Le communiqué ci-dessus, envoyé à la rédaction du qotidien milanais Libero, précise la revendication, au nom de la Federazione anarchica informale (FAI).
Un paquet a explosé partiellement, à l'université Bocconi de Milan. Un défaut dans la construction a fait exploser seulement la tête d'un engin construit avec un tuyau rempli de deux kilos de dynamite, de vis et de boulons, et réglé par une minuterie. L'engin a été laissé à l'intérieur d'un renfoncement dans un couloir entre le bâtiment de la rue Sarfatti et l'école de Management de l'université. [...]
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Traduction du message:
Opération
Bouffons les riches
Feu aux centres de rétention
Avec une main tendre et l'autre armée
Ainsi j'exprime ma solidarité
Gagnant dans chaque bataille
Un peu de la précieuse liberté.
2004
16 décembre, 3H.
Milan
Deux kilos de dynamite porteront la révolte et la destruction
Qui ne terrorise pas tombe malade de terreur
Nous avons choisi de frapper là où vous l'attendiez le moins
Par une froide nuit d'hiver la chaleur d'une explosion à illuminé le mot solidarité, qui retrouve son vrai sens dans la concrétisation de l'attaque contre cet avant-poste de la domination, là où l'on forme les nouveaux apparats et les instruments du capital, où l'on éguise les armes qui trancheront le cou des exploités. L'indignation morale, face à la construction de nouveaux camps de concentration dans l'occident "sur-civilisé" de ce début de 21ème siècle, fait place à l'action. Nous ne cultivons pas l'héroisme, avec cette première action nous partageons simplement les risques que nos frères et soeurs migrant-es subissent quotidiennement sur leur peau.
Que la peur change de camp, que les riches et les puissants tremblent, et que nous dansions.
Fermeture immédiate des camps de rétention
ou le sang des patrons commencera à couler.
Soeurs en armes- Noyau Mauricio Morales/FAI
Traduit de l'italien depuis Informa-Azione.