au 1 janvier, parce que l'attitude inébranlable de chacun-e de vous nous remplit d'orgueil et nous encourage à partir à l'offensive.

Un salut plein de force à tous-tes les enragé-es et insurgé-es qui agissent sur le territoire nommé México. Continuons d'attaquer compas, que dans la guerre contre la domination nous nous animons et nous reconnaissons dans chaque action.

Comme nous l'avons déjà dit auparavant, chaque attaque va à la mémoire guerrière de Mauricio Morales, le compagnon que nous suivons en continuant de porter des coups contre l'ennemi.

Cher Diego, le fait que tu aies réussi à fuir les cages de l'Etat nous remplit de joie. Ta fureur et ta conviction nous donnent de la force dans cette guerre à mort. En avant compagnon, que chaque jour qui passe soit un coup contre le pouvoir.

Une Bande Sauvage et Insurgée en Guerre Contre la Domination

Traduit de l'espagnol depuis: http://liberaciontotal.entodaspartes.net/archives/8307