jeudi 18 mars 2010

Les Muraux: Le contrôle routier dégénère en violences urbaines

En plein coeur de la cité de la Vigne-Blanche, un banal contrôle routier a dégénéré. Caillassage en règle, course-poursuite, la police a dû intervenir en force.

Tensions hier aux Mureaux. En fin d’après-midi, des policiers ont été violemment pris à partie au cœur de la cité sensible de la Vigne-Blanche à la suite d’un banal contrôle routier qui a dégénéré. Vers 17 heures, une patrouille de police décide de contrôler les deux occupants d’une camionnette.

La vérification dure un peu, le conducteur n’ayant pas de permis de conduire. Soudain, pour une raison inconnue, des pierres pleuvent sur les fonctionnaires. Les deux personnes en train d’être contrôlées en profitent pour se sauver au volant de leur véhicule.

Elles sont rapidement prises en chasse par une deuxième voiture de police. Mais au cours de la poursuite, la camionnette s’arrête brusquement, fait marche arrière et percute très violemment la voiture des policiers. Pris au piège, ceux-ci essuient alors « une pluie de projectiles », selon un gradé.

Face au déluge venu de la cité, les policiers sont obligés de se replier, abandonnant la camionnette qu’ils avaient prise en chasse au cœur du quartier. Ils y reviendront plus tard, appuyés par de nombreux renforts. « Une trentaine de policiers ont été mobilisés pour récupérer le véhicule. Il fallait absolument qu’on y aille. La grande majorité des habitants n’aspire qu’au calme. Ils n’auraient pas compris que la police baisse les bras. A chaque caillassage, nous devons y aller », assure ce responsable.

Finalement, le fourgon sera retrouvé abandonné au milieu de la Vigne-Blanche. Revenu en force, les policiers des Mureaux ne subiront cette fois aucun caillassage. Aucun fonctionnaire n’a été blessé et aucune personne n’a pu être interpellée au cours de ce nouvel épisode de violences urbaines. Hier soir, des renforts des compagnies départementales d’intervention ont été réquisitionnés pour faire face à de nouvelles échauffourées.

Source Le Parisien.

MORT AUX VACHES