Chili - Dans le cadre des enquêtes sur des attentats à l'explosif à Santiago, les gendarmes ont arrêté 12 personnes lors de perquisitions.
Trois d'entre elles sont clairement accusées d'implication dans ces diverses explosions, cinq autres pour "désordres". Elles ont toutes été conduites au 33° commissariat des Carabineros.
La plus grande partie des arrestations a été réalisée dans les squats. Les flics prétendent avoir saisi entre autres: de la cocaïne en petite quantité, des masques à gaz, des casques, de la littérature anarchiste, des vêtements de couleur noire, des gants, des ordinateurs, des disques durs, écrans et photos. Tout ce matériel a été envoyé au Laboratoire de Criminalística de Carabineros.
Les perquisitions ont été menées après une enquête, au cours de laquelle les flics disent avoir intercepté des conversations téléphoniques, qui leur auraient fourni des "éléments significatifs".
Les huit personnes arrêtées dernièrement s'ajoutent aux quatre détenus par les agents du PDI, accusés d'avoir attaqué la police pendant la perquisition du CSO Saco y Vanzetti. Les quatre ont été emmenés à la caserne de la Brigada d'Investigaciones Policiales Especiales (BIPE).
Les 12 compagnons arrêtés ont finalement été relâchés dans la soirée du 11 décembre, pendant que les médias se lachaient sur les "bombazos" (poseurs de bombes). Il semblerait que les enquêtes en cours ont débuté il y a plusieurs années déjà, menées de concert avec les services de police italiens et américains. Elles n'ont jusqu'à maintenant pas abouti. Comme par hasard, ces arrestations interviennent 48 heures avant la tenue des élections présidentielles chiliennes. Le gouvernement socialiste (sortant) voulait adresser un message clair, mais il pourrait lui revenir en pleine gueule.
Source Informa-Azione.