29/03/2010 AFP
Onze personnes, parmi les 110 conduites au commissariat dimanche après-midi, à l’issue d’une manifestation anticarcérale aux abords de la prison de la Santé à Paris (XIVe), se trouvaient toujours en garde à vue lundi midi, a-t-on appris auprès de la préfecture de police (PP).
Dimanche après-midi, plusieurs dizaines de personnes ont participé à une marche contre l’enfermement et en solidarité avec les personnes incarcérées à la prison de la Santé, entre la place Denfert-Rochereau et la prison.
Lors du défilé, à la hauteur du boulevard Saint-Jacques, une fusée de détresse maritime a été tirée par un manifestant brisant la vitre d’un appartement, a-t-on précisé, alors que des manifestants enfilaient des cagoules.
A l’arrivée du cortège, à l’angle du boulevard Saint-Jacques et de la rue de la Santé, à la suite des dégradations et en raison d’un risque de trouble à l’ordre public, selon la source, la police a interpellé 110 personnes dans le cadre de la loi du 2 mars 2010 pour participation à un groupement en vue de la commission de violences volontaires, de destructions ou de dégradations.
Les 110 personnes ont été conduites dans différents commissariats de la capitale et 61 d’entre elles placées en garde à vue, les autres étant laissées libres après vérification d’identité.
Onze personnes se trouvaient toujours en garde à vue lundi matin poursuivies pour le jet de la fusée et des insultes envers les forces de l’ordre.