Dans la nuit de dimanche à lundi, des tags sont venus orner les murs de l’hôtel de ville d’Orvault et les abords de l’EPM : de splendides «Suicide à l’EPM, État assassin, mairie complice», pour ne pas laisser passer, et rappeler la volonté de détruire les taules par tous les moyens («Feu à l’EPM», «Crève la taule»).
Un suicide en taule, c’est pas un suicide, c’est l’État qui enferme et qui tue. C’est aussi la mairie qui a laissé s’implanter crapuleusement cet établissement de mort en échange de la construction d’un mur anti-bruit… C’est sûr, les citoyens d’Orvault peuvent dormir tranquilles, on tue en silence à l’abri des miradors et des murs de six mètres.
Qu’on ne compte pas sur nous pour arrêter de crier notre haine de ce monde de merde, des flics, des matons et de tout ce qui nous enferme. Force, courage et détermination à ceux qui sont dedans.
Indymedia Nantes, 1er mars 2010