Les incarcérés de l’opération du 23 février dernier sont tous libres : personne ne devra rester en prison ou en résidence surveillée, même si certains doivent encore pointer au comico. Après deux semaines, on commence à voir s’ébrécher le château de carte construit par l’accusation, soit le procureur Padalino et le chef de la Digos [DCRI] Petronzi.
Mais l’histoire la plus touchante est sans aucun doute l’évasion d’un groupe de sans-papiers du centre de rétention de Turin. Nous aurions voulu vous la raconter nous-mêmes, mais une agence de presse l’a fait avant nous : la nuit de jeudi 11 mars à vendredi 12, au moins 8 d’entre eux ont réussi à s’évader, apparemment grâce à des trous creusés avec patience. Jusqu’à présent, personne n’a été rattrapé.
La police, les chasseurs alpins (militaires qui gardent le camp de rétention de Turin), la Croix Rouge et tous les magistrats, politiciens et journalistes l’ont dans l’os.
Vive la liberté et ceux qui la conquièrent !
Traduit de l’italien, macerie @ Marzo 13, 2010
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- Andrea, Fabio et Marco ont l’obligation de pointer tous les jours et Paolo trois fois par semaine.
- Luca a une interdiction de quitter la ville de Turin.
- Maja et Massimo n’ont plus aucune restriction.