Il y a des écrits, parfois, rarement même, qui réussissent à parler à
toutes les parties de votre cerveau en même temps. Au centre du volcan,
qui apparait ici pour la première fois en français est de ceux-là. Dans ce
texte qui prend pour fil conducteur la critique du concept de Progrès,
l’auteur examine de façon critique les révolutions des XIXe et XXe siècles
à la lumière de la réalité des émeutes et des insurrections qui n’ont pas
suivi les traces des quelques architectes politiques de la révolution (on
y cite par exemple, l’avènement du socialisme). Il explore également, sur
les traces de Bakounine et Coeurderoy, les relations généralement
considérées comme dichotomiques, entre la raison et les passions, afin de
se réapproprier les deux dans un souci d’émancipation totale. C’est de
l’inconnu que tente de nous parler ce texte, de cette grande inconnue
qu’est l’insurrection, qui arrête le temps et le démolit comme le Vésuve
contre Pompéi. Comme la guerre sociale contre la routine du quotidien.
Mais c’est aussi de la peur qu’elle inspire dont nous parle ce texte
italien, lorsque le retour à la normale n’est plus possible. Nous vous
invitons donc à le lire avec intérêt, à en diffuser le contenu, plus que
le bout de papier que vos doigts triturent.
Ravage Éditions, février 2010.
pour télécharger la brochure, c'est ici: Au centre du volcan